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Francis Lacassin (Autre)
EAN : 9782070374830
224 pages
Gallimard (04/07/1983)
3.73/5   31 notes
Résumé :
«Au gibet de Savannah, sur le quai devant la Mer Océane, un homme jeune est pendu.
Ses vêtements sont ceux qu'il portait sur L'Étoile Matutine : un bel habit rouge, un gilet brodé, des culottes de velours noir et des bas blancs. Le tout abondamment orné de galons d'or...»
Mac Orlan, aventurier de l'imaginaire, invente des Antilles où les gentilshommes de fortune vivent mille aventures, de l'abordage à la potence.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
C'est après avoir lu il y a quelques semaines - Quand tu écouteras cette chanson - de Lola Lafon et réalisé que je ne pouvais pas honnêtement parler de ce livre sans avoir relu au préalable - le journal d'Anne Frank -, dont trop d'éléments s'étaient égarés dans le labyrinthe du temps, qu'ayant décidé de me plonger dans la version en BD de Riff Reb's du livre de Pierre Mac Orlan - À bord de L'Étoile Matutine -, je me suis prémuni de cette sensation d'incomplétude en relisant le roman d'aventures maritimes de celui qui est né à Péronne...un signe ? ( Péronne étant le patronyme dont m'a fait cadeau mon défunt père...).
L'expérience s'est révélée convaincante, car après m'être replongé dans le roman, j'ai mille fois plus apprécié la version BD, ce qui n'aurait pas été le cas sans cette concomitance voulue.

" C'est Mac Graw, le chirurgien de L'Étoile Matutine qui m'apprit l'art de conter mes souvenirs. Maintenant que je le sais pendu au quai des Exécutions, à Londres, je rends hommage à sa clairvoyante amitié.
Mac Graw disait : “Cherche en toi-même l'absolution de tes crimes et la rédemption de tes péchés.”
C'est en écrivant sincèrement ce que l'on pense de sa propre vie que l'on obtient le pardon. En racontant mes aventures, maintenant qu'elles sont écrites et formulées définitivement sur le papier, je pense avoir débarrassé mon âme de tout ce qui pouvait m'inquiéter. Mes crimes et mes fautes, ceux et celles de mes pauvres camarades, les gentilshommes de fortune, sont ici déposés dans ce petit livre fermé comme un coffre dont chacun possède la clef. "

Ainsi débute ce roman d'aventures maritimes que Pierre Mac Orlan a écrit en plusieurs fois.
D'abord édité en 1920, le récit sera revu et revisité pendant trente-cinq ans.
L'ouvrage sera complété par cinq nouveaux chapitres en 1927, puis quatre autres en 1934 etc jusqu'à l'écriture d'un épilogue datant de 1955 et resté à l'état de brouillon.

Au XVIIIe siècle à Londres, un vieil homme écrit ses "mémoires".
Désormais "retiré des affaires", il se souvient... de son enfance miséreuse et sauvage en Bretagne.
" Quand j'étais enfant, je couchais dans les carrières, auprès d'un petit village, au bord de la Côte. le nom de ce village n'est plus dans ma mémoire. Je n'avais ni père ni mère ; je vivais avec de vieux hommes obscènes et je me nourrissais au hasard, quelquefois au prix d'infâmes complaisances."

Enfant sauvage, livré à lui-même, n'ayant aucune notion du bien et du mal, essayant de répondre aux injections de la nature, pratiquant avec ces " vieux inconnus " l'anthropophagie lorsque la faim tenaille et que le manque commande :
" Ils dévoraient ce qu'ils avaient pu récolter. Un jour, un vieillard tomba dans un piège à loups et je crois bien qu'on le mangea. En dehors de cet homme mort, encore ne puis-je certifier, nous ne mangeâmes plus de chair humaine. Nous mangions tout ce qui remuait autour de nous : des mulots, des rats, des lézards, des grenouilles, et des insectes aussi. Nous mangions également des racines, puis certains jours du pain dur que l'on mettait dans de l'eau bouillante où l'on avait fait cuire un corbeau dépouillé de sa peau, qui est amère.
À douze ans, j'avais mangé de tout ce que les hommes n'avaient jamais mangé, mais j'ignorais la nourriture des autres hommes."

Vers l'âge de quatorze ans, alors qu'il chasse avec sa fronde des corneilles, il aperçoit une jeune fille...qui fait mine de ne pas le voir.
Il va alors la guetter chaque jour.
Sa patience et son obstination vont payer :
" le jour suivant, elle marcha vers moi délibérément. Elle portait de la soupe dans une petite terrine surmontée d'un couvercle. Je me jetai sur la nourriture que je fis disparaître en claquant la langue comme un chien.
Chaque jour, ma nouvelle amie passait devant le bois. Elle m'apportait tantôt de la soupe, tantôt du pain et du lard, des noix et du fromage dur recouvert de foin."

Les conversations des vieillards " vont troubler son imagination en lui donnant un but précis "... et à bientôt quinze ans, il veut savoir ce qu'est une femme.
La fille ne se laisse pas faire.
Fou de colère, il l'étrangle.
" Alors, relevant ses jupes, je pus satisfaire ma curiosité. Je vis pour la première fois comment une femme était faite. La fille était jeune et grasse, mais rien ne m'expliqua le mystère de cette différence merveilleuse entre elle et moi.
" Maintenant je n'aurai plus de soupe", pensai-je."

De retour aux carrières, il raconte avec le naturel des " innocents ", ce qu'il a fait.
Les vieillards effrayés par les conséquences de son geste hésitent entre le dénoncer à la maréchaussée ou s'en débarrasser...
Il s'enfuit.
Ce n'est que longtemps après qu'il prendra conscience de la signification et du poids de son acte.
" C'es-à-dire qu'à cette époque j'eus la révélation d'avoir commis un crime."

C'est à Brest qu'il va trouver refuge dans un cabaret où il va servir d'aide aux servantes.
C'est dans ce cabaret qu'il va faire la connaissance de Muguet et Pelisson, deux " gentilshommes de fortune ", avec lesquels il va embarquer sur le schooner baptisé " L'Étoile Matutine ".
C'est sur ce navire commandé par George Merry, qu'il va bénéficier de la tutelle de Mac Graw, un chirurgien lettré, du compagnonnage de Marceau, de Pitty, de Rousseau et de beaucoup d'autres encore...

Sa véritable vie commence, vous pouvez embarquer pour suivre à travers une succession de tableaux les aventures maritimes de ces gentilshommes de fortune dont Mac Orlan dit qu'ils étaient " des assassins qui ne respectaient aucune autorité régulière. Cruels et naïfs, ils étaient superstitieux et ne juraient que sur la Bible."

Dans une atmosphère sombre, désenchantée, violente, cruelle, pessimiste mais exotique, libérée de bien des entraves, sensuelle, superstitieuse autant que religieusement dévoyée et blasphématoire, Mac Orlan dans une écriture où se mêlent argot, vocabulaire maritime et syntaxe empreinte de poésie, nous fait vivre en quelques tableaux dans lesquels se croisent des noms et figures illustres de pirates, flibustiers, boucaniers tels Gow, Long John Silver, Flint, Mary Read... l'univers de ceux que Francis Lacassin appelle " la pègre exotique ".

Si la structure narrative ne tient qu'à un fil ténu, c'est vraisemblablement imputable à la rédaction séquentielle du roman.
Et si l'on n'y trouve pas forcément les standards du genre : tempêtes, abordages, mutineries, chasse au trésor, ils y sont esquissés et en partie évoquer, ne serait-ce que pour le dernier.
C'est brut, c'est sans espoir mais on vit l'instant. Il y a du rhum, énormément de rhum, des filles, on y danse la gavotte avec des ponisses...avant de tomber ivre mort...
Le contexte historique est très bien reconstitué, le vocabulaire et les dialogues nous restituent une contemporanéité sans fausses notes.

J'ai beaucoup aimé ce roman et chacun de ses tableaux. Avec une préférence pour celui mettant en scène Meister, l'aveugle et ses deux concubines que sont Babet Grigny et Mijke, la Hollandaise. Celui avec toujours Meister opposé à Cadet Golo sur une île déserte. Et puis les deux tableaux impliquant un marin et deux naufrageurs, le père et le fils, aux prises avec le vaisseau fantôme " le Hollandais volant "...

De jolies retrouvailles qui m'ont permis de me délecter de la version BD de Riff Reb's dont j'essaierai de vous parler prochainement.












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A bord de L'étoile Matutine.. Ou le bouquin sapin cuvée 2020 demandé pasque j'avais lu l'adaptation en bd, et que je me demandais si c'était fidèle... et pi je suis plus à un bouquin de pirate près.

Pitch :
Lui, et bien il n'a pas de nom, un misérable, sans famille, sans abrit, sans amis.. un sauvage de quinze ans qui se nourri de grenouilles de rats, de corneilles... Alors quand une jeune paysanne le prend en pitié et lui apporte de la soupe, il est content... normal. Seulement y a des curiosités, des curiosités de son âge pourrait-on dire.. Seulement lui n'a pas la manière, ou l'éducation, ou autre chose... et la paysanne en fera les frais... la pauvrette. Et lui le sauvage et bien il ne comprend pas, et il ne devrait pas se vanter, s'en vanter... se vanter va le mener bien loin, ailleurs... Sur le pont de L'Étoile Matutine, un brick pirate.

Bon...
Oui, vu que j'avais lu l'adaptation en bd de Riff Reb's, je n'ai pas été surprise par les histoires, et d'ailleurs c'est une très bonne adaptation.
Là où j'ai été plus surprise, c'est par la construction narrative. Nous sommes face à des chapitres histoires, sans vraie continuité de temps, d'espace. Chaque chapitre racontant soit une histoire vécue par le narrateur, soit une histoire entendue au détour d'une taverne et racontée par un vieux forban qui se souvient d'un temps disparu. Certaines n'ayant aucune suite, Mac Orlan ne revenant pas dessus, nous ne savons pas ce qu'il en est par la suite.

Alors je dois dire qu'elles sont très vivantes, même s'il y a beaucoup, beaucoup de morts, de sang... et d'une manière ou d'une autre d'ailleurs, il n'y a pour ainsi dire pas tant de batailles navales, non. Il y a des bûchés, des gibets, la peste, et des colliers faits grâce à des couteaux aiguisés, voir des crânes défoncés à coup de gourdins... vous voyez le genre.

Nous ne sommes pas dans l'angélisme pirate, du tout. Nous somme dans la cruauté. Et encore, une cruauté presque enfantine, j'ai lu des bouquins de pirates bien plus violents et bien plus sanglants que L'étoile-Matutine (avec tortures comack, estrapades, grande cale voir boyaux à l'air, là non des colliers offerts aux dames...). Et c'est pas désagréable...

Des monstres pétris de croyances, où l'on mélange tout allégrement.. Des gars capables de zigouiller comme ça, mais qui ont toujours la prière idoine, et qui font dans leur froc à la mention du Hollandais Volant...
Il passe pas mal le Hollandais Volant aussi... ils vont même récupérer un de ces marins, l'est pas désagréable d'ailleurs, malgré sa condition ^^.
Oui un zeste de fantastique, avec fantômes... Je comprends même mieux le parti pris de Reb's niveau dessins des personnages, des mômes cruels... ça va très bien.

Le style d'Orlan même s'il mêle de l'argot, n'est pas, à mon sens, difficile à comprendre ( toujours mis dans un contexte bien précis, et souvent usité, en gros si la première fois que tu vois le terme et que t'as un ti doute, la deuxième fois l'efface ( le doute)). Un style assez visuel, même s'il ne s'appesantit pas, et puis de toute façon tout ça on le connaît ( les îles, les cocos, les aras et les bouges...).

Ensuite niveau date (quand même, histoire de) et bien le 18 eme siècle, 1720, un peu avant un peu après. Les grands noms pirates sont énumérés, égrainés autour d'une chopine, d'un rhum chauffé au brasero, Low, Rackham, Flint et son Walrus.. Mary Reid vient nous faire un clin d'oeil ( c'est bien bichette ! Parce que d'une manière générale les femmes ne sont pas à la fête, du tout. ) le Vasseur et son île de la Tortue et encore quelques autres. Faut dire eux ont eu le prestige, sur l'Etoile-Matutine niveau prestige c'est pas vraiment ça, du tout même... Les coups d'éclats font des flops, et les trésors sont pas pour demain... Ou peut-être que si, tant que y a la vie y a le rêve.. tant que la mer est là...
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J'ai lu ce livre rapidement, mais je dois avouer qu'il m'a plutôt déçue. Je voulais une histoire de mer, j'ai eu une histoire de pirates, bon soit. Mais non, pas exactement une histoire, des historiettes en réalité, puisque chaque chapitre, et le livre en compte vingt, sont autant d'histoires indépendantes les unes des autres, parfois des histoires vécues par le narrateur lui-même, parfois celles d'individus rencontrés dans une taverne mal famée ou tout autre lieu aussi louche. Ce manque d'unité de l'ensemble m'a déçue et ne m'a pas permis de rentrer dans un récit dont j'ai trouvé la construction décousue. Et en plus, j'ai pu voir passer le capitaine Flint, ainsi qu'une énième chasse au trésor. Alors peut-être que je fais une overdose de Long John Silver et de ses acolytes après avoir lu récemment une version abrégée de L'île au trésor par Stéphane Frattini puis une nouvelle aventure de Long John Silver par Xavier Dorison et Mathieu Lauffray, toujours est-il que j'aurais aimé un peu plus de nouveauté, d'inventivité. Les pirates ne se résument quand même pas à l'équipage du Walrus ! Et avec tout cela un style sans unité, oscillant entre le précieux et l'argot.
Bref, peu de nouveautés dans cette description de la piraterie alors sur le déclin, et encore moins de vraisemblance. Alors, peut-être suis-je passée à côté du propos de l'auteur, ou du moins de l'interprétation qu'en fait le préfacier de mon édition Folio, Francis Lacassin. Pierre Mac Orlan aurait voulu peindre « une Ile au trésor sans trésor, sans perroquet et sans espoir » (titre de la préface), de dépouiller la figure du pirate de tout l'apparat romanesque dont les siècles l'ont parés, pour le décrire tel qu'il est, c'est-à-dire un assassin, plus cruel que courageux, plus égoïste qu'anarchiste. Et c'est vrai que les personnages de ce roman ne sont guère glorieux et ne correspondent pas à l'image d'Epinal du pirate. Pas d'abordages intrépides, juste des prises qui capitulent à la simple vue du drapeau noir (ce qui était souvent la réalité, ni les marins des bateaux de commerce ni les pirates n'étaient assez fous pour s'engager dans des combats à l'issue incertaine mais toujours sanglante), des personnages sans foi ni loi, certes, mais pas au grand coeur, impulsifs, batailleurs, plus prompts à user de leur couteau que de leur cervelle…
Vu sous cet angle, le roman commence peut-être à avoir un intérêt, mais si il faut lire les préfaces pour apprécier un bouquin, où va-t-on ? Non, je reste sur ma première idée, pour une aventure marine ou une croisière en compagnie de pirates, on peut passer son chemin, et trouver mieux ailleurs. J'ai un autre livre de Mac Orlan dans ma bibliothèque, L'Ancre de Miséricorde, qui a l'air dans la même veine en plus, je ne sais trop quel sort réserver à ce livre après cette première pêche infructueuse…
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Nous lisons quelques histoires de la vie des gentilshommes de fortune sous le pavillon noir, histoires qui montre aussi une certaine érudition de l'auteur. Écrit au «je», il y a aussi un prolifération de récits dans le récit. On y prend ce qu'on veut, à la bonne franquette. Récits qui sont souvent terribles et sanglants. Des coups de couteaux, des gorges tranchées, des hommes pendus, des morts qui frappent aux portes réclamant leurs biens usurpés, l'inquisition, la peste, l'esclavage; voilà ce que le lecteur peut trouver dans ce roman, non sans un indubitable désordre. Désordre qui ne lassera jamais l'amateur de récits.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
C’est George Merry, le capitaine de L'Étoile Matutine. Il ne fumera plus mélancoliquement sa pipe longue et pour lui, maintenant, les Espagnoles replètes n’ont plus sous leurs jupes de quoi exciter sa curiosité.
Raide et somptueux au bout de sa corde, il attire à peine le regard des passants et l’exemple de sa mort ne remplit de crainte que le cœur des faibles.
(p. 191, Chapitre 20).
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Mac Graw disait encore : « La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaîtraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n’y a qu’une façon d’aller droit devant soi. »
(p. 24, Introduction).
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Les fous, dit Mac Graw, ne sont pas les envoyés de Dieu mais du Diable. Cette fille est folle et, bien qu'elle soit plus dévote qu'une duègne, le feu qui la consume n'est pas celui qui réchauffe les saintes.
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Nous en avons tous vu plus qu'il n'est permis à un homme et nous ne nous rappelons rien, si ce n'est un petit nom de femme entendu dans notre jeunesse.
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La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaîtraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi.
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Videos de Pierre Mac Orlan (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Pierre Mac Orlan
https://www.editions-harmattan.fr/livre-la_butte_3d_montmartre_hier_aujourd_hui_et_peut_etre_demain_georges_millot-9782343246260-71631.html
Sur la butte Montmartre, il s'est passé bien des événements. La Commune de Paris y a débuté. Plus tard, les affranchis s'y sont installés, dans le sillage d'Aristide Bruant. Aujourd'hui, elle bourdonne de touristes et... de pickpockets. Et demain, que deviendra ce confetti, si le monde survit et change ? Sur la butte Montmartre, du temps de la Commune, se sont croisés des personnages historiques luttant pour une société meilleure : Louise Michel, Jules Vallès, Théo et Marie Ferré... de nos jours, les petits-enfants des écrivains Pierre Mac Orlan, Albert Simonin ou Marcel Aymé célèbrent la beauté germant du quotidien interlope. Dans un monde futur, quel beau décor pour concevoir l'union de l'idéal et du bonheur ! de tous les coins du monde on vient sur la Butte, admirer Paris à ses pieds. Il ne faut pas oublier de tourner son regard vers l'intérieur de ce volcan, éteint seulement en apparence, dans les ruelles duquel se fondent les différences de genres, de milieux et d'époques.
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