Je me suis assise au pied de l'arbre à palabres et j'ai écouté
Jorus Mabiala conter comment
Mukukulu, ce tout petit lièvre a semé la zizanie chez l'éléphant et l'hippopotame en voulant traverser le fleuve Congo.
C'est un autre pays, une autre culture, une autre langue. Une vision toute fraîche du monde. En cherchant la signification du nom
Mukukulu, j'ai découvert un pays, sa mythologie car c'est le nom d'un clan. Je me suis intéressée au Fonds Bleu qui s'occupe de la protection du fleuve et de son environnement. Et grâce à cet auteur-conteur, j'ai découvert un pays qui se cherche et est confronté à de nombreux problèmes .
L'auteur,
Jorus Mabiala est né à Brazzaville. Il utilise des histoires où les animaux sont plus sages que les hommes mais il vous dira qu'il n'est pas un écrivain, juste un conteur. La guerre l'a obligé à s'installer en France où il continue à s'investir dans son art et à faire connaître son pays et les malheurs qui l'accablent c'est pourquoi il parle de cadavres. Tout n'est pas toujours rose pour certains.
Les dessins de Fabienne Quentel ne sont pas sans rappeler le wax, ce fameux tissu africain que j'aime tant. J'ai été déçue de ne pas trouver plus d'informations à son sujet car son travail me semble digne d'intérêt.
Je tiens aussi à remercier Babelio, son équipe et les éditions Créer de leur petit mot. Leur catalogue contient près de deux cent titres , une manne pour ceux qui sont curieux, on y trouve de l'histoire Auvergne, Allier, Haute-Loire, de l'histoire de l'art, des romans, je vous transmet le site : www.édicréer.com
Et maintenant, je laisse le mot de la fin à mes voisines-lectrices (de 8 à 10 ans) : L'histoire est bien, les dessins sont beaux, un mot est difficile à lire "haïssent" et puis, on aime bien le lièvre, on a des lapins toutes les deux.