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Keleana tome 2 sur 9
EAN : 9782732495583
512 pages
La Martinière Jeunesse (24/09/2020)
4.32/5   1134 notes
Résumé :
Pour échapper au bagne, Keleana est devenue le champion du roi d'Adarlan. Loin d'être loyale à la couronne, elle doit pourtant aider le tyran à éliminer ses ennemis. Mais elle a beau avoir été l'assassineuse la plus redoutable du continent, Keleana refuse de tuer aveuglément et doit ruser pour simuler la mort de ses cibles.

Si son stratagème est découvert, le roi se vengera sur Chaol et Nehemia...

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Critiques, Analyses et Avis (162) Voir plus Ajouter une critique
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Ayant adoré le premier tome de Keleana, je me suis jetée sur le second dans la foulée. L'univers est tellement riche et on arrive à deviner tout le potentiel qui s'offre aux lecteurs avec cette saga que j'y place pas mal d'espoir. Et que je n'hésite pas à enchaîner mes lectures (ce qui est assez rare). J'espère donc sincèrement que La Martinière jeunesse poussera cette fois-ci la traduction jusqu'au dernier tome !

Comme ma note l'indique, j'ai passé un excellent moment avec La reine sans couronne, même si, à un moment donné, j'ai eu assez peur. Dans le sens où trois événements m'ont particulièrement fait grincer des dents… Et je voyais déjà mon attachement pour cette saga fondre comme neige au soleil… Mais fort heureusement, la seconde partie a redressé considérablement la barre.

Point numéro un : Sarah J. Maas se montre sadique en nous faisant entrevoir de vrais moments de bonheur, pour ensuite tout faire exploser aux visages de nos héros. Et je déteste cela au plus haut point… C'est un peu comme tendre une friandise à un enfant et ensuite lui arracher des mains… Point numéro deux : Forcer un héros à embrasser sa destinée. Et de façon plutôt violente (on ne parle pas d'un petit coup de pouce là). Point numéro trois : Forcer un personnage à précipiter sa mort pour donner de l'appui au point deux. Pour moi, c'est du suicide, gratuit en un sens qui ne glorifie en rien ce « sacrifice ». Après tout cela, j'étais vraiment très mitigée. J'avais du mal à me dire que Sarah J. Maas allait parvenir à me reconquérir. Et pourtant, elle y est parvenue.

Je pense que cela est en grande partie dû au fait qu'elle arrive à expliquer ses choix et à faire en sorte qu'ils prennent tout leur sens par la suite. Je n'apprécie toujours pas ce qu'il s'est passé, mais je comprends pourquoi nos héros devaient passer par ces événements. On ne fait pas toujours ce que l'on veut, après tout, dans la vie, et parfois on doit subir pour pouvoir aller de l'avant. Il y a aussi dans la seconde partie plus d'actions et de révélations. le rythme est plus soutenu et il y a également un vrai tournant, notamment pour Kaleana et Dorian. On connaît enfin les secrets des protagonistes principaux et le fil conducteur est maintenant bien plus défini. de quoi asseoir réellement l'histoire globale de la saga.

Côté personnage. Parlons de ce qui fâche en premier : Nehemia. J'aime pourtant beaucoup le personnage, mais à avoir autant de secrets, à se la jouer martyr et à traiter de lâche ses proches parce qu'ils ne veulent pas risquer leur vie et celles de leurs proches… La jeune princesse trop idéaliste se perd dans sa quête et devient antipathique à certains moments… Keleana n'est pas un personnage que je dirais constant. On sait que psychologiquement, elle est brisée, et que l'on peut s'attendre à tout. C'est une facette de sa personnalité que je trouve intéressante. Mais Sarah J. Maas, quelques fois, n'est pas forcément cohérente avec la réputation qu'elle a donnée à son héroïne. Je pense à toutes ces petites erreurs, cette impétuosité. Keleana a vraiment une chance incroyable selon moi, car malgré ses très nombreux talents, j'ai dû mal à concevoir qu'elle ait pu survivre aussi longtemps en faisant ce métier, sans cette bonne fortune effrontée.

Les garçons sont assez constants. Ce qui n'est pas du tout péjoratif. Ils restent tous les deux dans la lignée de leur personnalité, si je puis dire. Ce qui est très positif quand on voit combien Kaleana est difficile à gérer. Ils restent cependant « trop mignons » pour l'instant à mon goût. J'attends de voir ce qu'ils vont devenir par la suite vis-à-vis des derniers événements, car franchement, ils ont chacun un grand potentiel, qui est à peine effleuré.

La fin de la reine sans couronne annonce de grands changements et je trouve cela autant palpitant qu'effrayant. La séparation qui a lieu peut autant profiter à nos héros que les mettre en danger. Mais elle annonce également des découvertes qui pourraient être fort intéressantes.
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Un très bon tome beaucoup plus complet, prenant et original qui surpasse de loin le premier.
J'ai beaucoup aimé le rythme de l'histoire qui était plus dynamique et l'intrigue était beaucoup plus intéressant. Alors que j'ai trouvé le premier tome très introductif car il ne se passait pas grand chose, ici j'ai l'impression que l'histoire commence enfin.
Il n'est plus question de tournois et de champion, mais plutôt d'énigme et de recherche de la vérité qui pourrait tout bouleverser.

C'est un tome où on apprend un peu plus sur l'univers dans laquelle évolue nos personnages. En effet j'avais trouvé les descriptions un peu vague dans le premier tome mais ici on a une description plus travaillée qui nous permet de mieux comprendre l'histoire.

On en apprend également plus sur nos personnages et notamment sur le passé de Keleana qui devenait de plus en plus évident.
Alors que je l'avait trouvé plutôt passif dans le premier tome, on l'a retrouve plus actif et maîtresse de ses choix dans ce tome . Elle colle beaucoup plus à la réputation qu'elle s'était faite, celle de l'assassineuse d'Adarlan.

C'est un tome vraiment très prenant et qui nous fait ressentir différentes émotions. En bref je suis totalement conquise.
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[LU EN VO]

Je me demande toujours comment Celaena a obtenu ce titre de "meilleure assassin du royaume" vu à quel point elle est nulle et cruche.

Les héroïnes de cette auteure sont les exemples parfaits des fausses "héroïnes fortes/badass et féministes" qui ne sont, en réalité, que des pestes stupides et misogynes.

Comme dans le tome 1, Celaena prend de haut et rabaisse constamment les autres femmes. En plus de Celaena, Sarah J. Maas fait aussi rabaisser les femmes par Dorian, afin de montrer à quel point toutes les femmes sont des êtres pitoyables sauf Celaena, l'exception.
Dans tous ses livres, Sarah J. Maas présente sa profonde misogynie comme du féminisme... C'est affligeant.
À chaque fois que j'ouvre un livre de cette auteure, je reste abasourdie devant l'étendue de sa misogynie.

Ce tome est sensiblement une copie du tome 1.
Celaena ne fait pas grand-chose à part se plaindre, avoir pleins de mecs à ses pieds, faire des caprices, manger des gâteaux et boire du thé allongée dans son lit ou un divan, cracher sur les femmes, penser à quel point les hommes sont beaux, penser à ... Il ne se passe rien d'autre (jusqu'à un certain évènement).

Dans ce tome aussi, Celaena rougit pour tout et rien. "Oh la la, j'ai ronflé pendant que je dormais et Chaol m'a entendue ?! C'est trop embarrassant !" (Ce n'est pas une vraie citation, j'avoue avoir la flemme d'aller chercher ce moment précis dans le livre donc c'est ma réinterprétation de ce passage.)

Celaena est IGNOBLE avec Nehemia, elle la traite extrêmement mal du début à la fin. Celaena la traite comme si Nehemia était sa bonne, là uniquement pour la servir et lui tenir compagnie lorsqu'elle n'a personne d'autre.
(Et on essaye de me faire croire qu'elles sont "meilleures amies" ?!)
Celaena passe les 3/4 de son temps libre avec Chaol et délaisse sa soi-disant "meilleure amie". Nehemia qui n'a aucun autre ami hormis Celaena, qui est en train d'assister impuissante à l'éradication de son peuple et donc qui a besoin d'être entourée, mais Celaena n'en a rien à foutre et ne lui témoigne aucun soutien. Clairement, Nehemia est seule et isolée, dans un pays étranger, encerclée d'ennemis, sa famille est en danger de mort, son peuple se fait exterminer et réduire en esclavage sans qu'elle ne puisse rien faire et celle qui prétend être sa meilleure amie la remballe à chaque fois qu'elle veut lui parler de ce que subit son peuple, refuse catégoriquement de l'aider, lui parle mal et préfère plutôt que de la soutenir.

Celaena se montre ultra condescendante envers Nehemia, elle traite Nehemia comme si elle était une idiote qui ne connaît rien à rien tandis qu'elle saurait tout. Celaena traite Nehemia comme une enfant qui fait des caprices et à qui il faut apprendre la vie.
Dès que Nehemia commence à lui parler de son peuple qui se fait massacrer et réduire en esclavage, Celaena change de sujet. Elle s'en fout royalement.
À un moment, Celaena se moque d'elle alors que Nehemia lui parle de sujets sérieux, Celaena se moque d'elle alors que Nehemia a des raisons valables de lui en vouloir.

Le peuple de Nehemia se fait exterminer, Nehemia supplie Celaena de l'aider, mais Celaena n'en à rien à foutre et l'envoie bouler à chaque fois, trop occupée à .
Quand Nehemia demande à Celaena de lui dire les prochains coups du roi si elle apprend quoi que ce soit à ce sujet— afin de pouvoir agir en amont, contrecarrer ses plans et ainsi protéger son peuple— Celaena lui dit qu'elle "verra ce qu'elle peut faire" mais il est écrit qu'elle ment, qu'elle ne veut rien apprendre sur les projets du roi et que même si elle savait elle ne dirait rien.
(«"If you learn anything...," Nehemia began. "I'll see what I can do," Celaena lied. She wasn't even sure if she truly wanted to know what the king was up to— let alone share that information with anyone else.»)
Nehemia demande à plusieurs reprises de l'aide à Celaena pour sauver son peuple et Celaena l'envoie balader à chaque fois et refuse ne serait-ce que d'essayer de l'aider alors que Nehemia est toujours là pour aider et servir Celaena.

Celaena se dit que si Nehemia est "assez stupide/folle/insensée pour penser à lancer une rébellion alors elle resterait suffisamment loin de Nehemia jusqu'à ce qu'elle revienne à la raison" («if the princess was foolish enough to think of starting a rebellion... She'd stay well enough away from Nehemia until she came to her senses»). Donc, Celaena insulte sa "meilleure amie" et l'abandonne complètement, au moment où elle aurait le plus besoin d'être entourée et soutenue, car Nehemia souhaite tout tenter pour essayer de sauver les siens (dont sa famille) de l'extermination et de l'esclavage...
La seule chose qui chagrine Celaena quant au fait qu'elles ne se parlent plus après qu'elle ait dit des choses affreuses à Nehemia, c'est que du coup elle ne pourra pas passer la porte secrète qu'elle a trouvé car elle a besoin des connaissances de Nehemia sur les "Wyrdmarks". (Mais elles sont "meilleures amies", paraît-il...)

Par contre, dès que , Celaena change radicalement de discours. Nehemia n'est plus "folle", "stupide", "insensée", ignorante ou quoi que ce soit dans ce genre, non, Nehemia était en fait "courageuse", "merveilleuse" («...she had been all that was good and brave and wonderful.»), Celaena "l'adorait", elles étaient comme "deux âmes jumelles qui s'étaient enfin trouvées" («Celaena had adored Nehemia from the moment she'd laid eyes on her, like they were twin souls who had at last found each other.»)... On se fout de notre gueule.

Deux phrases dites à Nehemia par Celaena :
- « You're tired and upset» (alors que Nehemia lui parle d'une chose importante)
Je trouve cette phrase infantilisante.

- « When your people are lying dead around you, don't come crying to me.»
Qui n'a jamais dit à sa meilleure amie "quand tu te retrouveras entourée des cadavres de ton peuple, tu ne viendras pas pleurer" ? C'est TeLlEmEnT un truc qu'on dit à sa meilleure amie !

Évidemment, Sarah J. Maas utilise pour faire plaindre Celaena... PaUvRe Celaena ne mange plus, prend des sédatifs, ne parle plus, ne sort plus de son lit, s'autoflagelle et blablabla... Nehemia et tout ce qu'elle a vécu ? On s'en fout !


(«... she shoved a bag of gold into Philippa's hands and told her to go buy some new clothes.»)


Celaena gâche la relation de Dorian et Chaol, elle les monte l'un contre l'autre. Elle détruit leur relation puis dit qu'elle ne veut pas gâcher leur amitié alors qu'elle fait tout en ce sens.

Nehemia est le seul personnage un tant soit peu sensé dans cette histoire. Même si elle reste bête. Faire amie-amie avec une assassin et ensuite se dire dégoûtée du fait qu'elle assassine des gens... (ceci dit, je n'oublie pas qui est l'auteure derrière cette histoire)

Pourquoi Celaena utilise-t-elle son faux nom (Lillian), utilisé dans le tome 1 pour cacher qu'en réalité elle est une assassin, alors qu'elle dit à ces mêmes personnes qu'elle est l'assassin attitrée du roi ? Ça n'a aucun sens, à mes yeux.

Celaena est tellement stupide que ça m'a donné des envies de meurtre. (quand elle se met à passer sa main sur des cages alors qu'elle ne sait même pas ce qu'il y a dedans... et Chaol doit intervenir pour l'en éloigner)
Celaena fait des trucs très étranges et malaisants. Parfois, c'était trop ridicule pour moi (quand elle se met à "cracher" comme un chat...), j'étais partagée entre rire ou m'arracher les yeux.
Elle a aussi des comportements illogiques.

, Celaena découvre que Nehemia lui a menti et caché des choses et Celaena s'énerve contre elle... alors que Celaena a menti et caché des choses à Nehemia.
(Suis-je étonnée que l'héroïne de Sarah J. Maas soit une grosse hypocrite ? Pas le moins du monde.)

La "meilleure assassin d'Adarlan" a failli se faire tuer en combattant un petit homme quarantenaire qui n'est ni un assassin ni un quelconque combattant, juste un noble.
La "meilleure assassin d'Adarlan" se cache derrière cet incapable de Chaol quand elle voit une sorcière.
La "meilleure assassin d'Adarlan" ne détecte pas l'arrivée d'un homme, qui est un courtisan avec un entraînement d'assassin inférieur à elle, dans son dos.
La "meilleure assassin d'Adarlan" se fait mettre au sol plusieurs fois d'affilée par le capitaine de la garde le plus nul au monde (aka Chaol).

Celaena est encore plus Mary-Sue-esque que dans le tome précédent. En plus d'avoir un passé trop DaRk et tragique, avoir subi un super entraînement de-la-mort-qui-tue, être devenue la très célèbre et redoutée "Assassin d'Adarlan" à 17 ans, avoir été esclave, être tellement magnifique que tous les hommes sont à ses pieds et toutes les femmes la jalousent, avoir des yeux originaux (turquoise cerclé d'or), avoir des pouvoirs, savoir parler plusieurs langues, être l'"élue", être la descendante d'une déesse... nous apprenons (sans grande surprise) dans ce tome que
(Aussi, je n'avais pas fait le lien la dernière fois mais Celaena est une blonde aux yeux bleus... comme Sarah J. Maas.)

Je ne comprends toujours pas comment un individu aussi incompétent que Chaol a pu devenir Capitaine de la garde royale. C'est ridicule.
Il se fait kidnapper très facilement. Il ne sert à rien.


Le Grand Vilain Méchant roi est toujours aussi nul.

Les personnages sont toujours aussi plats et les relations superficielles.





(Je me doute que, si l'auteure a fait ce choix insensé, c'était uniquement pour ENCORE faire plaindre Celaena et lui offrir cette scène inutile et très gênante où elle chante à la lune dans sa jolie robe et son voile ainsi que pouvoir nous rabâcher que Celaena est magnifique par le biais du mec qui passait par là et qui l'admire au loin...)

« So she'd taken every weapon she could fit onto her, including Chaol's sword, which was strapped across her back with a second sword of her own, the two hilts within easy reach over her shoulders.»
Il suffit de faire une simple recherche pour apprendre qu'il est physiologiquement impossible de dégainer une épée moyennement longue (mais aussi une épée classique) d'un fourreau dorsal si la hauteur du fourreau permet la saisie de la poignée par-dessus l'épaule comme décrit ici (à moins d'avoir des bras plus long que la normale).
Pour que ça soit faisable, il faudrait que la lame soit particulièrement courte mais même ainsi, ça reste une mauvaise idée. Dégainer une épée de cette façon ne serait ni facile ni rapide et donc si la personne a besoin de rapidement sortir une épée, elle ne le pourra pas, sans parler de comment rengainer l'arme.
Celaena sort les épées de leurs fourreaux très vite et très facilement, en plein combat.

Plus tard, elle a encore une fois une épée dans son dos. En plus, il est précisé que la lame est longue alors qu'elle la dégaine.
« Still she approached, and the sword at her back whined as she drew it. The moonlight glinted off the long blade.»
Et ensuite, elle rengaine son épée tout aussi facilement.
Ce. n'est. pas. possible.

À un moment, Celaena est enchainée. Il est écrit que ses bras sont dans son dos et qu'une chaîne entrave ses poignets. Puis, ça parle de son super-entraînement-de-la-mort-qui-tue avec son maître et que, donc, elle se libère très vite et très facilement... C'est tout.

«She'd been called Adarlan's Assassin for a reason. Dramatic entrances were practically her art form.»
Elle est appelée "L'Assassin d'Adarlan" car elle fait des entrées dramatiques où tout le monde la regarde ?!
Je pensais que si une personne est tellement redoutée qu'elle est surnommée "L'Assassin d'Adarlan", que c'est parce qu'elle assassine des gens (discrètement) et qu'elle est douée pour ça... Visiblement, chez Sarah J. Maas, non.

D'ailleurs, Celaena n'a rien d'une assassin. Je ne comprends pas pourquoi l'auteure a fait d'elle une assassin alors que son personnage n'est rien d'autre qu'un chevalier blanc cliché, qui refuse de tuer des innocents, qui est répugné par les assassins et les meurtriers (alors qu'elle passe son temps à se vanter d'être une super assassin, mais bref) etc... C'est tellement stupide.

«Chaol's blood roared through him...»
Je ne crois pas que le sang "rugisse"...

«...his teeth sang.»
C'est donc à partir de ce livre que les dents des personnages de Sarah J. Maas se mettent à chanter.

J'ai lu ce tome 2 juste après le tome 2 d'ACOTAR et, finalement, je pense qu'elle écrivait un peu moins mal avant, quand elle écrivait sa saga Throne of Glass.
Il y a des TONNES et des TONNES de répétitions (peut-être un chouïa moins que dans ACOTAR) c'est insupportable, elle n'a jamais eu de vocabulaire, des tirets cadratins et des points de suspension partout, des phrases mal écrites, maladroites et ridicules... mais il y a un peu moins de phrases qui ne veulent rien dire.
C'est extrêmement mal écrit mais ça reste moins horrible que sa saga ACOTAR.
Elle défie la logique : plus elle écrit, plus son écriture est mauvaise. C'est incroyable.

"She shoved the questions down, down, down", "walking down, down, down", "Of course, of course, of course.", "waiting-waiting-waiting", "slowing, slowing, slowing the world down", "up and up and up she climbed", "reaching high, high, high—so high", "darkened, darkened, darkened".
Je ne cite pas tous les moments où elle le fait sinon ça serait trop long. Ça y est tellement de fois. Je ne comprends pas pourquoi elle écrit des trucs comme ça. C'est laid, c'est lourd et c'est inutile. Elle en met partout, c'est terrible. Si elle n'en avait mis qu'un peu, aux moments opportuns, ça pourrait donner un style sympa, mais là il y en a vraiment partout, tout le temps.

Évidemment, il y a beaucoup de scènes et de phrases mélodramatiques ou sans aucun sens.

Pour le personnage de Nehemia, Sarah J. Maas utilise un trope raciste : le N*gre/Noir Magique (The Magical N*gro).

Le Noir Magique est un personnage noir (généralement le seul de l'histoire), doté d'une sagesse naturelle, de pouvoirs magiques, qui joue le rôle de partenaire du protagoniste blanc et qui ferait tout pour lui quitte à se sacrifier.
Il est altruiste, fait toujours passer les intérêts des autres avant les siens et ne désire aucune gloire pour lui-même. Il veut juste aider ceux qui en ont besoin. le seul but du Noir Magique est d'aider le protagoniste blanc (dans sa quête, à "atteindre son plein potentiel", à "accomplir sa destinée"...), le servir et le guider.

Si ce personnage est une femme, elle est aussi presque toujours audacieuse, avec de la répartie.
(Un exemple de ce trope : Conall dans Maléfique 2.)

Nehemia y correspond en tout point.
Elle est le seul personnage noir de l'histoire, elle est dotée d'une certaine sagesse, elle a des pouvoirs magiques et elle est la "meilleure amie" de l'héroïne blanche. Nehemia ferait tout pour Celaena, quitte à se sacrifier. Depuis le tome 1, Nehemia ne fait qu'aider, servir et guider Celaena, même si cette dernière la traite comme une moins-que-rien. Quand Nehemia demande de l'aide à Celaena, celle-ci la refoule à chaque fois mais Nehemia est toujours prête à aider et servir l'héroïne. Nehemia est une jeune femme (relativement) audacieuse, avec de la répartie.
Nehemia est altruiste, fait constamment passer les autres avant elle-même et elle ne désire aucune gloire. Elle veut juste aider tous ceux qui en ont besoin (même à son propre détriment). Elle est à Adarlan pour aider son peuple, mais on la voit aussi (surtout) aider Celaena et même un peu Dorian.





En plus de l'utilisation de ce trope raciste, l'auteure a l'air de se diriger vers un autre trope raciste (avec Celaena) : le trope du Sauveur Blanc (White Savior).

En plus d'être aussi mal écrit, vide et misogyne que le premier tome, ce livre contient aussi des aspects racistes.
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Nous avions laissé Keleana victorieuse du tournoi, devenue champion du roi après de nombreuses aventures aussi étourdissantes que dangereuses. Après ses flirts successifs avec le prince Dorian, et le désir qu'elle suscite chez le capitaine de la garde royale, Chaol, Keleana est prête pour une nouvelle vie.
Bien que ce premier tome clôturait ce premier épisode de l'intrigue la fin nous laissait aussi quelques questions en suspens et pas mal d'hypothèses quant à la suite.

La suite fut à la hauteur d'un premier tome déjà très réussit. Pas une minute de répit, un récit rythmé, peut être encore plus captivant que le premier, car certainement moins léger notamment concernant les élans amoureux de nos trois compères. Un récit bien plus sombre, mettant en avant des intrigues fantasy à l'état pur où tyran, magie et pouvoirs prennent le devant de la scène.

Ainsi, les 150 premières pages me sont apparues assez tranquilles. Keleana s'installe dans un certain confort au château, avec ses petites habitudes, elle remplit son rôle de champion du roi, et répond aux ordres de ce dernier en contournant quelque peu son autorité. Elle est toujours aussi vive et curieuse, mais se montre de moins en moins rebelle.
Le triangle amoureux qui se dévoilait dans le premier tome est toujours présent. Dorian et Chaol n'ont de cesse de retenir leur désir pour cette insaisissable jeune femme. Mais très vite, comme elle l'avait annoncé à la fin du premier tome, keleana affirme son choix et se détourne du prince royal. Ces 150 premières pages sont donc, je le disais, plus légères, mettant en lumière les sentiments des trois héros. Les élans du coeur de ces derniers. Chaol en tant que garde irréprochable et loyal se retient de lui sauter dessus, Dorian, lui, tente de contenir sa jalousie, et keleana papillonne presque insouciante aux tourments de ces deux hommes.

Sauf que très vite, une intrigue plus profonde se met en place. Si bien que, petit à petit, nous sommes pris dans une spirale d'action, de rebondissements, de révélations, les unes plus intenses que les autres. Effectivement, le roi d'Adarlan est toujours aussi tyrannique, ses manigances se révèlent encore plus terribles qu'elles n'y paraissent, sa soif de pouvoir inquiète. Dans ce contexte Keleana semble toute désignée pour lui barrer la route. Un rôle qu'elle ne veut pourtant pas endosser, elle n'a que 18 ans. Elle a déjà trop souffert, elle découvre un certain confort, des émotions nouvelles, commence enfin à goûter à un peu de bonheur égoïste. Sauf que, lorsqu'on est une héroïne de sa trempe on ne peut échapper à son destin... Surtout qu'Elena, le fantôme de l'antique reine fae veille sur elle.

Je n'ai pu lâcher le roman avant la dernière page. Une dernière page qui nous laisse avec le coeur bien lourd d'abandonner ainsi des personnages pour le moins attachants, et une très forte envie d'avoir le tome 3 sous peu ! Si les 150 premières pages m'étaient apparues tranquilles, les 350 suivantes ne furent que tourbillon d'action et d'émotions en tous genres.

Bref, un second tome qui donne un nouveau souffle à cette série fantasy young-adult qui n'a rien de léger. Si le premier tome s'était montré assez drôle avec une héroïne qui usait des épées autant que des répliques, ici, le ton y est plus sombre. Moins d'humour, mais beaucoup d'émotion et de tension qui nous embarquent dans un récit plus profond.
La plume de Sarah J. Maas est impeccable. Ni trop simple ni trop complexe. Un récit qui se laisse lire, engloutir, savourer. En un clin d'oeil, les quelques 500 pages se sont retrouvées terminées pour mon plus grand bonheur et la grande frustration de ne pas avoir la suite sous la main.

Avec tout ce que laisse prévoir ce tome comme questions à résoudre, je doute que la série s'achève à 3 volets. Si c'est le cas, le troisième tome risque d'être très intense...

Un second tome, pour ma part, encore meilleur que le premier, un super coup de coeur !
Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Il me manquait un troisième roman pour le challenge LTGWE… Et je dois avouer ne pas avoir cherché longtemps quel ouvrage j'allais prendre dans ma PAL ! En effet, le premier tome de Keleana avait, certes, quelques défauts, cependant j'avais passé un bon moment et souhaitais connaître la suite. « La reine sans couronne » s'est donc rapidement imposé dans mon choix. Je ne le regrette pas, car cet opus est encore meilleur que son prédécesseur ! Il y a davantage d'action, c'est plus sombre et sanglant, les révélations sont plus nombreuses et il y a moins de romance avec un triangle amoureux (à noter que l'histoire d'amour prend quand même de la place). de nouveaux personnages ont fait leur entrée dans l'intrigue : Morton, une poignée de porte à la langue acerbe qui m'a amusée, Baba Jambes-Jaunes, une sorcière intéressante dont la rencontre aura sans doute des conséquences et Archer, un gigolo que la belle meurtrière devrait tuer. Ce sont des individus qui ont une part d'ombre et de lumière dont les actions ou les paroles vont fortement influer sur le scénario. J'ai donc grandement apprécié leur présence.

Bien évidemment, j'ai également pris plaisir à retrouver Keleana, Chaol, Nehemia et Dorian qui, hélas, est assez en retrait dans ce second tome, notamment dans la première moitié du roman. C'est presque étrange comme choix : dans le premier tome, le prince était omniprésent presque aux dépens de Chaol et là, c'est l'inverse. Dans un sens, ce n'est pas plus mal, car j'ai toujours préféré Chaol. Il est plus tendre, humble, fort, protecteur et fait toujours dans l'humour. de plus, les scènes où on le voit avec Keleana sont tout simplement attendrissantes ! J'aime beaucoup celle de son anniversaire… C'était mignon comme tout ! Par ailleurs, Nehemia était un personnage à la fois trouble et intéressant dans « La prisonnière ». Ici, elle le sera davantage ! Protagoniste clef dans l'intrigue, elle va réellement influer sur le caractère de l'héroïne et va provoquer une multitude de questions du côté du lecteur.

Si le début mélange moments de calme, enquête, combats/assassinats et badinage, il va y avoir une véritable scission à la moitié du livre. Dès lors, tout va devenir plus sombre, vengeresse et inquiétante. Keleana va réellement perdre pied et va se concentrer sur ses recherches. Même si j'aimais les moments de tendresse avec Chaol, j'ai adoré ce revirement de situation ! L'intrigue s'est épaissie, la magie est devenue aussi présente que le sang versé et les nerfs des protagonistes sont mis à rude épreuve. Tout s'enchaîne ! On va en apprendre davantage sur les origines de la belle tueuse, sur Dorian et son père, ainsi que sur les secrets qu'il y a grâce au passage secret de la chambre de Keleana… Il me tarde d'acheter le troisième tome lorsque j'en aurais la possibilité. Par contre, j'espère qu'il y aura plus ou moins une fin, car la suite n'a jamais été traduite en français et je suis incapable de lire de la VO anglaise… Affaire à suivre ! En tout cas, ce second tome surpasse le premier et m'a énormément plu…

Lien : https://lespagesquitournent...
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
-Quand j’ai entendu la musique, j’ai eu envie de danser un instant, expliqua-t-elle. Juste pour… pour tout oublier le temps d’une valse, et faire semblant d’être une fille comme une autre. Bon, reprit-elle avec un regard mauvais, maintenant, allez-y, passez-moi un savon. Quelle sera ma punition ? six kilomètres de plus dans le parc demain matin ? Une heure d’entraînement ? Le supplice du chevalet ?

Ses paroles étaient empreintes d’une telle amertume qu’il en resta désemparé. Oui, ils auraient cette petite conversation sur son abandon de poste, mais maintenant… maintenant…

Chaol s’approcha de la barrière invisible.

-Accordez-moi cette danse, dit-il en lui tendant la main.
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Cette langue était certainement très ancienne, et chaque mot qu'elle prononçait était empreint de force, de fureur et de souffrance.
Elle n'avait pas une voix particulièrement belle et ses paroles résonnaient comme des sanglots à demi étouffés, avec des voyelles étirées dans des gémissements et consonnes durcies par la colère. Elle se frappait la poitrine en rythme, pleine d'une grâce sauvage qui jurait avec sa robe et son voile noirs. Les cheveux de Chaol se dressèrent sur sa nuque tandis qu'elle entonnait une lamentation mystérieuse et étrange, une complainte probablement plus ancienne que le château de pierre.
Le chant s'interrompit aussi abruptement que l'existence de Nehemia.
Keleana resta un instant immobile et silencieuse.
Il allait s'éloigner quand elle se tourna vers lui. Une rafale de vent fit gémir et grincer les branches des arbres et flotter son voile et ses jupes.
- Keleana, dit-il sur le ton de la prière.
Elle ne fit pas un geste. Seule son immobilité lui révélait qu'elle l'avait entendu et qu'elle refusait de lui parler.
Que pouvait-il dire du reste pour combler l'abime qui les séparait? Il ne l'avait pas avertie du danger. Même s'il n'était pas directement responsable de la mort de Nehemia, Keleana et la princesse auraient au moins pu se défendre si elles avaient été sur leurs gardes. Son deuil et le calme avec lequel elle l'observait le condamnaient.
Si son châtiment était de la perdre, il le subirait sans un murmure.
Chaol s'éloigna tandis que l'écho de ses lamentations imprégnait encore l'air nocturne, emporté par le vent comme le carillon de cloches lointaines.
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Elle mérite un chevalier vaillant et loyal qui la vit pour ce qu'elle était vraiment, et sans crainte. Et lui-même méritait l'amour d'une femme qui le regarderait avec cette expression, même si ce n'était pas elle.
Dorian ferma les yeux et inspira de nouveau.
Quand il les rouvrit, il avait renoncé à elle.
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Les volets battants sous les bourrasques étaient la seule trace de son intrusion. Personne ne l'avait vue escalader le mur de ce jardin noyé dans l'ombre, et, au milieu du tonnerre et des rafales soufflant de la mer toute proche, personne ne l'entendit se hisser au sommet de la gouttière, enjamber le rebord d'une fenêtre et se glisser dans le couloir du premier étage.
À l'approche de pas, le champion du roi recula dans un renfoncement. Le visage dissimulé sous un masque et un capuchon noirs, elle se contraignait à se fondre dans les ténèbres, à n'être plus qu'un pan d'obscurité. Une servante se dirigea d'un pas traînant vers la fenêtre ouverte et la referma en grommelant. Un instant plus tard, elle avait disparu dans l'escalier au fond du couloir sans avoir remarqué les empreintes humides sur le parquet.
Un éclair illumina le couloir. L'assassineuse inspira à fond et passa mentalement en revue les plans du manoir laborieusement mémorisés au cours des trois journées pendant lesquelles elle l'avait observé à la lisière de Bellhaven. Cinq fenêtres de chaque côté de l'entrée, et la chambre de Lord Nirall était la troisième à gauche.
Elle tendit l'oreille, à l'affût d'autres servantes, mais la demeure restait silencieuse au milieu de la tempête déchaînée.
Silencieuse et souple comme un spectre, elle s'avança dans le couloir. La porte de la chambre s'ouvrit avec un léger grincement sous sa poussée. Elle attendit un grondement de tonnerre pour la refermer derrière elle.
Un nouvel éclair illumina deux formes humaines assoupies dans le lit à colonnes. Lord Nirall n'avait probablement pas plus de trente-cinq ans et sa splendide épouse à la chevelure sombre était profondément endormie dans ses bras. En quoi avaient-ils offensé le roi au point qu'il voulût leur mort ?
Elle se glissa vers le bord du lit. Elle n'était pas censée s'interroger. Son travail consistait à obéir. Sa liberté en dépendait. Tandis qu'elle approchait de Lord Nirall, elle réfléchissait à son plan.
Son épée jaillit de son fourreau avec un léger sifflement. Elle inspira, soudain oppressée, et se prépara mentalement à ce qui allait suivre.
Les yeux de Lord Nirall s'ouvrirent alors que le champion du roi levait son épée au-dessus de sa tête
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Ses doigts couraient sur son dos, pressant ses muscles en un geste de possession farouche. Il savait que si elle continuait ainsi, il perdrait rapidement tout sang-froid Soudain, elle s'écarta pour lever les yeux vers lui, mais ils restaient si proches que leurs souffles se mélaient. Il se surprit à évaluer la distance entre leurs lèvres tandis que ses yeux se posaient tour à tour sur sa bouche et sur ses yeux, et que sa main enfouie dans ses cheveux s'immobilisait.
Le désir l'envahissait, détruisant toutes les défenses qu'il ait édifiées et anéantissant toutes les distances qu'il s'était senti tenu de garder.
-J'ignore si je devrais avoir honte de vouloir vous serrer contre moi en ce jour, ou me réjouir de ce que, malgré tout ce qui est arrivé, c'est ce jour-là qui m'a rapprochée de vous, dit-elle dans un murmure à peine audible.
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