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Critique de oran


oran
30 septembre 2017
Il lui disait qu'elle était son soleil et sa patrie (...) Elle a bu un whisky et a levé son verre. Il était devant elle et lui disait si gentiment : "Tout est bien ici". Elle se revoyait avec lui sur la plage, ils avaient du soleil plein les yeux et ils riaient... à cet instant, elle a su qu'à nouveau, la vie pouvait recommencer.
... Les dernières phrases qui clôturent ce livre , Camus repose désormais à Lourmarin , et Maria vient de recevoir sa dernière lettre, postée de Cavaillon quelques jours auparavant .... Camus était magnétisé par Maria, Maria a aimé Camus, elle continuera à l'aimer parce que disait-elle "pris dans ses contradictions qu'il était le premier à dénoncer, même dans les moments de diversion sans lesquels aucun homme ne peut subsister, il a employé toute son attention à ne jamais se laisser distraire de cette veine vive qu'il suivait à même la surface de la pierre sans jamais s'en détourner - au risque même parfois de "sembler" perdre de vue - dans le labyrinthe , ou quand le tracé s'enfonçait loin dans la terre - la ligne même à laquelle il s'attachait pour rester fidèle à sa passion de justice et de vérité.

En novembre 2017, devrait , enfin, paraître la Correspondance Camus/Casarès.
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