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EAN : 9782290013151
279 pages
J'ai lu (18/02/2009)
2.4/5   5 notes
Résumé :

Lorsque les pompiers de Vancouver organisent un concours pour désigner celui d'entre eux qui va orner la première page de leur calendrier, Jenny, journaliste, décide d'interviewer le vainqueur. C'est ainsi qu'elle rencontre Scott. Entre eux, l'attirance est immédiate, réciproque et irrésistible. Il s'ensuit une liaison placée sous le signe de la fantaisie, dans laquelle chacun se plie volontiers aux caprices de l'autre. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Nous avons donc Jenny, une petite journaliste free-lance de 24 ans qui vit avec ses parents, sa soeur, sa grand-mère et sa grande-tante. le poids de sa culture d'origine est très forte puisque sa famille ne semble pas concevoir qu'elle puisse prendre un appartement ou un amant -et encore moins un amant blanc. Ils passent leur temps libre à lui arranger des rencontres avec des chinois bons à marier. Comme tu peux le voir, le point de départ est plutôt sympa, surtout que la quatrième de couverture t'explique qu'elle va entamer une liaison torride avec un pompier caucasien. Sauf que dés le premier chapitre tout espoir s'effondre. Notre belle asiatique se retrouve à couvrir l'élection des 12 pompiers les plus sexys de Vancouver et qui auront la chance de figurer sur le nouveau calendrier. L'originalité de cette entrée en matière ne saute pas vraiment aux yeux. Scott s'apprête donc à entrer en scène pour un numéro de claquettes sensuel. Je venais à peine de commencer le roman que le style de l'auteur commençait déjà à me piquer les yeux : Faire le zozo trois minutes sur une scène, ça ne peut pas être pire qu'un incendie.

Jenny est donc dans la salle, aux premières loges pour profiter du spectacle et prendre des photos pour son article. Avec elle, sa bande de trois copines avec lesquelles elles passent des soirées type Sex and the City version discount du tiers-monde. D'ailleurs, dés les premiers dialogues tu peux juger de leur humour tout aussi discount et dont l'authenticité laisse autant à désirer que la légendaire blondeur de Marilyn Monroe :

- Celui-là, je l'aime bien, dit Beatrix.

- Trop vieux, répondit Jenny.

- A son âge, il doit bien se servir de sa lance, dit Thelma et les quatre filles poussèrent de grands éclats de rire.

Bien entendu, comme toute jeune fille libérée de 24 ans qui se respecte, Jenny n'a aucun tabou concernant la masturbation : Mon vibromasseur ne va pas chômer ce soir, avoua-t-elle. C'est un peu cliché ? Mais visiblement l'auteur, Susan Lyons affectionne les clichés de toutes les sortes, ainsi notre héroïne parle des hommes chinois : Ça me déplait de débiner les gens de ma communauté, dit Jenny à ses copines, mais les Asiatiques devraient s'en tenir aux arts martiaux. Ils dansent tous comme des manches. Ou encore Les Asiatiques ont en général de beaux cheveux mais Jenny savait que, sans se vanter, les siens étaient les plus beaux de tous.

C'est alors que Scott entre en scène et que Jenny devient hystérique tellement elle a envie de lui. Dés la fin de la soirée, elle le rejoint dans les coulisses sous le prétexte de l'interviewer et l'emballe direct. Là le beau pompier démontre une certaine -comment dire ?- originalité quand il la complimente : Oui, j'en conviens, c'est vous qui me faites bander, avec vos ongles des pieds tout roses, votre nombril espiègle, vos cheveux... Si un jour, ô ami lecteur, tu as la chance de croiser un nombril espiègle je t'en conjure : prend le en photo et envoie-la moi, je voudrais vraiment savoir à quoi ça ressemble... Face à une si belle admiration, Jenny se retrouve donc dénudée devant monsieur Pompier, qui, bien entendu -on est dans Passion Intense- est superbement membré. Pouf, un orgasme plus tard, ils se quittent et Jenny rentre bien sagement chez elle. Peu de temps après, papa et maman parviennent à convaincre la jeune femme de se rendre à un rendez-vous arrangé avec un mec. Puis elle va rendre visite à son nouvel amant « Scott le pompier » à la caserne -putain, à chaque fois j'ai envie d'écrire Sam le Pompier à la place, je suis une mère de famille lobotomisée les amis-. Là ils papotent un peu et elle apprend que lui aussi vient d'une famille d'immigrés et qu'il connait le poids d'une culture différente du pays dans lequel il vit. Là tu te demandes quelles peuvent être ses origines qui l'obligent à se rebeller contre sa famille ? Et bien ses parents sont -roulements de tambour, oui on a des moyens ici- allemands. Ouais. D'ailleurs à un moment, Scott parle à ses parents du fait qu'il leur faut accepter les autres cultures, et voilà comment il parle de la culture germanique : « Tu sais, papa, de par le monde, il y a des tas de gens qui n'encaissent pas la choucroute, la bière et les culottes de peau, répliqua Scott. Non mais vraiment madame Lyons, sors un peu la tête de ton biiiiip et quitte le monde merveilleux du cliché pourri, merci.

Bref, ils commencent tous les deux à folâtrer gaiement dans un camion de pompier et là on se retrouve dans le même univers parallèle que les films Marc Dorcel : « O mon Dieu ! fit Jenny, à genoux devant lui, les yeux écarquillés. C'est une belle lance que vous avez là monsieur le pompier. » Hélas, trois fois hélas, l'alarme de la caserne retenti au milieu de leurs ébats et ils se séparent.

Jenny se rend alors à son rendez-vous arrangé avec un architecte, Marty. Puis là, madame Lyons, décidément véritable gourou de la subtilité littéraire, sème quelques indices tous pourris pour nous montrer que Marty n'a pas VRAIMENT envie de se marier.

« - Une boîte de sardine cabossée. Alors ça, c'est chou ! Je vais le répéter.

Chou ? Il avait dit Chou ! Combien d'hommes se servent de ce mot là ? »

Puis monsieur l'architecte prend un apéro sans alcool, et là Jenny comprend tout :

Les pièces du puzzle commençaient à se rassembler. Sa manière de s'habiller et de parler, la grâce quasi féminine de ses gestes, le comportement du serveur... Se pourrait-il que Marty soit gay ? Bien sûr, la voie du cliché étant d'une logique à toute épreuve, Marty préfère effectivement les hommes. Alors les jeunes gens décident de sortir ensemble « pour de faux » pour calmer leurs familles respectives et se servir mutuellement d'alibi.

Concernant le couple vedette, Jenny et Scott, tout roule à merveille. le charmant soldat du feu accepte même de réaliser The fantasme de sa partenaire. Là tu trépignes devant tant de suspens érotique ? Calme-toi. C'est le fantasme le plus pourri du monde, le plus cliché surtout : Scott mets ses beaux atours de pompier et fait semblant de sauver Jenny d'un méchant incendie pas beau. Éperdue de reconnaissance, la jeune femme offre alors son corps à son valeureux sauveur.

Entre deux remakes de film X des années 80, Jenny explique à ses copines que ses parents n'accepteraient pas un amoureux blanc. D'ailleurs quand son grand frère avait commis la folie de ramener une blanche à sa famille, cette dernière lui avait mis une telle pression, qu'il avait fini par rompre. Oooooooh un amour impossible, comme c'est.....romantique ? Bref, après que Scott ait refait son spectacle de striptease version claquettes à Jenny, elle accepte à son tour de réaliser un de ses fantasmes. Nous revoilà dans le monde merveilleux du cliché pourri : notre héroïne se retrouve à jouer le rôle d'une geisha. Je pourrais te citer quelques lignes de cette scène sublimement pourrie mais franchement, je n'ai pas la force de relire ce chapitre, même pour tes beaux yeux...

Je vais être sympa pour mes collègues de Babelio qui voudraient lire cet ouvrage et je vais arrêter de tout vous raconter. Tout ce que je peux dire c'est que le fin est à la hauteur du reste : mauvaise. Si ma graaaande critique t'a complétement dissuadé de lire ce bouquin, tu peux toujours aller sur mon blog pour connaître la fin de cette histoire de lance et de geisha.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Elle aimait les peaux bronzées. Sa famille lui recommandait sans cesse de se couvrir et de mettre de la crème solaire - pas par crainte qu'elle attrape un cancer de la peau, non, mais toujours à cause de leur vieille mentalité chinoise : selon eux, c'étaient les basses classes qui vivaient au grand air et s'exposaient au soleil.
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Quand nous arrivons devant un incendie, on commence par examiner la situation. C'est comme à la guerre. Il y a nous, les gentils, et, en face, il y a une sale bête. Alors, on regarde si la bête est forte. On se pose la question : qu'est-ce qu'on peut sauver ? On se bat le mieux possible. Parfois, on sauve tout. Mais, parfois, la bataille est perdue d'avance. Alors, on sauve juste les immeubles voisins.
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Le problème avec les Chinois, poursuivit-elle en continuant de se changer, c'est qu'ils me ressemblent trop. C'est comme si je sortais avec mon frère. On s'entend bien mais ça ne fait pas d'étincelles.
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Parfois les contraires s'attirent. Mais ça ne va pas très loin, en général. Pour une relation à long terme, plus l'on a de choses en commun, mieux ça vaut.
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—       Ça vous arrive souvent de faire l'amour avec les femmes que vous venez de sauver, monsieur le pompier ?
—       Seulement avec celles qui m'ont bien exprimé leur reconnaissance.
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