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♫Enfin j'allais pouvoir enfin vous revenir
Avec l'oeil alangui, vague de souvenirs
Et j'étais l'ouragan et la rage de vivre
Et j'étais le torrent et la force de vivre
J'ai aimé, j'ai brûlé, rattrapé mon retard
Que la vie était belle et folle mon histoire
Mais la terre s'est ouverte
Là-bas, quelque part
Mais la terre s'est ouverte
Et le soleil est noir
Des hommes sont murés
Tout là-bas, quelque part
Des hommes sont murés
Et c'est le désespoir
J'ai conjuré le sort, j'ai recherché l'oubli
J'ai refusé la mort, j'ai rejeté l'ennui
Et j'ai serré les poings pour m'ordonner de croire
Que la vie était belle, fascinant le hasard
Qui me menait ici, ailleurs ou autre part
Où la fleur était rouge, où le sable était blond
Où le bruit de la mer était une chanson
Oui, le bruit de la mer était une chanson♫
-Barbara- le soleil noir - 1968 -

----♪----♫----👳‍♂️----🌟----👳‍♂️----♫----♪----
Titre oxymorique, tiré d'un poème vague à l'âme
El Desdichado de Gérard de Nerval :
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la Mélancolie...

Négociant en curiosités, Baldassare !
T'as du sang d'Gênes, t'as vu le Bazar !?
Lutte mais pourquoi est-il parti sitar !?
Fallait pas qu'il s'en aille
C'était même pas son fils, Sabbataï !!?
"Toute famille devrait avoir quelque part sur terre une tour à son nom." p 487
Ordre des choses, tolérance et religions
Devenu exilé sans avoir quitté son pays
Certes guidé par quelque envie,
Pendant que d'autres ont simples lubies...
Le plus simple à Libye où t'as Liban
Aussi Tripoli chez les Ottomans
Trip au Liban à la mode de Khan
Honnête mais sans grande piété
Quête d'une Very Fiable Vérité
Guère Catholiques vs Huguenautiques
Mais non, messie, raison à l'ère éthique
Même en Coran, si Grand qu'il en perd Cent
99 epithètes ou à tribu Heth = Hittites
Jean pose un, Prophétie Apocalyptique
Une ombre à la poursuite d'un ombre !
C'est la peur qui m'fait écrire ces lignes insensées.
Je vais sécher mon encre et ranger mon cahier.
MDCLXVI, les nombres sont au complet !
1666, 11 Septembre ! Mièvre journée !
Amin Maalouf,
nous l'avait pourtant annoncé !!!?
Pas sioniste
mais passionnant 🌟🌟🌟🌟🌟


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Quel fabuleux périple que celui de Baldassare écrit avec un talent de virtuose et une documentation fouillée sur une époque cruelle en même temps que séduisante!

La fin de l'année 1665 annonce l'arrivée prochaine de celle qui va afficher le chiffre de la Bête et donc, peut-être l'Apocalypse. Baldassare, un génois qui vit au Liban, veut à tout pris retrouver un livre qu'il a perdu en acceptant de le vendre, livre qui doit renfermer le centième nom de Dieu qui assure salut et désirs exaucés à ceux qui le prononceraient.

Si l'intrigue est quelque peu cousue de fil blanc, la mise en scène du voyage de Baldassare par Amin Maalouf est remarquable. Il a donné l'idée à son héros de tenir un journal de voyage et celui-ci livre donc les détails du périple, les aventures multiples, mais aussi toutes les perceptions et ressentis de Baldassare. Celui-ci d'ailleurs ne cherche-t-il pas en fait le vrai sens de sa vie?

Ce livre foisonne de personnages, d'intrigues humaines, politiques, amoureuses. Il fait parcourir au lecteur une grande partie de l'Europe de Constantinople à Gênes en passant par Londres et Amsterdam.

L'écriture d'Amin Maalouf est d'une très belle ampleur, elle donne une dimension extraordinaire aux moindres faits, au moindre geste d'amour, à tous les refus et risques qui jalonnent le voyage, elle emporte le lecteur dans un univers passionnant, même si la fin ne répond pas, ainsi que c'est le cas trop souvent dans ce genre d'épopée, à toutes ses attentes.


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1666, l'année de la Bête…
Les gens n'ont plus qu'un mot à la bouche "Apocalypse" et voient dans la date qui approche le signe de la fin des temps. « Son ombre voile les poitrines et les fenêtres des maisons ».
Prédictions, prophéties, présages, augures…chacun interprète les signes et « quand on cherche des signes, on en trouve. Signes manifestes, signes éloquents, signes troublants, tout ce que l'on cherche à démontrer finit par se vérifier».

Quatre mois avant l'année de la Bête, Baldassare Embriaco, Génois d'Orient installé dans la ville libanaise de Gibelet où il tient un commerce prospère de curiosités et de livres rares, voit sa sérénité et sa bonne fortune mises à mal à mesure que s'approche la fin de l'année 1665.
Malgré sa volonté de raison garder, il a vu les choses se précipiter lorsqu'il a fait l'acquisition d'un livre étrange, rare et précieux, un livre légendaire très convoité écrit par un certain Mazandarani, s'intitulant « le Dévoilement du nom caché » ou plus communément « le Centième nom ».
Dans le Coran, sont mentionnés 99 noms de Dieu; le livre de Mazandarani recèlerait en ses pages le nom suprême du Créateur, le Centième nom, un nom « qu'il suffirait de prononcer pour écarter n'importe quel danger et obtenir du Ciel n'importe quelle faveur ».

Ce livre censé apporter le Salut, le marchand l'a eu en sa possession mais il l'a laissé échapper sans avoir pu y jeter un coup d'oeil, le vendant presque malgré lui à un émissaire du roi de France.
Pris de remords, le coeur empli de doutes et de craintes, c'est avec le sentiment d'avoir commis une lourde faute qu'il lui faut impérativement réparer, que Baldassare décide d'entreprendre un long voyage afin de retrouver le livre perdu.
Mais sans doute que la décision d'un tel périple, dont il ne sait s'il se soldera par un échec ou une réussite, est aussi l'occasion pour Baldassare de donner un nouveau sens à sa vie et de fuir une existence terne et étriquée.
Accompagné de ses deux neveux Boumeh et Habib, de son serviteur Hatem et de Marta, une jeune femme passionnément aimée quelques années auparavant, il quitte Gibelet pour une course folle à travers le monde, qu'il consigne au jour le jour dans un journal.
Par terre et par mer, à pied, à dos d'âne ou par bateau, de Constantinople en passant par Amsterdam, Londres, Naples ou Gênes, il parcourt des villes à feu et à sang, des provinces ravagées par la terreur, des contrées saccagées et ruinées par le fléau des intégrismes religieux.
Au gré de ses pérégrinations, vivant mille aventures et mille désillusions, Baldassare témoigne de la folie des hommes lorsque la foi les aveugle et rencontre aussi l'amour à l'heure où il ne l'attendait plus.

Ecrivain nomade, lorsque le lecteur ouvre un livre d'Amin Maalouf, il sait que le voyage, l'exotisme et l'ailleurs seront au rendez-vous. Il y a chez Amin Maalouf un profond désir de briser les frontières que les hommes dressent entre eux, un immense sens du partage, une volonté de créer du lien entre les peuples, entre les terres, entre les langues.
Merveilleux conteur, l'écrivain franco-libanais à qui l'on doit le très beau « Samarcande » ou encore « le rocher de Tanios », sait assouvir notre soif d'imaginaire, notre goût de l'aventure et notre désir de réflexion, par des oeuvres denses, amples et consistantes dans lesquelles les questionnements sur l'homme, les valeurs d'humanisme, les interrogations sur la religion et sur l'identité s'inscrivent étroitement dans la trame fictionnelle.
« le périple de Baldassare » est de cette veine. Ecrit sous forme de journal personnel, il est à la fois roman d'aventures, roman initiatique, roman historique, tout en possédant la saveur d'un conte oriental.
C'est à un long et beau voyage dans les grandes cités du XVIIème siècle que nous convie ici Amin Maalouf, un merveilleux périple entre Orient et Occident, au côté de l'attachant Baldassare Embriaco, homme tolérant et bon, humaniste et grand érudit, témoin de son temps, de la folie, de la bêtise et de la cruauté des hommes.
Baldassare narre son parcours avec les qualités et les défauts des grands hommes ; de son écriture posée et réfléchie, il livre tout sur le papier : ses craintes, ses espoirs, ses amours et ses doutes, la peur irraisonnée qui s'est emparée des hommes ainsi que les misères et les fléaux qui s'abattent sur les pays traversés, la peste qui décime, le feu qui ravage, la religion qui impose, l'obscurantisme qui tue…
La langue d'Amin Maalouf sait tout autant se faire chatoyante ou précise, tumultueuse ou réfléchie, poétique ou lucide pour faire de ce voyage un beau moment de littérature, même si, ici où là, l'on pourra constater quelques petites baisses de régime, mineures au regard de l'ensemble de ce très bel ouvrage.

« le périple de Baldassare » a été également adapté en bande-dessinée. Une BD en trois parties réalisée par Joël Alessandra.
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Jusqu'à présent, Baldassare Embriaco a tranquillement fait prospérer son commerce de livres et d'objets rares à Gibelet au Lyban. Ce riche négociant génois est érudit et son habileté et sa pondération le font passer pour un sage alors qu'il est assailli par le doute et la peur. Dans quatre mois, ce sera l'année de la Bête humaine. 1666. Tant de mauvais présages et même la fin du monde, sont annoncés ! Au début, il se garde de trop y croire mais un jour, le vieil Idriss lui lègue le Centième Nom, le livre de Mazandarani, censé révéler le centième nom du Prophète. Ce livre qu'il a trop vite cédé à un émissaire du Roi de France l'obsède et va enfiévrer sa vie et le mener sur les routes d'Orient et d'Europe pour le retrouver.
Tout au long de son périple, il tient un journal, récit intime, passionnant et sincère, n'hésitant pas à faire part de ses faiblesses et de ses doutes… Baldassare est bien souvent balloté par les évènements qu'il subit… Ses sentiments sont exacerbés par une avalanche de péripéties , on suit avec avidité son récit fourmillant d'informations historiques, religieuses et culturelles.
De Constantinople à Amsterdam en passant par Londres, Naples ou Gênes, sa quête spirituelle se transforme en aventure, il connaît les tourments de l'amour, se lie d'amitiés très diverses dans un contexte de guerre et d'intégrismes religieux particulièrement dangereux.
Baldassare ne sera plus le même à la fin de son voyage, posant ses bagages pour le plus grand regret du lecteur encore sous le charme de ce livre foisonnant d'émotions.

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1665.
Parce qu'il est difficile de renoncer au graal, Baldassare, un riche négociant en curiosités dont les livres rares, se met en route vers Constantinople pour retrouver le livre de Mazandarini consacré au Centième Nom de Dieu (les quatre-vingt-dix-neuf autres étant cités dans le Coran). Livre qui pourrait sauver le monde de l'apocalypse annoncée pour 1666, l'année de la Bête. En effet de nombreux signes ont été décryptés dans divers textes religieux sacrés, et chacun y va de ses croyances, superstitions ou autres savants calculs pour y reconnaître messages ou clés.
A partir du moment où il quitte Gibelet, ce Génois d'Orient va inscrire jour par jour, dans ses cahiers, son voyage qui le mènera bien plus loin que Constantinople et sera semé de biens de péripéties.
Le lecteur le suivra avec grand plaisir car ce voyage se révélera aussi source de questionnements sur les différentes religions, sur les conditions de vie dans les pays traversés, sur le rôle de la femme, sur l'amour, et source aussi d'anecdotes riches en tous genres.
Un vrai bonheur de lecture, un savant mélange d'érudition et de contes des mille et une nuits.

Encore une fois, je reconnais le grand talent d'Amin Maalouf pour conter des histoires extraordinaires dans un scénario très bien construit pour faire coïncider des événements qui n'auraient pas de correspondance sans le savoir des différents calendriers grégorien, hébraïque et orthodoxe, et même y donner à observer le grand incendie de Londres en cette année de 1666.
Un travail d'orfèvre !
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Nous sommes au milieu du 17 siècle l'âge d'or de l'empire Ottoman La tirade de Baldassare le Génois un libraire et négociant en curiosité effectuant un somptueux périple a' travers le bassin méditerranéen de Constantinople de Gênes de Londres a' l'intéressante fouille recherche autrement dit d'un livre cabalistique supposé d'apporter la délivrance au moment même ou' de nombreuses communautés de croyants annoncent la fin du monde .
Depuis de belles lurettes L'homme hésite invariablement entre la science et la magie.la foie et la superstition l'astronomie et l'astrologie .Baldassare le héros de ce récit contemple cet incroyable pugilat entre la raison et la déraison dans son entourage et a' l'intérieur de lui-même Ce roman se dévore goulûment un style très simple avec intensément de citations mais j'ai l'impression que l'épilogue de cette histoire n'a pas révéler tout ses secrets néanmoins un très beau roman de l'ensemble .
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J'ai réalisé en commençant ce livre que, pour des raisons qui m'échappent, je n'avais encore jamais lu de livres de cet auteur. Je savais donc d'autant moins à quoi m'attendre.

Sur la forme d'abord, ce roman se présente comme le journal de voyage de Baldassare. Celui-ci, au fil du périple qui donne son nom au livre, écrit pour lui-même – il code son récit, par mesure de sécurité – les événements qui surviennent. Ainsi, on est au plus près des pensées de ce personnage, même si, parfois, il finit par s'avouer qu'il s'est caché des choses à lui-même… le récit est par nature un petit peu décousu, comme le serait un véritable livre de bord : certains jours, Baldassare ne confie rien à son journal, voire, parfois pendant des semaines entières, et, à d'autres moments, il s'avère particulièrement prolixe.

Sur le fond, j'ai le sentiment, après avoir refermé ce livre, d'avoir réellement accompagné Baldassare, d'avoir partagé avec lui ce voyage. Mais il me semble important de parler, justement, de ce qu'est ce voyage.

Lorsque Baldassar quitte Gibelet, il est bien décidé à tout faire pour rattraper le chevalier Pierre de Marmontel ; celui à qui il a, sans même savoir réellement pourquoi, vendu le livre, avant Constantinople. Son discours est alors tout de sagesse et de raison. le monde n'a aucune raison de disparaître, le voyage doit seulement permettre de rattraper le chevalier… bref, tout est normal, organisé, simple.

Mais rapidement il se révèle être un personnage bien plus complexe. Veuf d'une femme qui l'a rejeté dès le début de son mariage – elle en aimait un autre en secret, mais n'avait pas voix au chapitre dans l'arrangement patrimonial décidé par son père -, il est bien obligé de reconnaître qu'ils n'ont jamais su faire autre chose que se rendre malheureux l'un l'autre. Sans enfant, il n'a finalement qu'une seule raison de vivre, ses affaires et le magasin créé par ses ancêtres arrivés de Gênes.

Et c'est là qu'un parallèle bizarre s'est fait dans ma tête. Baldassare est le Bilbo d'Amin Maalouf ! Ce riche marchand, habitué au confort, et vivant très éloigné des aventures, se retrouve comme par inadvertance lancé dans un périlleux voyage. C'est presque sur un coup de tête qu'il se retrouve dans cette aventure, comme si un mystérieux magicien, cet Evdokime de Moscovie, était venu tracer quelque mystérieux signe cabalistique sur sa porte. Il part presque contre son gré, du moins le croit-il. Et force est de constater qu'il n'a aucune véritable qualité pour cette aventure.

Pourtant, au fil des pages, on ressent chez lui une soif ardente : celle de retrouver un sens. Un sens qu'il cherche dans les livres, ou dans les cartes, ou dans sa capacité à lier des contacts, en bon marchand qu'il est. Mais, alors qu'au départ, il semble véritablement partir contre son gré, il semble progressivement qu'en réalité, il n'a fait que tirer les conséquences de la vacuité de son existence.

Comme Bilbo, il part sans le décider réellement. Et, surtout, en étant convaincu de ne pas être fait pour les aventures. Mais il va devoir se révéler à lui-même. Et accepter, aussi, de laisser à nouveau une place à ses sentiments. Constantinople, Smyrne, Chio, Gênes, Lisbonne, Amsterdam, Londres…

Au bout, il y aura un trésor, qu'il faudra parvenir à extraire du feu et de l'incendie, comme Bilbo qui combat le dragon sous le Mont Solitaire. Puis il sera temps de se retirer, presque comme Bilbo partant vers Valinor. Non sans avoir emmagasiné de la sagesse, comme le montre ces citations :

« À quoi cela me sert-il de scruter l'univers si je ne sais pas voir ce qui est sous mon nez ? »

ou

« Je n'ai pas vraiment choisi de mettre les pieds là où je les ai mis, mais choisit-on jamais vraiment ? »

ou encore

« Mais les songes sont libres de toute maison et de toute convenance, libres de tout serment, libres de toute gratitude. »

Baldassare, à l'occasion de son voyage, redécouvre également la possibilité de l'amour. D'abord auprès de Marta, dont il est amoureux depuis l'enfance, mais qui est mariée à un voyou, disparu depuis des années. Mais suffit-il qu'il le veuille pour que les choses se fassent ? Puis auprès de Bess, lors de son escale londonienne. Mais ne sont-ils pas trop différents l'un de l'autre ? Et, finalement, à Gênes, quand son ami Gregorio Mangiavacca tente de la convaincre d'épouser sa fille, Giacominetta… Mais, s'il l'épouse, est-ce que cela ne risque pas d'être pour de mauvaises raisons ? Bref, Baldassare retrouve les joies, mais également toute la complexité des sentiments humains dont il avait cru s'abstraire.

Dans un Orient où les religions cohabitent mais où les oppositions ne demandent qu'à resurgir, c'est en réalité à un voyage initiatique que Baldassare – et la plume d'Amin Maalouf – nous invite. Alors je ne résiste pas à un dernier extrait :

« La nuit n'ayant apporté aucune solution à mon problème, j'ai voulu apaiser mon angoisse dans la religion. Mais déjà je le regrette un peu. On ne s'improvise pas croyant comme on ne s'improvise pas mécréant. Même le Très-Haut doit être las de mes sautes d'humeur. »

Je ne saurais trop vous conseiller de vous laisser ensorceler par cette écriture pleine de poésie, parfois crissante comme le sable du désert, parfois chatoyante comme le tissu des turbans, parfois torride comme le soleil de l'Orient… et souvent drôle !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Amin Maalouf nous invite à suivre le voyage initiatique de Baldassare Embriaco (à 40 ans tout de même) de Gibelet au Liban à Londres, en passant par gènes dont sa famille est issue. À la poursuite d'n mystérieux livre qui dévoilerait le nom caché de Dieu.
Il traverse une grande parie du Moyen Orient, rencontrant l'amour, les malheurs, l'amitié. Il voit des prodiges, des injustices, l'intolérance et l'ouverture d'esprit. Il découvre comment sont les hommes et les femmes ; il se découvre aussi. Et si ce n'est pas toujours beau, il reste honnête avec lui et va de l'avant. Car finalement ce qui compte ici, ce n'est pas le but, mais bien le voyage. Et même s'il n'en est jamais le maître (il se laisse beaucoup faire), il n'en profite pas moins pour apprendre le plus possible, toujours. Même si la lassitude le guette parfois et qu'il voudrait revenir en arrière. Il reviendra au pays natal, au berceau, plus humble, plus riche en lui-même.
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Lorsqu'un auteur me plaît j'ai la fâcheuse tendance à vouloir tout lire de lui, dans un laps de temps très court. Je me rends compte que ce n'est pas une très bonne idée, avec le périple de Baldassare j'ai frôlé l'overdose. J'ai aimé ce livre mais il m'a moins envoûtée que Léon L'Africain et Samarcande. Je lui reconnais au moins son érudition et je me rends compte du travail qu'il lui a fallut pour écrire cette histoire (six ans).
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J'ai abandonné le périple de Baldassare. Pourtant, de tous les livres que j'ai lus depuis que j'ai appris mon alphabet, ce doit être seulement le troisième dont j'abandonne la lecture. Je n'ai même pas eu envie de voir comment l'histoire se termine en enjambant pages et chapitres à pas de géant comme je le fais quand un livre m'ennuie mais que j'aimerais en connaître la fin.

Pourtant, le périple de Baldassare avait a priori tout pour me plaire : un livre mystérieux, une intrigue se déroulant en Orient, et située dans le passé, qui plus est. Et les critiques des Babelionautes étaient pour la plupart élogieuses.

Ma déception est d'autant plus grande que j'ai du attendre LONGTEMPS pour ouvrir le périple de Baldassare : pour je ne sais quelle raison, ma commande au lieu de prendre les trois semaines/un mois habituels pour arriver en Guadeloupe... a mis cette fois quatre mois !

C'est peu de dire que j'attendais de lire ce livre avec impatience ! Une impatience que je n'ai pas pu réfréner, au point que j'ai ouvert le livre alors que j'en avais destiné la lecture pour les grandes vacances.

Mais je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé le style plat, l'intrigue amorphe et les personnages peu crédibles. J'avais pourtant lu, il y a longtemps, des livres d'Amin Maloouf, et j'en avais gardé un bon souvenir. Tant pis ! On ne trouve pas toujours de quoi donner cinq étoiles !
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