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Un palais d'épines et de roses tome 1 sur 5
EAN : 9782732472300
528 pages
La Martinière Jeunesse (09/02/2017)
  Existe en édition audio
4.22/5   3975 notes
Résumé :
En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Fey... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (674) Voir plus Ajouter une critique
4,22

sur 3975 notes
Je ne comprends pas les critiques dithyrambiques sur cette série. Je me suis jetée dessus suite à ça (et à l'avis de booktubeuses) et... j'ai failli lâcher toutes les 10 pages. Je lisais sur liseuse et cette lecture m'énervait tellement que je poussais régulièrement un énorme soupir de frustration tout en éteignant carrément la liseuse, de rage.

J'alternais entre des "Mais qu'est-ce que..." d'incompréhension, et des "Mais t'es conne ou quoi ???" tellement l'héroïne est incohérente et insupportable.

Ce roman n'est clairement pas pour moi, certes, mais là ce n'est pas qu'une histoire de goût. Vraiment, j'ai eu l'impression côté scénario de passer d'incohérence en incohérence, et de facilité narrative en prise de la lectrice pour une bonne grosse idiote.

Déjà, d'une manière générale : je n'accroche pas du tout à la façon dont l'auteure représente une héroïne "belle-et-rebelle" et une "histoire d'amour". Donner un caractère de cochon à un personnage, le faire insulter les gens et devenir colérique sans raison valable (il y a bien une raison à chaque fois, mais jamais valable), le rendre totalement étroit d'esprit et borné, ce n'est pas en faire un personnage fort.

Je vous donne un exemple. Feyre (l'héroïne) et Tamlin (un torse musclé) mangent ensemble. Ils s'entendent bien, se plaisent à mort, et le quotidien est idyllique pour Feyre. Elle n'a (à priori, mais c'est jamais le cas dans un roman américain inconsciemment puritain bien qu'obsédé par le sexe...) pas de souci ou jugement négatif envers la sexualité : elle avait un amant "au pays", avec qui c'était sympa d'oublier son dur quotidien en faisant l'amour. Bon. Eh bien voici un résumé de leur échange :
Tamlin (attiré par Feyre et la draguant) : "J'embrasserais bien ces jolies lèvres..."
Feyre (tout en retenue et en modération) : "Espèce de SALE PORC !!"
WTF? C'est ridicule, ça n'a aucune logique. Elle se "rebelle" complètement gratuitement et on ne sait pas pourquoi. le pire étant que l'héroïne vous raconte pendant des plombes qu'elle rêve que le héros - beau, sympa et avec qui elle s'entend donc bien - l'embrasse. Mais quand il le lui propose enfin, elle lui répond ça... Alors ok, peut-être que c'est trop rapide pour elle, mais le juste milieu c'est pas possible ?

Manipuler le lecteur en donnant à l'héroïne des pensées qui ne tiennent pas debout, qui servent ensuite à justifier ses emportements face au "héros" ou ses décisions débiles, c'est non non NON. C'est artificiel et ça ne fait PAS de l'héroïne un personnage "intéressant et fort" comme on essaye de nous le faire croire. Ça la rend juste caractérielle et ridicule. S'ils avaient une once de logique, tous les autres personnages lèveraient les yeux au ciel et l'ignoreraient quand Feyre se met à péter des câbles sur les fae, alors que tout le monde est adorable avec elle.

De la même manière, lui faire dire un truc pas drôle, même si ça fait rire tout le monde dans le roman, ça ne la rend pas drôle. Et lui faire découvrir, 3 jours après, la réponse à une énigme ultra simple dont on avait la réponse dès qu'elle a été posée, ça ne la rend pas spirituelle. Essayez de faire un effort pour vos personnages, et pour nous...

Du côté de l'histoire "d'amour", ces éternelles relations basées sur de l'attirance physique (avec toujours ces héros aux "muscles saillants"...), et sur un vague point commun débile, ça ne marche pas non plus. le coup du "Je veille sur mes proches" "Oh ben ça alors ! Moi aussi, en tant que seigneur, je veille sur mes sujets !" "Oh merde, on a tellement en commun"... mais c'est... c'est non, quoi ! C'est ridicule. C'est comme prendre deux personnages et faire : "Oh, j'aime bien prendre un goûter" "Oh moi aussi" "Oh ça alors, on est faits l'un pour l'autre !"
Bon, d'accord, tout le monde ne veille pas sur ses proches, mais malgré tout, c'est pas un trait de caractère ça, c'est un truc basique d'empathie humaine ! Hélas, en dehors de ça... eh bien les héros n'ont rien à partager.


**Maintenant, dans le détail** :
Feyre (ohlala, elle a un nom prédestiné avec déjà "fey / fée" dedans, c'est pas du tout maladroit et naïf ça...) est la plus jeune de ses soeurs... donc en toute logique, quand elle avait 8 ans, sa mère lui a demandé de prendre soin de tout le monde : son père, et ses deux grandes soeurs. ALLÔ??? Screugngngngngn??? Et en plus, sa mère lui a extorqué ça sous forme de promesse que Feyre n'a pas le droit de rompre. Merci, best maman de l'année. Pffff, c'est tellement artificiel, ça fait l'excuse pas crédible pour faire de l'héroïne une martyre qui va bien souffrir pour mériter son prince à la fin.

Donc Feyre se retrouve à être exploitée, maigre et mal fringuée, devant chasser pour nourrir son père et ses 2 soeurs aînées, qui foutent rien, dépensent l'argent qu'elle se tue à gagner ET en plus qui lui parlent mal. Alors... que sa promesse oblige Feyre à nourrir ses soeurs, c'est débile mais O.K., c'est dans le contrat. Mais en quoi elle l'empêche de dire ses 4 vérités à sa soeur Nesta quand cette dernière la traite comme un chien et lui parle comme à de la merde ? En quoi elle l'oblige à être l'esclave docile et soumise de sa famille ?

En rien. Ne rien répondre, ça en fait juste une bonne petite martyre (bis). D'autant que ça n'a rien à voir avec son caractère : dès qu'elle sera chez les Fae, là, des insultes et des critiques, elle en sortira à la pelle, et surtout quand ce n'est pas justifié.
Et pourquoi sa soeur aînée est trop débile pour "se rendre compte" qu'il faut qu'elle se sorte les doigts du cul pour aider sa famille ? Et pourquoi l'autre parle à Feyre comme à de la merde ?
Ne cherchez pas, il n'y a pas de raison valable (y en a une. Mais pas valable, c'est encore de l'esbroufe : ces gens n'ont pas de logique).

Enfin bref. Feyre tue un Fae en croyant chasser un animal (et c'est pas vraiment comme si ça l'émouvait beaucoup quand elle découvre qu'elle a tué une PERSONNE aaah, elle m'énerve, bref). Et donc, en punition... elle se retrouve à devoir vivre dans un magnifique domaine magique, chez les Fae qu'elles redoutent énormément car ils sont suuuuper dangereux et tout et tout. C'est ce qu'on nous dit depuis le départ. Il y a tout un background comme ça : les mortels craignent à mort les Fae immortels et tout, car les mortels sont faibles et fragiles face aux Fae qui font de la magie et sont tout-puissants... Et donc, en toute logique, que fait la pauvre petite mortelle Feyre une fois face à ces êtres dangereux et terrifiants qu'il ne faut surtout pas brusquer ? Elle les provoque, les insulte, et s'imagine même un matin pouvoir tranquilou s'enfuir de leur domaine ultra dangereux, en traversant seule une terre magique inconnue peuplées de créatures qui peuvent la tuer en un claquement de doigt. Tout ça car... car elle est belle et rebelle et courageuse ? Car elle a fort caractère ? Non, car elle est STUPIDE. Arrêtez de faire passer des actes de rébellion incohérents pour de la force de caractère ou du courage. Si vous partez en safari et que vous décidez de vous jeter au milieu de lionnes affamées, barbouillé de sang, vous n'êtes pas une forte tête courageuse. Vous êtes con.

SI on résume : Feyre est très bien traitée, mais elle n'arrête pas d'être en colère et désagréable avec ses hôtes. Parce que... elle veut retourner auprès de ses proches... qui la maltraitaient et étaient des connards avec elle, hein. Cohérent. Alors au départ, elle dit que c'est à cause de sa promesse envers sa mère, mais on lui explique que sa famille vit super bien et tout, grâce à son sacrifice, donc la promesse est tenue ! Mais comme Feyre est stupide, on doit le lui répéter plusieurs fois avant que ça rentre. Et après... elle veut quand même partir pour "tenir sa promesse" (la logique ?)

Pendant 30 pages, elle veut "plaider sa cause" pour passer outre le traité qui la force à rester dans ce beau château, auprès de deux bogoss gentils qui la chouchoutent. On lui explique gentiment que c'est impossible, c'est la loi. Et pourtant... on va continuer de l'entendre parler de "trouver un moyen pour plaider sa cause" toutes les 2 pages... pourtant elle a pas Alzheimer. Je crois qu'elle est juste conne.

Surtout qu'elle croit au départ que les Fae ne peuvent pas mentir... mais elle n'arrête pas de douter de leur parole (allô ? La logique ? On a vraiment besoin de vous, revenez, je vous en prie !)
À chaque fois que l'histoire pourrait s'arranger, Feyre se monte tout un film dans sa tête pour justifier une de ses réactions de colère incohérente... qui ne sert en vérité qu'à faire durer le suspens du "finiront-ils ensemble ou pas ?" qui aurait dû se résoudre très vite en fait : dès qu'elle a compris qu'elle aimait bien le gars, qu'elle n'avait pas de raison de partir, et qu'elle était mieux là que chez elle.

En fait, ce roman, c'est du vent.

Je ne vais pas rentrer plus dans le détail, tout ce 1er tome est comme ça et m'a profondément énervée. J'ai eu l'impression d'être prise pour une idiote avec ce personnage principal qu'on essaye de me vendre comme une "femme forte" et qui n'est que l'ombre de ce concept. Et une histoire "d'amour" qui n'est que du vent.

Mais j'ai bien compris que j'étais un peu toute seule...
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[LU EN VO]

C'était pire que ce que j'avais imaginé.

Je crois qu'il n'y a pas de mot assez fort pour décrire à quel point ce roman est MAUVAIS.

Pourtant, en le commençant, j'ai trouvé qu'il avait du potentiel.

J'ai apprécié les noms des cours et le nom du continent, Prythian.
(Je viens d'apprendre qu'elle n'a même pas inventé le nom Prythian car Prythian est le nom d'un méchant dans une saga qu'elle adore...)

En parlant de Prythian, par sa forme (et d'autres choses), je trouve qu'il ressemble BEAUCOUP (trop ?) à Westeros de la saga du Trône de Fer de G. R. R. Martin...

À vrai dire, il suffit juste de retourner horizontalement (effet miroir) une carte de Prythian pour avoir Westeros à quelques détails près.

Au sud de Prythian existe une barrière magique, nommée le Mur, qui sépare et protège les humains des Faes.
Au nord de Westeros existe un mur de glace (contenant de la magie), nommé le Mur, qui sépare et protège les humains des "autres" aussi appelés Marcheurs Blancs.
Prythian se divise en deux territoires : les terres des Faes composées des sept cours et les terres des humains au-delà du Mur.
Westeros se divise en deux territoires : le royaume des Sept Couronnes et les terres au-delà du Mur.

Il fait partie des pires livres que j'ai pu lire.

Sarah J. Maas ne sait PAS DU TOUT écrire.

C'est affreux à lire.

Elle n'a pas de vocabulaire, elle réutilise les mêmes mots, phrases, expressions, métaphores et tournures de phrases encore et encore et encore...

«I'd be little more than a lamb in a kingdom of wolves. Wolves— wolf.»
(ON A COMPRIS ! "WOLVES", C'EST BON !)

« South— all I had to do was go south...»
Dans le paragraphe suivant : « Now— I had to go now.»
5 phrases plus tard : « Food— getting food...»

«It was laden with food and wine— so much food...»
Dans le paragraphe suivant : « I lingered by the threshold, gazing at the food— all that hot, glorious food...»

«Such wealth— such staggering wealth...»

«...a fool— a stupid, human fool...»

«No— no, I didn't want to do it, not this time, not again, not—»
1 phrase plus tard : «One shot— one shot straight through that golden eye.»
3 phrases plus tard : «...it was his skin— his skin—...»

«...— carefully, carefully watching and listening...»

(Chapitre 19) «Why do anything— anything this kind ?»

(Chapitre 19) «...overwhelming humility— humility before...»

(Chapitre 19) «I stayed for hours— stayed until I was drunk on the art...»

(Chapitre 19) «...and paints— so, so many paints...»

(Chapitre 19) «I painted and painted...»

(Chapitre 19) «...his parent's roses— parents who were as absent as my own...»

(Chapitre 19) «I shouldn't— shouldn't feel that way, should I ? I know I shouldn't, but I can't help.»
(Je vais devenir folle...)

(Chapitre 19) «Why— why do any of this ?»

(Chapitre 19) «One day— one day there will be answers for everything.»

(Chapitre 19) «...not realizing I'd been holding it. Not realizing that...»

(Chapitre 19) «It left a mark— enough of a mark that...»

(Chapitre 19) «Slaves— there had been slaves here.»

(Chapitre 19) «That was why— why he'd offered the loophole...»

(Chapitre 19) «...it was all I could offer— all he'd once been able to offer me.»

(Chapitre 19) «She has begun wondering— wondering why you haven't given up yet.»

(Chapitre 19) «...with anger— anger at that thing— ...»

(Chapitre 19) «Nothing— I... well, nothing I understood.»

«Real— this was real.»

«Here— here were the High Fae.»

«That rotting body on the wall should be mine. Mine. Mine.»
(ON. A. COMPRIS.)

Je comprends le style qu'elle essaye de donner à son écriture, mettre l'accent sur certaines choses en répétant, c'est un style utilisé par plein d'auteur.e.s, un style que j'apprécie quand il est bien réalisé, mais il ne faut pas l'utiliser TOUT LE TEMPS.
Sinon, il n'y a plus de style, c'est juste ultra lourd.
Sarah J. Maas ne sait pas faire.

"roar"/"purr"/"growl"/"snort"/"howl"/"snarl"
Ces mots (ainsi que leurs conjugaisons) sont excessivement utilisés.

Ceci n'est qu'un petit exemple de toutes les répétitions sinon cet avis ne finirait jamais.

Il y a ÉNORMÉMENT de répétitions. C'est tellement lourd...

Le nombre de tirets cadratin dans ce roman est ÉNORME. Vraiment.
Parfois, dans une seule phrase, il y en avait 3.
Dans un seul chapitre pris au hasard (19), j'en ai compté 71 !
(Je précise qu'ils ne sont pas utilisés pour marquer les changements de personnes lors des dialogues.)

Beaucoup ne servent à rien. Ils hachent et cassent le rythme de la lecture. C'est extrêmement désagréable et lourd à lire.

Certaines de ses métaphores et tournures de phrases n'ont aucun sens.

«...my bones groaning and barking.»
«...my teeth still sang...»
«Pain barked through my bones...»
WTF ?
J'ai relu ces moments plusieurs fois en pensant que j'avais mal lu, mais non.

Bref, c'est terriblement mal écrit.

Les dialogues sont creux.

Par moments, l'auteure essaye d'être drôle et... non.

J'ai trouvé que la romance n'était pas développée. Elle arrive d'un seul coup.

Il y a BEAUCOUP (trop) d'ellipses.

L'univers avait le potentiel pour être sympathique et intéressant, j'ai bien aimé le système des cours ainsi que les (quelques) différentes créatures rencontrées, mais le world-building est EXTRÊMEMENT FAIBLE.

Il aurait fallu bien plus étoffer ces aspects et créer et travailler le reste. Là, tout laisse à désirer.

(Le village de Feyre n'a pas de nom, on ne sait pas s'il y a une ville autour du château de Tamlin, s'il y en a une à quoi elle ressemble et quel est son nom, si non où vivent les autres Faes que Feyre croise, s'il y a plusieurs villes dans la Spring Court, s'il y a une capitale dans le royaume des humains, si oui quel est son nom, comment est le système politique établi chez les humains... Bref, je pourrais continuer comme ça longtemps.)

En revanche, le Chaudron, je trouve ça vraiment ridicule. Je ne peux pas prendre au sérieux une religion qui prie un chaudron.

Quant au système de magie, il est tout simplement INEXISTANT.
Aucun travail n'a été effectué à ce niveau.
C'est vraiment "tais-toi, c'est magique".

Il n'y a pas d'intrigue.

Donc si vous cherchez à lire de la Fantasy, ceci N'EST PAS fait pour vous.

C'est de la Romance sur fond de Fantasy (aussi appelé Romantasy).
Enfin, de la Romance... Peut-on réellement appeler "romance" une relation où le personnage féminin subit des violences sexuelles ?

Il n'y aucune alchimie entre les personnages.

Les personnages sont TOUS, unidimensionnels, lisses, fades, sans aucune profondeur.

Ils n'ont pas de personnalité.

Aucune particularité, aucun trait de caractère.

Ce ne sont que des coquilles vides. Les personnages sont excessivement beaux et... c'est tout.

Des stéréotypes qui restent bien sagement dans les rôles qu'on leur a attribués.

Il y a les beaux gosses "mystérieux" et "torturés". (Mais oui, bien sûr, c'est ça leur """personnalité""", suis-je bête !)

Ça se voit TELLEMENT que Rhysand est le préféré de Sarah J. Maas. L'homme le plus magnifique que Feyre ait vu, ultra puissant, des cheveux noirs brillants, une voix sensuelle, des yeux violets profonds...
(Le parfait Gary Stu.)
Impossible de ne pas deviner que Feyre et lui vont finir ensemble.

Petite précision : Rhysand N'EST PAS un personnage moralement gris !

C'est un agresseur sexuel, il NE PEUT donc PAS être un personnage "gris".

Ce n'est pas parce qu'il est beau que ce qu'il fait est moins répréhensible !

S'il avait été laid, PERSONNE ne l'apprécierait et dirait que c'est un personnage moralement gris/ambigu.

Tamlin est aussi un agresseur sexuel. Alors, ce qui vaut pour l'un, vaut pour l'autre.

Feyre, l'héroïne soi-disant badass et intelligente (SPOILER ALERT : elle n'est rien de tout ça), qui est décrite comme n'étant pas jolie, mais en vrai elle l'est, et qui a un tas de mecs qui s'intéresse à elle...

La Mary-Sue par excellence.

Elle n'a rien de badass. Et Feyre est une vraie cruche.

Elle est insupportable.

Elle revient TOUT LE TEMPS sur sa peinture, qu'elle est en train de peindre, qu'elle va peindre ceci ou cela, qu'elle voudrait peindre telle ou telle chose mais qu'elle est incapable de rendre justice à la maginificence du paysage, etc.
ON S'EN FOUT ! ON A COMPRIS ! DONNEZ-NOUS UNE VRAIE HISTOIRE AU LIEU DE CES TRUCS INUTILES !
Bon sang, que c'est pénible.

Et, bien sûr, elle revient toujours sur les muscles de Tamlin, comme il est trop beau, et Rhysand, l'homme le plus magnifique qu'elle ait vu, tellement sensuel...

Lorsque les Faes se conduisaient bien avec elle, au début, elle était ultra irrespectueuse. Sans raison. Alors que c'est quand même ELLE qui a tué un de leurs amis.

On m'a présenté Feyre comme une héroïne féministe... Où est donc cette héroïne féministe qu'on m'a promise ?

Feyre n'a rien d'une héroïne féministe.

Quand Feyre fait quelque chose c'est pour un homme,
quand elle gagne des pouvoirs c'est grâce à des hommes,
quand son statut social s'élève c'est parce qu'elle est en couple avec un homme,
elle est constamment sauvée, aidée et "protégée" par un (des) homme(s)...

Entre les violences sexuelles romantisées par l'auteure,
Feyre qui a toujours besoin d'être sauvée/aidée par un homme,
et les personnages importants misogynes (notamment Rhysand),
à quel moment ce livre est féministe ?

Ce livre est profondément misogyne.

La malédiction est grotesque. Quand je l'ai lu, ça m'a fait rire tellement elle est ridicule avec toutes ses conditions.

Au chapitre 34, Amarantha est décrite comme ayant des cheveux rouge-or ("red-gold hair").
Au chapitre 43, elle a les cheveux noirs ("Her black hair").

Ça prouve à quel point l'auteure a travaillé ses personnages, je suppose...

(Le fait que le père de Feyre et le roi d'Hybern n'aient pas de prénom est un autre indice.)

Amarantha,la méchante qui est méchante parce que c'est-la-méchante-de-l'histoire-et-puis-c'est-tout.

Elle n'a aucune véritable raison de l'être.

Son passé et ses prétendues raisons sont absurdes.

Elle est juste méchante pour que l'histoire puisse avancer et qu'il y ait du drama.

On dirait une méchante de dessin animé. Impossible de la prendre au sérieux.

C'est la méchante la plus ridicule que j'ai croisée. Elle est éclatée au sol.

Elle hait les humains mais au lieu de tuer directement Feyre, elle lui donne des épreuves (sérieusement ?), si elle les réussit elle et Tamlin sont libres, et une énigme toute pétée qui permettrait à l'héroïne de ne pas les passer et d'être libre instantanément.

Évidemment, Feyre est tellement stupide qu'elle est la seule à ne pas en trouver la réponse...

D'ailleurs, en parlant de l'énigme, on en parle de la scène où Feyre trouve enfin la réponse ?

Je crois que je n'ai jamais rien vu d'aussi cringe et ridicule. Ça m'a fait tellement rire que j'en ai eu les larmes aux yeux.



C'est tellement mélodramatique.

Il y a d'autres scènes que j'ai trouvées ridicules mais je ne vais pas les citer.

Les romances sont toxiques et abusives.

Je tiens à dire que je ne me suis jamais sentie aussi mal en lisant des scènes de violences sexuelles, mais là... Je ne me sentais pas bien du tout.

Ces scènes ont tourné dans ma tête plusieurs jours après les avoir lues.

Chapitre 21, la nuit, il y a une fête où, en gros, Tamlin devient plus ou moins incontrôlable à cause de la magie et ça fait qu'il devient plus bestial et doit coucher avec une femme.

Ne cherchez pas la logique, il n'y en a pas.



Sarah J. Maas a décrit cette scène comme quelque chose de sexy et désirable. Quelque chose que Feyre désire au fond.

C'est IMMONDE.

Le lendemain, Feyre confronte Tamlin sur ce qu'il lui a fait mais il rejette la faute sur elle !
«So, if Feyre can't be bothered to listen to orders, then I can't be held accountable for the consequences.»
(Ceci s'appelle du "victim blaming".)

Suite à cela, il est juste écrit : «We apologized at dinner. He even brought me a bouquet of white roses...».
"WE apologized" ?! Cela veut donc dire que Feyre (la victime, je le rappelle) a dû s'excuser ?!

Chapitre 39, Rhysand envoie deux femmes chercher Feyre dans sa cellule.




(tellement charmant de traiter une femme comme un objet, une vraie preuve de respect...)

Là aussi, ne cherchez pas la logique.





Le lendemain, Feyre se réveille et elle vomit, elle est malade le reste de la journée.



C'est IGNOBLE.

Chaque nuit, Rhysand recommence tout cela

Il est écrit que, si Rhysand fait tout ça, c'est pour maintenir Feyre en vie, qu'elle ne sombre pas dans la dépression...

(MAIS WTF ?!)

C'est vraiment du GRAND N'IMPORTE QUOI.

C'est vrai que forcer une personne à devenir un objet sexuel, la droguer, l'humilier publiquement, la toucher sans son consentement etc. ça aide vachement !

L'auteure a juste voulu que Feyre devienne l'objet sexuel de Rhyrhy MAIS il a fallu trouver une pseudo-excuse pour justifier cela afin que son CHER Rhysand ne soit PAS vu comme un porc...
(Mais c'en est un !)


Selon lui, c'est pour qu'elle arrête de pleurer.
Mais bien sûr ! C'est tout à fait sensé ! C'est vrai que c'est ainsi qu'on réconforte une personne !





Mais c'est du grand n'importe quoi (comme d'hab', en fait).






Alors, à quel moment y avait-il besoin d'agresser sexuellement Feyre ?!


Et son avis là-dessus, non ?
Cette phrase est censée être sexy ? À quel moment un homme qui considère une femme comme un objet c'est sexy ?

(Embrasser de force une personne est une agression sexuelle. Caresser/lécher/se frotter à une personne sans son consentement est une agression sexuelle. C'est grave.)

J'en suis venue à la conclusion que la cause de mon état était la façon dont Sarah J. Maas les a traitées.

Elle a COMPLÈTEMENT ROMANTISÉ ces scènes. Elle les fait paraître comme étant sexy, désirables, enviables.

C'est juste DÉGUEULASSE.

Ça me dérange énormément qu'on romantise ce genre de choses. Qu'on fasse passer pour sexy et désirable des choses horribles qui arrivent à des personnes, qui les ont marquées, qui ont changé leurs relations avec autrui ainsi qu'avec elles-même et qui les tourmentent encore des mois/années après ou même le restant de leur vie. Ça me révolte.

Sarah J. Maas me répugne profondément pour cela.

ROMANTISER/BANALISER des violences sexuelles, ce n'est pas acceptable. Blâmer la victime de l'agression, ce n'est pas acceptable. C'est la culture du viol.
(Et aimer/trouver excitantes des scènes de violences sexuelles, ce n'est pas OK.)

Peu après, Rhysand sort à Feyre une "explication" à deux balles, COMPLÈTEMENT BIDON, comme quoi il a été """OBLIGÉ""" de se comporter de la sorte pour le "bien" de son peuple (ainsi que pour le "bien" de Feyre...).

Alors... NON. J'ai vu des personnes totalement accepter cette "explication" et s'en prendre à celles qui dénonçaient les aspects problématiques des livres.

RIEN n'explique les violences sexuelles qu'il commet.

RIEN ne l'obligeait à se comporter de la sorte, son "explication" ne tient pas du tout debout.

En plus, il ne s'excuse JAMAIS. À AUCUN moment.

Excuser et dédouaner un individu de ses actes monstrueux, ce n'est pas OK.

Rhysand est IGNOBLE.



Il l'objectifie continuellement.

Bref, je m'arrête là.

Edit : On n'a fait que me répéter que le tome 2 était meilleur, donc je l'ai lu... C'EST FAUX !
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"Tout a son prix...Un baiser, précisa Tamlin."

Il m'entraîna dans une danse effrénée. Je me laissais aller contre lui. A l'instant où nos corps se touchèrent, la chaleur du sien se répandit en moi..." Son baiser fut profond, long et ardent."

Feyre a été enlevée par une bête terrible, aux griffes noires acérées comme des poignards et aux crocs jaunes, après avoir tué un loup immense. Son ravisseur est Tamlin, un immortel, le Grand Seigneur Fae de la Cour du Printemps, capable de se transformer en monstre...

Alors que Feyre tombe amoureuse de Tamlin, il la laisse partir et revenir dans le monde des humains, à cause de la Grande Reine de Pryrthian, Amarantha.

Pour retrouver son amour, Feyre est prête à tout. Même à se mesurer contre Amarantha, d'horribles créatures et Rhysand, son âme damnée...

Dépasser ses peurs, oublier la Bête et l'aspect monstrueux de Tamlin, et sauver les Faes de l'esclavage... Et s'abandonner!

"Vous auriez pu rompre cette malédiction, gronda Alis, dont les dents aiguës n'étaient plus qu'à quelques centimètres du visage de Feyre. Il suffisait de lui dire que vous l'aimiez.. "

"Les rêves s'arrêtent
Là où pour toi et moi
Il était une fois.🎵"Liane Foly et Charles Aznavour. La belle et la bête.
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Olala, ce roman young adult a une réputation amplement méritée et tient ses promesses ! Une pépite ! Il ne faut pas avoir peur de sa taille, car les pages se tournent vraiment toutes seules. le début permet de directement rentrer dans l'action : c'est immersif et bien écrit. On découvre un monde avec des humains à la vie pauvre et misérable qui chassent pour survivre. Feyre, l'héroïne, fait tout pour subvenir au quotidien de sa famille. Comme dans « Cendrillon », elle est la bonne à tout faire : elle chasse, dépèce ses proies, coupe le bois, va au marché, s'occupe de la maison, etc. Hélas, sa famille ne rend pas honneur à ses efforts… Pire : au lieu de la remercier, ses soeurs l'insultent la traitent comme une moins-que-rien. J'avoue ne pas être restée de marbre lorsque j'ai été confrontée à famille égoïste et peu reconnaissante. Très rapidement, je me suis attachée à Feyre qui a vraiment toujours tout fait pour subvenir aux besoins de ses proches ou pour les protéger… Jusqu'à offrir sa propre vie ! En effet, Feyre est conduite de force par un Fae à Prythian, le royaume des Immortels… Bien qu'elle soit sa prisonnière, le propriétaire des lieux ne la considère pas ainsi et lui donne accès à l'ensemble du château. Tiens, cela ne vous fait penser à rien ? Et oui, il s'agit du conte de « La Belle et la Bête » revisité !… Mais en beaucoup mieux, je trouve. C'est le point fort de ce roman. Pourtant, on est loin d'une ambiance de princesse, car l'héroïne est une battante. Elle chasse, déteste les robes, a la langue bien pendue et ne se laisse pas faire. On est très loin du cliché de la belle adolescente toute douce et vierge… D'ailleurs, Feyre ne l'est pas : elle avait un compagnon pour assouvir ses besoins avant d'être emmenée chez les Faes. Vous l'aurez compris : c'est une femme atypique dont le caractère haut en couleur a su me conquérir.

Une fois dans le monde des Faes, il y a changement radical d'ambiance qui peut déplaire à ceux qui aiment l'action… le rythme est un peu plus lent, toutefois cela ne m'a pas dérangée, car cela permet au lecteur d'assimiler tous les éléments et de cerner les protagonistes. Ces derniers vont ainsi pouvoir apprendre apprendre à se connaître et se tester. On découvre peu à peu le palais, la malédiction, les pouvoirs magiques de ces Faes Immortels et le bestiaire. de plus, les moments d'échanges sont entrecoupés de rebondissements et de créatures maléfiques… En effet, cet univers féerique est peuplé d'un bestiaire sombre et mauvais qui hante la forêt et semble se rapprocher de plus en plus du palais. Les humains sont tout en bas de la chaîne alimentaire, si bien qu'il est très dangereux de sortir seul… Mais allez expliquer cela à Feyre qui est bien décidée à n'en faire qu'à sa tête ! J'ai adoré cette tension. Les passages dans les bois m'ont tous mis en alerte, car les êtres rencontrés étaient vraiment cruels. Je me demandais souvent comment les personnages allaient rebondir, s'en sortir, se découvrir ou s'aimer. D'ailleurs, j'ai trouvé la romance très mignonne et touchante. Je ne pensais pas trouver ce couple aussi crédible car, avouons-le, c'était vraiment mal parti ! Tellement que j'ai failli croire à un triangle amoureux ! Heureusement, ce ne fut pas le cas. La relation entre Feyre et Tamlin est taquine et pleine de nuances. Ce n'est pas une histoire d'amour toute simple. de plus, leurs conversations m'ont souvent arraché quelques sourires. Ils se cherchent…

Une troisième partie tranche radicalement avec le reste du récit et offre au lecteur un rythme époustouflant. Je n'ai pas pu lâcher mon roman tellement j'étais dedans… Wow, quelle ambiance ! On va faire la rencontre d'Amarantha, un antagoniste qui m'a beaucoup plu. Même si je trouve ses raisons de faire le Mal un peu faciles, elle ne laisse aucun répit aux personnages. On ne peut que la détester. Ses épreuves imposées sont toutes aussi horribles les unes que les autres et elle n'hésite pas à faire souffrir ceux qui se dressent devant elle. Une vraie sadique, comme on les aime ! C'est également dans cette partie où l'on va découvrir Rhysand, un personnage plein de mystère qui m'a fortement fait songer à Archibald de la saga « La Passe-miroir ». J'aime beaucoup ce genre d'individu ni bon ni mauvais qui ne pense qu'à ses petits intérêts et qui peut aussi bien sauver les autres ou leur mettre des bâtons dans les roues… Ces cent dernières pages sont tout simplement haletantes et géniales… On s'y croit. On vit les rebondissements. On en prend plein les yeux. On hurle…

Il y a vraiment trois ambiances différentes dans ce roman, cependant ce n'est pas pour me déplaire. À mes yeux, tout était bien dosé. J'ai tout aimé : les personnages travaillés, l'univers fantastique, la plume addictive et précise de l'auteure, les rebondissements, la malédiction, … J'accroche encore plus à cette saga que celle de « Keleana » (qui était pourtant très bien malgré ses quelques défauts) ! Quant à la fin, on peut dire qu'elle suffit plus ou moins à elle-même… Il n'y a pas de gros cliffhanger qui ordonne au lecteur de se jeter sur la suite… Cela dit, je l'aurais volontiers fait si le second tome était disponible en français, car j'ai été sous le charme de cet ouvrage ! Adeptes de young adult, de romance, d'action, de magie et d'héroïnes à fort caractère, foncez découvrir ce petit bijou !

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Aimant beaucoup Keleana, et même si Crescent City a été une véritable montagne russe du genre « je t'aime moi non plus », je dirai que globalement, j'aime le travail de Sarah J. Maas. Je ne pouvais donc pas passer à côté d'Un palais d'épines et de roses. Autour de moi, la saga fait aussi quasiment l'unanimité, raison de plus pour enfin se lancer. Et je dirai que dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment, mais il y a pas mal de petites choses qui me laissent une impression mitigée…

Commençons par le positif ! L'univers déjà. Se retrouver dans le monde des Faes est quelque chose que j'apprécie de plus en plus. On y retrouve un folklore plus riche et aussi plus sombre qui donne cette impression d'être sur une mince frontière entre l'émerveillement et aussi la terreur. le monde est ainsi moins lisse, et l'on s'attend à tout. Les apparences sont trompeuses donnant à ce monde toute une palette de nuance. Et j'ai trouvé l'univers vraiment riche, bien exploité aussi. Les enjeux politiques qui prennent doucement le pas sur l'histoire et les manipulations qui vont resserrer leurs toiles sur nos héros. Des éléments qui font que bien que d'Un palais d'épines et de roses est aussi une romance, le roman ne se focalise pas que sur cela.

Autre gros point fort, les relations entre les personnages. Même si pour moi, il n'y avait aucune surprise, j'ai pris un grand plaisir à voir les protagonistes apprendre à se connaître, tisser des liens, et les voir évoluer au fur et à mesure. Chacun à ses défauts, mais cela donne un peu de piment à l'histoire et permet aussi d'avoir des petites joutes verbales qui font sourire. J'aime particulièrement voir des personnages que tout oppose devenir amis, ou du moins, avoir une relation qui s'en rapproche. Se dire qu'au final, ce qui semble être des opposés ont bien plus de points en commun qu'il n'y parait.

Maintenant les choses qui « fâchent ». L'un des points importants d'Un palais d'épines et de roses qui m'a laissée un peu perplexe est Feyre. Les héroïnes qui n'ont aucun instinct de survie et qui sont bien trop curieuses pour leur propre bien, je n'adhère mais absolument pas. Je veux dire si on vous dit, par exemple, de ne pas mettre votre main dans un feu parce que cela est dangereux, vous vous abstenez, n'est-ce pas ? Notre héroïne, non. Parce que ça la démange de savoir, et même si tous les indices et tous les conseils donnés vont dans le sens de « Non, il ne faut pas ». Elle y va quand même… Et forcément… elle s'attire des ennuis et mets en difficultés d'autres personnes. C'est une attitude que je trouve puérile au possible, et manquant sacrément de jugeote. Elle est aussi tout le temps en colère, prend tout au premier degré, et semble croire qu'on l'insulte à la moindre parole. Cela s'arrange un peu au fil du tome, mais l'impression reste quand même. Elle ne réalise pas la chance qu'elle a et son attitude est incompréhensible à certains moments. Feyre a aussi des qualités, je ne le nie absolument pas, mais globalement ses défauts ressortent beaucoup plus. Franchement, j'ai préféré les différents personnages masculins que l'on découvre, en particulier Lucien. Pour moi Tamlin est trop stéréotypé, même si son côté maussade lui donne du charme, et je ne sais pas encore quoi penser de Rhys mais il a clairement plus de profondeur et de facettes que notre héroïne.

Il y a aussi parfois des incohérences du genre Feyre qui ment à ses soeurs en disant qu'elle a passé ses journées à faire la lecture, alors que ces dernières savent qu'elle ne sait pas lire, et cela passe crème. Etant donné que c'est une lacune qui horripile notre héroïne et qu'elle nous le fait sentir à de nombreuses reprises, j'étais un peu en mode « Hein ? Quoi ? ». Et cela peut paraître minime comme défaut, mais quand ces incohérences s'accumulent… ça fait tiquer. Des événements paraissent aussi trop faciles, si vous voyez ce que je veux dire. Notamment à la fin, et ce n'est jamais ce que l'on espère. Cela casse la crédibilité du tout, et je sais que je suis du genre bisounours, mais quand un auteur entre dans le « too much »… non… Nous sommes aussi face à de nombreux mensonges. L'auteur nous présente des faits, et une partie de l'histoire est basé dessus, mais au fil de la lecture, on s'aperçoit que ce n'était que des foutaises. Une ou deux fois, pourquoi pas, mais autant de fois, cela donne plutôt l'impression que Sarah J. Maas fait machine arrière pour plus de facilité.

Cela fait beaucoup de points négatifs, mais encore une fois, j'ai tout de même passé un très bon moment. Je m'attendais aussi à plus vu les autres oeuvres que j'ai lues de l'auteur. Cependant, je me dis que d'Un palais d'épines et de roses reste un tome introductif. Il se passe énormément de choses, mais pour moi, c'est un univers que l'on pose avant tout. le monde, les faes et leur mode de vie, les enjeux politiques, les protagonistes principaux… tout cela est posé sur l'échiquier et va ensuite pouvoir prendre plus d'ampleur (du moins, je l'espère). Je garde donc bon espoir, même si clairement, je vois venir à trois mille kilomètre un schéma déjà vu dans Keleana et qui ne me plait pas trop, mais voyons ce que cela peut donner…
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It's a good thing that while you have superior hearing, I possess superior abilities to keep my mouth shut.
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Non, c'était impossible. J'étais incapable de passer à l'acte. Ce n'était pas comme à la chasse. Ce n'était pas une question de survie. Je devais assassiner de sang-froid des innocents et perdre mon âme par ces meurtres. Mais (...) pour Prythian, pour Tamlin, pour leur monde et le mien... ces morts ne seraient pas inutiles, même si elles devaient me damner pour l'éternité. [...].
Des larmes ruisselaient sur mon visage, dans mon cou et sur le col crasseux de ma tunique. Alors qu'elle prononçait ces paroles, je savais que cette terre immortelle me serait désormais inaccessible, qu'en sauvant Tamlin, je me damnais. [...]
Encore un immortel, et nous serions tous libres. Un dernier coup à porter... [...]
Le serviteur me présenta le dernier poignard. J'allais le prendre quand le garde ôta le sac de la tête de l'immortel. [...]. Des yeux verts tachetés d'ambre se levaient vers moi.
Tout vola en éclat alors que je regardais Tamlin. [...].
Il était là, mon Grand Seigneur, mon bien-aimé, agenouillé devant moi.
-Je t'aime, lui dis-je avant de le poignarder en plein cœur.
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– Il existe un monde meilleur, Nesta. Il attend seulement que tu le découvres. Et si jamais je le peux, si la situation s’améliore et si le danger est écarté… je vous retrouverai.
C’était la seule promesse que je pouvais lui faire, mais elle se redressa avec assurance.
– Ne t’inquiète pas. Pour ma part, je ne crois pas que j’aimerais vivre au milieu des immortels, répondit-elle avec un léger haussement d’épaules. Tâche de nous donner des nouvelles quand il n’y aura plus de danger. Si c’est le cas, père et Elain pourront rester ici. Moi, je crois que j’aimerais découvrir le monde et ce qu’une femme est capable d’accomplir avec de la fortune et un nom.
Tout, pensai-je. Il n’existait pas de limites à ce que Nesta pourrait accomplir dès qu’elle aurait trouvé comme moi l’endroit qu’elle pourrait considérer comme sien et auquel elle appartiendrait. J’espérais avoir la chance de voir tout cela un jour.
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Certains me recherchent sans jamais me trouver ;
J'en embrasse d'autre qui, ingrats, me foulent aux pieds.

Je semble préfère l'intelligence et la beauté,
Mais je bénis les audacieux et les têtes brûlées.

Mes soins sont presque toujours d'une douceur indicible ;
Dédaigné, je deviens féroce et presque invincible.

Chacun des coups que je porte est puissant,
Et quand je tue, c'est toujours lentement. ..
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- Tout ira bien, répétai-je.
Le blessé ferma les yeux et je serrai sa main. Je sentis une chaleur à mes pieds et n'eus pas besoin de baisser les yeux pour savoir que le sang formait une mare autour de moi.
- Mes ailes, chuchota l'immortel.
- Vous les retrouverez.
Il fit un effort pour ouvrir les yeux.
- C'est juré ?
- Oui, chuchotai-je.
C'était a première fois que je faisais une promesse mensongère et je me haïssais. L'immortel esquissa un pâle sourire et referma les yeux. Mes lèvres tremblaient. J'aurais aimé avoir autre chose à lui offrir que des promesses en l'air.
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« Un palais de flammes d'argent » de Sarah J. Maas lu par Pauline Nadoulek l livre audio
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Thème : Un palais d'épines et de roses, tome 1 de Sarah J. MaasCréer un quiz sur ce livre

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