Les enfiévrés

'Jai lu Les enfiévrés de Ling Ma mettant en scène Candace une jeune femme américaine qui vit à New York à Manhattan. le roman alterne entre son histoire avant l'épidémie (sa rencontre avec Jonathan, son travail dans une entreprise qui sous traite la fabrication de livres, l'arrivée de ses parents chinois aux Etats Unis) et son quotidien de survivante à la fièvre de Shen qui a décimé une grande partie de la ville et du pays.
Contrairement à Dans la forêt où j'avais trouvé les réflexions autour de "comment vivre quand on n'a plus rien ?" très stimulantes, ici c'est son histoire personnelle, ses racines et sa double culture qui m'ont le plus intéressé.
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Ce premier roman de Ling Ma résonne curieusement avec notre actualité : mondialisation et pandémie.
Candice Chen, jeune américaine d'origine chinoise, coordonne la fabrication de livres dont le papier est fabriqué en Suisse (par une entreprise dont l'activité pollue allègrement les rivières avoisinantes) puis expédié en Chine pour fabriquer des bibles vendues aux États-Unis. Ici pas de virus, ni de Covid19 mais la "fièvre de Shen" originaire de Chine. Elle se propage par les mouvements de marchandises chinoises et se diffuse par inhalation de spores fongiques pour provoquer de fortes fièvres accompagnées de trous de mémoire jusqu'à des pertes de conscience mortelles. Candice va faire partie d'un groupe de quelques personnes qui ne sont pas "enfiévrés" et va vivre la « Fin » (la fin du monde d'avant (l'apparition du virus) et le « Commencement » (la formation de ce groupe de survivants).
Le récit entrecroise plusieurs moments de la vie de Chen : son enfance et sa relation avec sa mère, la fin de ses études et son premier amant, sa vie amoureuse, sa vie professionnelle, et, enfin, sa vie à New York où elle choisit de rester au début de l'épidémie, sa survie avec quelques autres personnes non infectées.
D'après le titre « Les Enfiévrés », je m'attendais à ce que le sujet soit plus l'épidémie et ses conséquences, or on lit la vie de Chen bousculée par l'épidémie. Mais le style (et la traduction) permet une lecture agréable, il y a du rythme, et l'ensemble fait passer un bon moment de lecture. Dernière petite chose : j'aime bien que l'auteur donne une fin à son récit, je suis donc resté sur ma faim. A moins qu'une suite n'arrive... (droits d'adaptation acquis par la chaine HBO

J'ai lu avec un grand intérêt le livre de Ling Ma intitulé "Les enfiévrés". Celui-ci fait écho à l'actualité mondiale dans la mesure où une maladie (la "fièvre de Shen") se répand à partir de la Chine dans quasiment tous les autres pays. Il faut cependant noter que la version originale du livre a été écrite en 2018, c'est-à-dire avant l'épidémie actuelle ! Les personnes atteintes par ce virus (les "enfiévrés") reproduisent à l'infini les mêmes gestes. le personnage principal est une jeune chinoise nommée Candace qui a émigré dans sa jeunesse aux États-Unis. Elle tente de survivre à New York, alors que la ville se vide peu à peu de ses habitants. J'ai beaucoup apprécié la façon dont l'auteure a construit son roman. En effet, le récit n'est pas linéaire : les chapitres consacrés à l'intrigue principale alternent avec ceux qui évoquent le passé de Candace, qu'il s'agisse de son passé proche ou de ses souvenirs d'enfance en Chine. le seul point négatif est la fin que je trouve un peu trop ouverte à mon goût.

Candace Chen et 8 autres sont les seules personnes non atteintes de la fièvre de Shenzen, qui enferme les « malades », les enfiévrés, dans leur routine. Indéfiniment. Mettre la table, manger, débarrasser. Et recommencer. Indéfiniment.
Dans ce roman, deux histoires l'une dans l'autre avec des chapitres alternés entre les deux époques. le virus qui débarque et qui, petit à petit, envahit tout, d'un côté. le virus qui a tout décimé et l'errance des survivants, de l'autre. Candace passe d'une époque à une autre, comme on passerait du présent aux souvenirs.
Une histoire manquant peut-être un peu de « vie », d'énergie, de rythme. Je n'ai pas trouvé ce roman inintéressant mais je ne suis pas non plus tombée sous le charme.