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4,18

sur 369 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je vais pas évoquer la vie de Amine Maalouf qui est immensément connue. Il est l'un des mes préférés, le Naufrage Des Civilisations est ma sixième lecture.
Je vais soulever quelques points :
L'écrivain a nommé beaucoup de dirigeants de divers pays. Pourquoi n'a t'il pas nommé le sanguinaire ARIEL SHARON, le commanditaire de cette maccabre turie dont il a pris part ?
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L'auteur se pose la question sur la cause de lafaillibilité du rôle des USA dans la moralisation et l'organisation du monde et se demande comment serait le même rôle Européen :
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Je réponds qu'avant l'émergence des USA sur le plan international, l'Europe avait été le maître absolu de la planète..
Il faut revenir en arrière pour constater que les rapports internationaux sont gérés par la force et la soumission. le génome humain n'a pas changé bien que les discours soient bien fardés.
À la page 177:
C'est à partir de ma terre natale que les ténèbres ont commencé à se répandre sur le monde. C'est une réalité qu'il faut bien creuser en cherchant les causes aussi.




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«Mes tristesses racontent toutes la même histoire, celle d'une grande espérance qui a fini déçue, trahie, dénaturée ou anéantie.»
A l'automne de sa vie, le célèbre écrivain franco-libanais Amin Maalouf (né en 1949) revient sur le monde des 70 dernières années, qu'il a vécu plus ou moins consciemment, y compris en tant que journaliste. Dès le début de ce livre, il ne cache pas que cela va être une longue complainte, une description de tout ce qui a mal tourné et continue de mal tourner. Il se concentre d'abord sur le monde arabe, et avant tout sur sa patrie bien-aimée, le Liban. Il se souvient avec nostalgie du pacte social laborieusement négocié qui permettait à des personnes de convictions et d'horizons différents d'y vivre ensemble, dans le respect et la reconnaissance de la différence. Ce modèle a été brisé dans les années 1970 et depuis lors, les choses n'ont fait que se dégrader pour le monde arabe et le monde en général.

Maalouf ne s'épargne pas de désigner des boucs émissaires. Il place une responsabilité fondamentale sur le président égyptien Nasser et son nationalisme arabe xénophobe, tombé sans gloire avec la défaite contre Israël en 1967, laissant ainsi la place à l'islamisme réactionnaire pour exprimer la voix des opprimés et des frustrés. Les Palestiniens sont également durement touchés ; leur opportunisme a entraîné le Liban dans un conflit avec Israël, transformant la coexistence en guerre civile sanglante. Les choses se sont détériorées à partir de 1979, lorsque les conservateurs sont arrivés au pouvoir, partout dans le monde, avec comme épigones Thatcher en Angleterre, Reagan aux États-Unis et Khomeiny en Iran. Cela s'est accompagné d'une montée des mouvements identitaires qui montent les gens les uns contre les autres et dénoncent tout sentiment de communauté. Et ainsi Maalouf continue encore et encore, à une vitesse folle dans la descente, craignant les cataclysmes qui nous attendent dans le futur.

J'ai trouvé la première moitié de ce livre assez intéressante et agréable à lire, alors que Malouf se concentrait encore principalement sur le monde arabe. Mais l'accumulation de jérémiades se délectant de nostalgie en deuxième mi-temps, c'était trop pour moi. Maalouf est bien conscient de la noirceur de ses analyses, mais ne voit pas comment mettre un verre plus rose. Grandi avec une croyance ferme dans les valeurs universalistes et laïques d'égalité et de fraternité, il est clairement un homme coincé dans le passé, incapable de proposer des solutions pour aujourd'hui ou demain.
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