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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Essayer de comprendre pourquoi tant de personnes commettent aujourd'hui des crimes au nom de leur identité religieuse, ethnique, nationale ou autre, tel est l'intention d'Amin Maalouf.
(...)
Amin Maalouf garde le content soucis de ne stigmatiser personne, d'apaiser plutôt que d'accuser. À plusieurs reprises, c'est lui même qu'il prend en exemple pour illustrer son propos. Sa volonté de comprendre est animée par un profond désir de paix et une grande sagesse. Ses réflexions dépassionnées pourront alimenter des débats d'autant que beaucoup de ses arguments relèvent du bon sens.

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Ce livre a été écrit en 1998, je le lis en 2013… entre temps, il y a eu le 11 septembre 2001, les conflits internationaux n'ont fait que s'aggraver, les problèmes économiques aussi, et Amin Maalouf pourrait faire un état des lieux de nos jours… que sommes nous devenus ?
Les problèmes d'identité restent les mêmes ou s'accentuent, les banlieues ont encore et encore flambées, et le racisme (élément de « culture internationale ») devient monnaie courante que ce soit au nom de la couleur de peau, de la religion ou de différence d'opinion politique … les anathèmes ont encore de beaux jours.

Je préfère les romans de Maalouf qui me font rêver, et qui malgré tout portent en eux des messages. Cet essai est certes intéressant à plusieurs niveaux, mais il reste le point de vue d'un intellectuel, dont la situation matérielle, sociale est loin de la réalité des ghettos, de ces immigrés de ces rejetés de la société, qui ne sont ni des Maalouf, ni des Zidane, ni des Jamal, et qui ne pouvant sortir la tête du bourbier, s'enfonce davantage dans la délinquance, la misère et la haine.
Et pourtant tout le monde devrait le lire, le jeune révolté ou délinquant de troisième génération, (trois générations et l'on parle toujours d'émigrés) qui apprendrait un peu de cette histoire « verticale » qui fait de lui le dépositaire de valeurs qu'il ignore, et qui se dit beaucoup trop facilement délaissé, pour cette société « horizontale » il apprendrait peut être qu'il faut savoir se battre avec « les mots » plutôt qu'avec le sabre. L'autre « occidental » aussi devrait se pencher sur ce livre, pour essayer de rencontrer ces autres cultures qu'il méprise au nom de sa supériorité proverbiale et factice.
Se remettre en question, essayer de comprendre l'autre mais n'est ce pas utopie, mais utopie consciente que Maalouf veut nous faire partager…. Pour que la mondialisation ne soit pas, demain, la reprise des guerres et des luttes mondialisées….

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Ce livre a quasi 20 ans, il a tout dit. On ne l'a pas assez entendu et la situation s'est encore complexifiée, et compliquée. Pourtant les "solutions" sont simples. Oubliez une identité, vous en avez et êtes plusieurs, vous en êtes riches, pas besoin de s'appauvrir en se bloquant sur une. Ca détruit en plus, au passage, salement.
Donc, hélas, le message n'est pas passé. Réveillons-nous. Vite...
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Le sujet de ce livre, écrit en 1998, reste d'actualité. Amin Maalouf considère la situation pathologique de nos sociétés, divisées par leurs antagonismes internes et externes. Il dénonce l'exacerbation des identités « meurtrières » ou, en tout cas, rejetantes ou agressives. Cette analyse, politiquement correcte, me parait tout à fait juste. Mais elle donne parfois l'impression d'enfoncer des portes ouvertes. de plus, il y a dans les propos de l'auteur un peu trop d'idéalisme et trop peu de préconisations réalistes. Je suis donc resté sur ma faim en refermant ce livre. Pour ma part, je préfère le Amin Maalouf de "Léon l'Africain" ou de "Samarcande".
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Il est des lectures dont on ne sait pas trop quoi penser. Celle-ci me laisse perplexe. Bien entendu, je suis d'accord avec la plupart des propos de l'auteur, qui rappelle que l'identité est multiple, qu'elle ne doit pas se construire en excluant l'autre, qu'elle doit intégrer la diversité et ne pas se braquer sur une seule de ses composantes, que ce soit la religion, la nationalité ou la langue. Mais tout cela me paraît tellement évident, tellement banal, que j'en aurais voulu plus, que j'aurais aimé que l'auteur cesse parfois de chercher l'impossible équilibre de la relativité, qu'il oublie de prendre des pincettes, qu'il ne ménage pas la chèvre et le chou, qu'il affirme une identité moins consensuelle. Son analyse de la mondialisation, qui à la fois unifie autour des Etats-Unis et diversifie notre vision du monde, semble judicieuse, mais elle sonne comme déjà entendue, comme reprenant les clichés habituels. L'identité de l'homme mondialisé reste à créer. Ce petit bouquin n'en est qu'une ébauche.
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c'est un livre qui montre que l'identité est une unité complexe, faite de multiples appartenances. c'est un processus de construction. il montre aussi comment l'identité puisse créer les guerres fratricides: quand on croit que son identité n'est pas un ensemble d'appartenances disparates.
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Lorsqu'on m'en a parlé pour la première fois, c'était accompagné d'une mine ébahie: “Tu ne connais pas? C'est pourtant la base de tout!” Si je trouve le propos légèrement excessif, je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'agit effectivement d'une lecture fondamentale au sens où elle devrait être encouragée dès le plus jeune âge. C'est d'un style ...
Lien : http://toutpeutarriver.wordp..
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En définissant l'identité, l'auteur nous montre toutes les choses qui peuvent nous séparer (langue, religion, couleur, histoire...). En même temps, il nous demande de réfléchir à toutes les composantes de notre identité afin de découvrir qu'il y en a beaucoup, des principales et des secondaires. Mais que si chacun apprécie l'ensemble de ses composantes, il se doit de les comprendre, de les intégrer et ainsi accepter les autres qui partagent ces mêmes composantes. Un livre d'espoir en fin de compte qui donne des clés pour s'apprécier et vivre ensemble. Un livre d'actualité qui n'est pas encore devenu - comme l'espère Amin Maalouf - poussiéreux ; on est encore obligé de parler encore de ça et de trouver des pistes.
La lecture de cet essai est accessible. le style est simple et les exemples évocateurs.
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Une réflexion sur les identités malheureusement un peu légère pour moi. Certes, nous sommes composés d'identités multiples, mais à mon sens l'auteur passe beaucoup trop de temps à le (dé)montrer alors que cela me semble une évidence, et trop peu de temps à indiquer s'il a des pistes pour conforter cette prise de conscience chez d'autres...
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lu en 2021, écrit en 2001 et d'une actualité prégnante. analyse des situations et des sentiments humains, ce livre permet de mettre en perspective les situations auxquelles nous sommes confrontées. il ne donne pas de solutions car malheureusement, si tout le monde avait sa bienveillance, les identités ne seraient pas un problème.
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