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EAN : 9782253051206
376 pages
Le Livre de Poche (01/01/1989)
4.23/5   2063 notes
Résumé :
Samarcande, c'est la Perse d'Omar Khayyam, poète du vin, libre-penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l'ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l'Histoire.
Samarcande, c'est l'Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes. Samarcande, c'est l'aventure d'un manuscrit qui, né au XIe siècle, égaré lors des invasions mon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (148) Voir plus Ajouter une critique
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Samarcande c' est une ville d'Ouzbékistan, à la limite des mondes turcs et persans. le poète persan Omar Khayyam, scientifique et poète y a vécu une partie de sa vie. Dans la première partie de son livre, Amin Maalouf nous fait découvrir la vie de ce poète et l'origine de la création d'un volume mythique de poèmes que Omar a rédigé tout au long de sa vie. On y découvre aussi l'histoire mouvementée de cette contrée au XIe siècle.
Dans la seconde partie c'est la redécouverte de ce manuscrit de la fin du XIXe au début du XX e siècle avec de la même façon l'histoire extrêmement troublée de toute la région.
L'écriture d'Amin Maalouf est toute en délicatesse et en poésie, il sait nous faire découvrir l'âme des personnages de son livre et nous promener dans l'histoire d'une région qui ne nous est en général pas très familière. Et si l'on se prend à réfléchir aux similitudes dans les troubles politiques entre les deux périodes décrites dans ce livre et notre époque qui est toujours aussi mouvementée dans toute cette région, on se dit que la poésie est réellement plus que nécessaire pour tenter d'aider les hommes à surmonter ces épreuves. Pour moi, ce livre y participe car au delà de l'histoire, l'auteur arrive à nous emmener dans une réflexion assez fine sur les hommes, leurs cultures et leur soif de pouvoir. Un très beau livre que je relirai à coup sur.

Lien : http://allectures.blogspot.f..
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Samarcande est avant tout un hommage au poète perse du 11ème siècle Omar Khayyam, dont les célèbres Robâiyât chantent le vin et la contemplation.

La première partie du roman concerne la vie du poète lui-même, et la rédaction de ses quatrains. Bien qu'étant l'un des hommes les plus érudits de son temps, il se tient éloigné des conflits politiques. Il ne peut cependant pas s'en couper complètement : pas toujours très bien vu parmi le peuple à cause de sa conception très personnelle de la religion, il lui faudra toujours un puissant protecteur qui lui permettra de réaliser ses travaux au calme. La vie de Khayyam est également liée aux Assassins, fanatiques religieux qui bouleversent l'équilibre politique de la région en ôtant la vie à plusieurs dirigeants pas assez souples à leur goût.

La seconde partie du livre nous emmène dans l'Iran du 19ème siècle, à la recherche du manuscrit de Khayyam. Pillée à la fois par la Russie et par l'Angleterre, le pays connaît une grande période de trouble, et est déstabilisé à chaque fois qu'il tente de s'émanciper de ses deux « protecteurs ».

Maalouf a toujours le don de nous faire vivre les événements de l'intérieur, quelles que soient la période et la région concernées, expérience d'autant plus intéressante pour un européen qui ne connaît pas grand chose de l'histoire de l'Orient. Agréable à lire, instructif : n'hésitez pas à vous y plonger !
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Je lisais les robaïats d'Omar Khayyam en me disant que ce serait bien quand même d'être moins ignare sur le contexte de son écriture, la Perse du XIème siècle, quand je me suis souvenue qu'Amin Maalouf avait écrit un livre-hommage au poète.
La première partie est biographique. Omar Khayyam n'est pas seulement poète, c'est un éminent filassouf (=philosophe), un astrologue, un mathématicien (c'est de lui que nous vient ce x symbole de l'inconnu sur lequel nous avons tant sué du temps de notre scolaire jeunesse).
S'il côtoie les puissants, Omar Khayyam a peu de goût pour les intrigues, le pouvoir. Il préfère observer les étoiles, boire du vin, écrire des robaïats. C'est bien dommage mais assez fréquent, les plus sympas répugnent à exercer le pouvoir et laissent la place aux plus terribles. Ici le refus de s'engager d'Omar fait le lit de l'implacable et fascinant chef des Assassins, Hassan Sabbah.

Et puis cette machine à remonter le temps qu'est ce roman nous transporte 8 siècles plus tard, et nous nous retrouvons aux côtés de Benjamin Omar Lesage, en quête du manuscrit de Samarcande, écrit de la main du poète.
Benjamin doit son second prénom, et peut-être même la vie à Khayyam: la première fois qu'ils se retrouvent seuls, ses futurs parents, découvrant avec ravissement qu'ils sont tous deux en train de lire les Robaïats, ont la sensation que leurs «lignes de vie venaient de se rejoindre», et c'est entre deux poèmes qu'ils se donnent leur premier baiser.
Son périple dans l'univers oriental est particulièrement intéressant lorsqu'il nous entraîne dans les turbulences politiques de la Perse, nous faisant assister à la brève victoire des démocrates, que le Tsar russe et le gouvernement anglais vont s'empresser de contrer pour préserver leur mainmise sur les richesses du pays.

J'ai aimé le côté instructif et dépaysant, je mourrai moins bête - mais, comme Omar Khayyam le disait bien avant Marion Montaigne, je mourrai quand même.
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Samarcande est un livre en deux parties. La première se passe au 11ème siècle, en Perse. Elle relate la vie d'Omar Khayyam, poète et scientifique. Il a consigné ses poèmes et ses pensées dans un manuscrit qui lui a été volé par Hassan Sabbah, le fondateur de la ligue des Assassins. Le manuscrit a été conservé dans la forteresse d'Alamut, avant de disparaître dans l'incendie qui l'a ravagée deux siècles plus tard.

La deuxième partie se passe à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème. Le personnage principal est Benjamin Lesage, un Américain qui part en Perse à la recherche de ce manuscrit, parce qu'il a entendu dire qu'il a été sauvé des flammes d'Alamut. C'est un personnage de fiction, mais il est plongé au coeur des remous politiques de la Perse de son époque, dont il est une sorte de témoin privilégié auprès de personnages qui ont réellement existé.

J'avais un très bon souvenir d'une première lecture de Samarcande dans les années 1990. Je l'ai donc choisi dans le cadre d'un dîner littéraire sur le thème de la littérature du Moyen-Orient : c'était l'occasion de m'y replonger. Mais je n'ai pas eu la même impression qu'il y a 25 ans... car finalement, à qui peut plaire ce livre ?

Aux amateurs d'histoires avec un petit h et un s à la fin, d'abord. Car il y en a plusieurs : l'histoire de Khayyam et Hassan Sabbah, celle de Khayyam et Djahane, celle de Khayyam et Vartan... l'histoire de Benjamin et Chirine... Et surtout, l'histoire du manuscrit, que j'ai trouvée trouve fascinante. On a très envie de se dire que c'est vrai, que le manuscrit a survécu, et qu'aujourd'hui, il nous attend de nouveau dans un lieu inaccessible mais où on peut rêver qu'il est en sécurité.

Ensuite, il peut plaire aux amateurs d'Histoire, avec un grand H et pas de s à la fin. Parce que plusieurs pans de l'histoire de la Perse (de l'Iran, donc) sont racontés. Il est également beaucoup question d'islam, une religion comme les autres, avec ses décalages entre un dogme supposé et des pratiques qui changent avec les lieux, les époques et l'instrumentalisation politique qui en est éventuellement faite. Il y a notamment des éclaircissements sur les mystérieuses différentes entre Sunnites et Chiites. Plus encore qu'à des amateurs d'Histoire, c'est à des amateurs d'Histoire en tant qu'elle éclaire le présent que s'adresse ce livre.

Par contre, ce n'est pas un livre pour amateurs de profondeur psychologique, dont je fais partie : c'est sans doute ce qui m'a le plus manqué lors de ma deuxième lecture. On n'a pas beaucoup accès aux pensées intimes d'Omar Khayyam. Pourtant, même aujourd'hui, sa position de retrait du monde serait considérée comme originale. Quand Djahane vient le voir avec une question brûlante, un choix politique à faire dont va découler le sort du pays et qui décidera aussi de sa propre survie, il lui propose juste de tout quitter, de laisser les fauves s'entre-tuer et de vivre avec lui d'amour, de vin, de poésie et d'étude. "Un rejeton de sultan turc remplace un autre rejeton, un vizir écarte un vizir, par Dieu, Djahane, comment peux-tu passer les plus belles années de ta vie dans cette cage aux fauves ? Laisse-les s'égorger, tuer et mourir. Le soleil en sera-t-il moins éclatant, le vin en sera-t-il moins suave ? [...] Si tu attaches encore la moindre valeur à notre amour, viens avec moi, Djahane, la table est mise sur la terrasse, un vent léger nous vient des monts Jaunes, dans deux heures nous serons ivres, nous irons nous coucher. Aux servantes je dirai de ne pas nous réveiller quand Ispahan changera de maître". Ô combien me plaisent ces phrases... mais une fois qu'elles sont prononcées et que Djahane fait son choix, on n'en sait pas plus.

Alors si vous êtes différent de moi et que vous êtes soulagé à l'idée qu'on ne vous inflige pas les tourments intérieurs du personnage qui tient ce discours, n'hésitez pas, lisez ce livre. Mais si vous me ressemblez et que ce moment où on n'en sait pas plus, est justement celui où vous trouvez qu'on aurait enfin pu entrer dans le vif du sujet, alors hésitez et peut-être même, passez votre chemin... ou lisez directement les robaÿat d'Omar Khayyam.
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Apres Alamut, j'ai voulu rester dans l'ambiance avec ce Samarcande.

Deux histoires dans ce livre. Differentes, sans grand rapport si ce n'est une meme geographie, deux romans en fait, lies par un fil assez tenu: un manuscrit des quatrains d'Omar Khayyam.


Une premiere partie nous conte la vie du lettre-poete, dans la bouillonnante Perse du XIe siecle, ses amours, ses rapports avec le pouvoir comme avec les dissidents (d'un cote le grand vizir Nizam el Moulk, et face a lui le chef de la secte des Assassins Hassan ibn Sabbah, tous deux deja magistralement portreyes dans Alamut). Il laisse a sa mort un manuscrit de ses quatrains, les Roubaiyat, annote par lui, en mains de Hassan.

Deuxieme partie, deuxieme histoire, un americain feru de la poesie de Khayyam, part au debut du XXe siecle a la recherche de ce manuscrit, et se retrouve mele au renversement d'un Shah, a un essai de democratie, bientot reduit a rien par les puissances internationales (en ce cas, la Russie et l'Angleterre). Et evidemment s'amourache d'une belle princesse.

La premiere partie n'arrive pas a la cheville d'Alamut et la deuxieme n'est pas epoustouflante non plus. Ce n'est pas bien grave, la plume d'Amin Maalouf est assez fluide et la lecture de ce livre peut etre tres agreable.


Qu'est-ce qui m'a gene, alors? Qui a fini par m'irriter? La surenchere d'images en stereo, typees, stereotypees. Ah! “Samarcande, la plus belle face que la Terre ait jamais tournée vers le soleil!” Ah! Et toutes les autres villes, toutes legendaires, aux noms exotiques repetes comme une litanie, Merv, Balkh et Rayy qui n'existent plus, et la docte Nishapour, et Trebizonde, et Kom, et Khomein, et Ahvaz, et le sanctuaire de Shah-Abdoul-Azim. Des noms qui doivent nous transporter, synonymes de souks achalandes grouillants de marchands d'epices et d'ivrognes poursuivis, avec le kalyan qu'on fume en temps de paix, et les pleureurs professionnels, les roze-khwan, en temps plus noirs. Ah! Et les yeux en amande, toujours profonds, des princesses, au dessus de leurs voiles. Enivrement! Ah! le halo romantique des harems mysterieux! La feerie des vers declames sous le ciel etoile du desert! Extase! Je tombe en catalepsie! Maalouf, lui, tombe en plein dans la crevasse, dans le trou orientaliste qu'avait denonce Edward Said. C'est du Pierre Loti cent ans apres, forcement en moins bien. C'est du Tintin au pays de l'or noir. Un orientalisme abusif, trompeur, injuste pour l'Orient comme pour l'Occident, sterile.


Bon, je me suis lache, ca va mieux maintenant. Calme, je peux donc accorder un bon point a Maalouf pour son eclaircissement sur la provenance du nom des Assassins (meme s'il se contredit lui-meme en ce seul paragraphe): “On a accrédité la thèse qu'ils agissaient sous l'effet du haschisch. Marco Polo a popularisé cette idée en Occident ; leurs ennemis dans le monde musulman les ont parfois appelés haschichiyoun, « fumeurs de haschisch », pour les déconsidérer ; certains orientalistes ont cru voir dans ce terme l'origine du mot « assassin » qui est devenu, dans plusieurs langues européennes, synonyme de meurtrier. le mythe des « Assassins » n'en a été que plus terrifiant. La vérité est autre. D'après les textes qui nous sont parvenus d'Alamout, Hassan aimait à appeler ses adeptes Assassiyoun, ceux qui sont fidèles au Assass, au « Fondement » de la foi, et c'est ce mot, mal compris des voyageurs étrangers, qui a semblé avoir des relents de haschisch. […] En dépit d'une tradition tenace et séduisante, il faut se rendre à l'évidence : les Assassins n'avaient pas d'autre drogue qu'une foi sans nuances”. Qui c'etait qui avait dit que la religion est l'opium du peuple?


En definitive, un livre qui se lit facilement. Je m'excite, je m'enerve, mais je concede: ca se laisse lire (pas juste apres Alamut, ne pas refaire mon erreur). Et comme je connais la panacee a mes sautes d'humeur, je lirai d'autres oeuvres de Maalouf.
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Citations et extraits (304) Voir plus Ajouter une citation
Je savais que j'allais pleurer ce soir, mais pas ces larmes amères; je savais que nous allions nous quitter pour un long moment, peut-être pour toujours, mais pas avec ces mots ni avec ces regards.
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Je ne veux pas emporter du plus bel amour que j'aie vécu, le souvenir de ces yeux d'inconnu.
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« Trois amis étaient en promenade sur les hauts plateaux de Perse. Surgit une panthère, toute la férocité du monde était en elle. La panthère observa longuement les trois hommes puis courut vers eux. Le premier était le plus âgé, le plus riche, le plus puissant. Il cria : « Je suis le maître de ces lieux, jamais je ne permettrai à une bête de ravager les terres qui m’appartiennent » il était accompagné de deux chiens de chasse. Il les lâcha sur la panthère, ils purent la mordre, mais elle n’en devient que plus vigoureuse, les assomma, bondit sur leur maître et lui déchira les entrailles. Tel fut le lot de Nizam-el-Molk. Le deuxième se dit : « Je suis un homme de savoir, chacun m’honore et me respecte, pourquoi laisserai-je mon sort se décider entre chiens et panthère ? » il tourna le dos et s’enfuit sans attendre l’issue de combat. Depuis, il a erré de grotte en grotte, de cabane en cabane, persuadé que le fauve était constamment à ses trousses. Tel fit le lot d’Omar Khayyam. Le troisième était homme de croyance. Il s’avança vers la panthère les paumes ouvertes, le regard dominateur, la bouche éloquente. « Soit la bienvenue en ces terres, lui dit-il. Mes compagnons étaient plus riches que moi, tu les as dépouillés, ils étaient plus fiers, tu les as rabaissés. » la bête écoutait, séduite, domptée. Il prit l’ascendant sur elle, il réussit à l’apprivoiser. Depuis, aucune panthère n’ose s’approcher de lui, et les hommes se tiennent à distante. » Quand survient le temps des bouleversements, nul ne peut arrêter son cours, nul ne peut le fuir, quelques-uns parviennent à s’en servir. Mieux que quiconque, Hassan Sabbah a su apprivoiser la férocité du monde. Tout autour de lui, il a semé la peur ; pour se ménager, dans son réduit d’Alamout, un minuscule espace de quiétude. »
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Quel homme n’a jamais transgressé Ta Loi, dis ?
Une vie sans péché, quel goût a-t-elle, dis ?
Si Tu punis le mal que j’ai fait par le mal,
Quelle est la différence entre Toi et moi, dis ?

De temps à autre un homme se dresse en ce monde,
Etale sa fortune et proclame : c’est moi !
Sa gloire vit l’espace d’un rêve fêlé,
Déjà la mort se dresse et proclame : c’est moi !

Goutte d’eau qui tombe et se perd dans la mer,
Grain de poussière qui se fond dans la terre,
Que signifie notre passage en ce monde ?
Un vil insecte a paru, puis disparu.

Omar Khayyam
Cité dans "Samarcande"
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Considérons les Anciens, les Grecs, les Indiens, les musulmans qui m'ont précédé, ils ont écrit abondamment dans toutes ces disciplines. Si je répète ce qu'ils ont dit, mon travail est superflu ; si je les contredis, comme je suis constamment tenté de le faire, d'autres viendront après moi pour me contredire. Que restera-t-il demain des écrits des savants ? Seulement le mal qu'ils ont dit de ceux qui les ont précédés. On se souvient de ce qu'ils ont détruit dans la théorie des autres, mais ce qu'ils échafaudent eux-mêmes sera immanquablement détruit, ridiculisé même par ceux qui viendront après. Telle est la loi de la science ; la poésie ne connaît pas pareille loi, elle ne nie jamais ce qui l'a précédée et n'est jamais niée par ce qui la suit, elle traverse les siècles en toute quiétude. C'est pour cela que j'écris mes robaïyat. Sais-tu ce qui me fascine dans les sciences ? C'est que j'y trouve la poésie suprême : dans les mathématiques, le grisant vertige des nombres ; avec l'astronomie, l'énigmatique murmure de l'univers. Mais de grâce, qu'on ne me parle pas de vérité !
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