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EAN : 9791023512816
40 pages
Seuil (19/09/2019)
4/5   3 notes
Résumé :
Grand-père Moulika est le chef du village, et il a beaucoup d'histoires à raconter. Il dit par exemple que les animaux sont des êtres humains réincarnés. Il prétend même que chacun a son double animal et qu'il faut du temps, dans la vie, pour le découvrir et le connaître. Est-ce que tout cela est vrai ? Son petit-fils Michel hésite à le croire, et le jour où il voit passer devant lui un vieux coq myope et malodorant, il n'a qu'une idée en tête : s'en débarrasser.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Tout d'abord, on est surpris pas la dimension importante du livre. Puis, une fois ouvert, on se laisse séduire par la finesse et les couleurs des illustrations qui accompagnent fidèlement le texte.
L'histoire, c'est une légende africaine que l'auteur congolais a su mettre au niveau des enfants. Il y raconte l'histoire d'un petit garçon en vacances dans le village de son grand-père Moukila. A chaque animal rencontré, le grand père explique l'enfant qu'il faut la respecter comme un membre de la famille. Ainsi, l'enfant apprend que la chèvre est sa tante maternelle. Tous sont la réincarnation d'un ancêtre mais l'enfant ne sait pas encore quel est son double animal, il devra encore attendre. Il ignore aussi celui que représente ce vieux coq solitaire, un peu déplumé qui traine dans la concession et chante non pas à l'aube, mais en pleine nuit, ce qui dérègle quelque peu la vie des villageois. L'enfant pourchasse le vieux coq qui semble assez intelligent pour s'en sortir, jusqu'au jour où… mais cela, je vous laisse le découvrir.
Cette fable parle des liens de famille, ce qui est important en Afrique, mais aussi, à travers les croyances, du respect dû aux anciens et de la transmission aux jeunes générations.
Une belle leçon de vie. On découvre aussi une autre culture à travers le récit et les illustrations.
Les dessins de Yuna Troël sont éclatants de couleur et très expressifs.
Un bel album.
Je remercie les éditions Seuil jeunesse et Lecteur.com pour cette jolie découverte.

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J'ai tellement aimé Black Bazar que je me doutais bien que ce conte pourrait m'intéresser et ravir les enfants. Je ne connaissais pas l'illustratrice Yuna Troël, elle accompagne cette histoire avec un grand talent. le dessin du coq et celui du grand père sont d'une ressemblance étonnante et cela donne une petite touche d'humour. Je me vois bien raconter cette histoire à des enfants de trois à six ans. L'album est grand, on peut passer du temps sur chaque image. Je suis certaine que nombre d'enfants aimeraient comme le petit fils du chef Moukila, se retrouver dans la savane au milieu des animaux qui font rêver tous les petits des villes européennes.
Ce conte est à la fois drôle , tout en humour, et comme tout conte porteur d'une leçon de vie. L'enfant doit apprendre à respecter les animaux qui sont la réincarnation d'un ancêtre plus ou moins lointain. Car c'est bien connu, chaque homme a un double-animal . (Ce n'est pas Luocine qui contredira cet adage, puisque vous êtes accueilli sur son blog, par un fou de bassan ).

Quand on a envie de faire un bon repas, comment respecter ce coq qui est vieux et réveille les villageois la nuit . C'est un malin ce coq, il échappe plusieurs fois à son triste sort. Vous devinez la fin ?

Je pense que malgré la mort du grand-père les enfants aimeront ce conte et s'amuseront des ruses du vieux coq.

Voici l'opinion de deux enfants
Clémentine 4 ans et demi
J'ai bien aimé cette histoire. le grand-père est mort parce qu'on a coupé la tête de son double- animal . Les dessins sont jolis parce qu'il y a beaucoup de couleurs. le coq est très vieux et très joli, le grand père est très vieux. L'histoire est un peu triste car le, grand père est mort.

Mon double- animal totem c'est le hérisson

Arthur 6 ans et demi
J'aime bien cette histoire mais elle est très triste car le grand-père meurt. Il y a un petit garçon qui n'écoutait pas trop et des gens n'ont pas compris que c'était les dernières paroles du grand-père. Mais le grand-père n'est pas mort assassiné, il est mort parce qu'il était très vieux. S'il y a les plumes du coq autour de lui c'est parce qu'on a tué son double-animal . Je trouve que les dessins sont très bien. Et on voit bien que le coq est très vieux.

Mon double animal c'est le serpent
Lien : https://luocine.fr/?p=13153
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critiques presse (1)
Ricochet
23 décembre 2019
Entre légende africaine et histoire de transmission dans la famille, le texte se lit avec un certain suspense, raconté avec plaisir et malice par Alain Mabanckou. On y suit le « je » de l’enfant innocent, et on devine que l’expérience le marquera toute sa vie d’adulte.
Lire la critique sur le site : Ricochet

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Si je vous dit le Crédit a voyagé : à quel écrivain, qui connaissait bien l'Afrique, pensez-vous ? le voyage… au bout de la nuit… Mort… à crédit…
« Verre cassé », d'Alain Mabanckou, c'est à lire en poche chez Points Seuil.
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