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Hier en 4161 > est un court récit de science-fiction dont j'ajouterai une note philosophique. C'est une histoire très particulière dans laquelle on ne peut se sentir impliqué. On découvre un récit avec un regard complètement externe ce qui empêche de s'imaginer quelque chose de concret ou encore de s'attacher à quoique ce soit.
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La première partie du livre nous propose de courts chapitres d'époques différentes et très éloignées, sans liens apparents et dans lesquels la conditions des animaux, des plantes mais aussi des humains nous sont exposés. C'est dérangeant mais si on creuse bien, on comprend implicitement qu'il n'y a qu'une ligne directrice : le devenir terrestre et humain. Alors que l'auteur nous offre plus de détails au cours de la seconde partie du récit, ses révélations ont l'effet d'une bombe et on subit alors une finalité à la fois terrifiante et glaçante.
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De son écriture simple et accessible,
Matthieu MOINEAU nous propose un livre dérangeant et difficile à suivre mais que je ne conseille pas d'abandonner. Même si on ne peut s'identifier ou s'attacher, c'est une histoire qui nous concerne tous, bien plus qu'on ne pourrait l'imaginer. Parce qu'elle propose une vision de l'avenir de la Terre et des Hommes.
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Je tiens cependant à préciser que pour être touché par ce texte et passer au delà de sa construction aléatoire et sans point de repère, il faut vraiment faire preuve d'une grande ouverture d'esprit et d'une sensibilité évidente. Si vous vous accrochez, alors vous découvrirez que la réflexion qui suit la lecture est certes conceptuelle et relative, mais qu'elle est surtout encore bien plus terrifiante et déstabilisante que le récit en lui-même.
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