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103 pages
Dalimen (01/03/2015)
4.5/5   2 notes
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique


le début du livre induit en erreur car on pensait que l'on allait lire un véritable roman d'espionnage ou policier.

En reportage en Tunisie, l'auteure prend dans sa voiture un auto-stoppeur dont le comportement étrange la conduit à se demander si elle n'a pas prise en charge un espion…Ce n'était là qu'un chapitre introductif à la description d'un «mal-être» qu'elle va décrire dans le style qui lui appartient.

Elle dénonce l'islamophobie. Elle dénonce l'Eglise catholique de Fance qui l'encourage, après avoir sévi durant des siècles. Elle dénonce l'ignorance, dans la plupart des milieux, des apports de l'Islam à la civilisation… Elle dénonce les niaiseries des journalistes et refuse d'«être Charlie». Elle dénonce le parti pris de Manuel Valls et des hommes politiques opportunistes qui, avec leurs «petites phrases», critiquent l'Islam sans le connaître. Elle dénonce, aussi, le message souvent brouillé dans bien des pays arabes, où l'on enseigne aux élèves un islam sclérosé, manipulé par des imams de service ou rejeté par de «pseudo-intellectuels»…

Sa colère -contre les incompréhensions meutrières- est si vive qu'elle va jusqu'à écrire : «Folle de rage, je brandirais peut-être l'épée comme le Christ et Mohamed, ou une kalachnikov». Sa douleur, on la sent - car c'est une «autre» Fadela que l'on retrouve- est si profonde qu'elle finit (conclusion) dans une sorte de méfiance presque maladive, voyant des espions partout…: «Ils sont partout… Pour diviser et créer le chaos. Revenir et tout recommencer. Avec encore plus de férocité».
Avis : Pamphlet journalistique ? Essai philosophique ? Roman de la vie quotidienne d'une musulmane en pays chrétien ? Non, de simples pensées amères et de nostalgie. Un discours de vérités. Surtout la crainte de voir le monde, notre monde, son monde, arabo-islamique, connaître (il a commencé… Lybie, Syrie, Irak, Yémen, Egypte, Tunisie…) un autre colonialisme.
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Ma première lecture est « la piscine » écrit à Paris en 2015.L'essayiste revient et dénonce dans ce petit ouvrage la vague d'islamophobie qui a envahie la France sous la présidence de Sarkozy, soutenue par Zemour et Finkielkraut sous le slogan « ne touche pas à mon église » ou « cathos réveillons-nous » ; Fadela M'rabet à travers cet ouvrage présente les vraies valeurs de l'islam en donnant des faits historiques loin très loin des valeurs véhiculées par l'état islamique DEACH ;cette même notion (d'état) qu' elle dénonce et reproche aux occidentaux l'emploi « considérer DEACH comme ( un état islamique radical) c'est l'honorer ,c'est être complice de ses mensonges et de ses crimes>>

.Elle poursuit en mettant en évidence le travail colossal de Mohamed Aissaoui dans son livre« l'étoile jaune et le croissant » dans lequel un hommage a été rendu à ces musulmans ces justes(un juste est une personne qui a sauvé les juifs lors de la déportation et de l'holocauste)que l'organisme israélien Yad Yashem avait omis de les citer parmi les 23000 justes.

Je cite : « pourtant, les musulmans ne sont pasresponsables d'holocauste ; des pays arabes ont protégé leurs citoyensjuifs.. » « de nombreux musulmans ont sauvé des juifs et leurs biens. »

Elle enchaîne en relatant le humble rôle de la mosquée de Paris entre 1940-1944 dans la délivrance de faux certificats de conversions et d'offrir refuge aux petits enfants juifs.(voir le documentaire Une résistance oubliée FR3)

.fadela m'rabet termine son essai avec une lecture critique de certain faits historique de l'Algérie post-indépendances ; de ben Bella aux dérives de Boumediene « c'était un avant-goût d'octobre 1988 »dit-elle en parlant de la répression sanglante des étudiants en médecine le 1 novembre 1967 refusant la visite d'Ahmed Taleb Ibrahimi .
Nb : la piscine désigne l'immeuble où se concentraient les services du contre-espionnage à PARIS.Madame Fadela M'rabet a été poussée à l'exil
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les requins ne sont pas seulement sur nos côtes, les vautours dans nos montagnes. Même dans les salons du livre, on les rencontre «(p 101)
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«Dans une société civilisée, avoir le droit de tout dire ne signifie pas qu'on doive dire n'importe quoi» (p 29)
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«Vivre, c'est être agressé et réagir à l'agression» (p 25),
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Vidéo de Fadéla M'Rabet
Fadéla M'Rabet, féministe algérienne de la première heure, est docteur en biologie. A la suite de la publication de La Femme algérienne (Maspero 1965) et de Les Algériennes (Maspero 1967), elle est interdite d'enseignement, de médias et doit quitter l'Algérie. Aujourd'hui Parisienne, elle a été maître de conférences et praticien des hôpitaux à Broussais Hôtel-Dieu. Elle a également publié, en septembre 2008, chez Riveneuve Editions Une enfance singulière et Le Muezzin aux yeux bleus.
Entretien avec Pascal Priestley réalisé au Salon du livre inter national d'Alger (SILA) le 23 septembre 2011
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