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EAN : 9782253170426
320 pages
Le Livre de Poche (01/09/1998)
3.53/5   299 notes
Résumé :
Injustement accusée du meurtre de son amant, Maggie sort de prison après douze années de souffrances, bien décidée à refaire sa vie, dans la petite ville de Nouvelle-Angleterre où elle a trouvé un emploi de journaliste.
Mais si un amour naissant lui rend l'espoir, elle doit bientôt affronter l'hostilité des habitants, la suspicion de ses collègues. et, surtout, les agissements d'un ennemi secret, qui semble tout connaître de son passé et la poursuivre d'une h... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 299 notes
Condamnée injustement pour le meurtre de son amant, marié et père de famille, Maggie Fraser a survécu difficilement à l'univers pénitentiaire. Après 12 ans de détention, elle croit se refaire une nouvelle vie en partant travailler pour un journal sur une petite île de Nouvelle-Angleterre. Si Jess le rédacteur en chef la prend immédiatement sous son aile, ses autres collègues lui donnent l'impression de se liguer contre elle. La prison l'aurait-elle rendue paranoïaque ou bien est-ce son passé qui la rattrape ?

Le prologue très troublant laissait entrevoir le début d'un thriller haletant. Malheureusement, l'auteure a pris le parti de nous dévoiler le coupable dès le milieu du roman. L'intrigue policière a donc cédé la place rapidement à une intrigue psychologique, intrigue honorable mais sans plus...
Ce roman date un peu et cela se ressent. On a fait beaucoup mieux depuis. J'ai trouvé l'héroïne un peu "nunuche", s'excusant presque de l'inceste subi pendant son enfance et se jugeant elle-même responsable de tous ses déboires. La vie a fait d'elle une victime perpétuelle. Avec l'autre personnage principal féminin, l'auteure tombe dans l'excès inverse, une folie et une violence explosive (qui ne l'empêchent pas de mener parallèlement une vie professionnelle normale). Cette victime-là n'hésite pas à devenir bourreau. Deux enfances traumatisées qui ne réagissent pas de la même façon. Le thème de fond était intéressant...mais voilà !
En plus de l'aspect "vieillot", le"happy end" final dans les bras du héros blessé mais courageux m'a achevée. Pour moi, ce sera un 11/20.
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« Les liaisons vachement dangereuses »

Expiation est le premier roman de l'auteure américaine Patricia MacDonald publié en 1981, mais réédité en 1998 aux éditions le Livre de Poche. Les personnages principaux sont Margaret « Maggie » Fraser, une ex prisonnière, accusée injustement du meurtre de son amant, Bill Emmett, le patron du journal Les Nouvelles de la Crique, Jess Harlie, le remplaçant de Bill Emmett, Evy et Grace, les deux rédactrices du journal et Owen Duggan, le photographe officiel et professionnel de celui ci. L'intrigue est assez simple : Maggie essaie de se réinsérer dans la société et trouve un emploi de journaliste aux Nouvelles de la crique. L'histoire se déroule sur une petite île, la Nouvelle Angleterre, dans la ville de Heron's Neck.
Dès le départ, nous sentons une atmosphère glaciale, digne des films noirs d'Hitchcock. Nous pensons à Rebecca (1940) car la nouvelle venue, Maggie, ne va pas se sentir à l'aise. Rappelons que dans le film, la gouvernante a la main mise sur tout et va s'opposer à la nouvelle épouse du personnage joué par Laurence Olivier. Nous pouvons aussi penser à Sueurs Froides (1958) d'Hitchcock car un sentiment de culpabilité ronge la nouvelle venue. Dans celui ci, le protagoniste, interprété par James Stewart, est atteint de vertiges et se sent coupable de ne pas avoir pu sauvé la femme de son ami. Nous voyons donc tout de suite que Maggie n'est pas à l'aise dans son nouveau travail. L'auteure se plaît à jouer avec nous car dès le commencement le patron du journal Les Nouvelles de la crique est absent. Faut-il voir une allusion au roman Les 10 Petits Nègres (1939) d'Agatha Christie ? D'ailleurs, dans le roman, un personnage s'appelle Owen Duggan, or dans le livre d'Agatha Christie, le mystérieux justicier se nomme U.N. Owen et les deux romans se passent sur une île, l'un dans la Nouvelle Angleterre et l'autre près du Devon.
La collègue de la nouvelle journaliste ne va pas se montrer particulièrement amicale avec elle car elle la connait et la surveille. Nous avons ici une autre référence littéraire à 1984 de George Orwell car dans celui ci, tout le monde est surveillé par Big Brother et la population se veut méfiante. Dans le roman de Patricia MacDonald, Big Brother peut être vue comme Evy, la concurrente parfaite et jalouse de Maggie. Tout au long du roman, nous nous demandons pourquoi Evy en veut tellement à Maggie. Est-ce le simple fait qu'elle soit une ex prisonnière essayant de se réintégrer ? Est-ce une toute autre raison ? L'auteure joue avec nous et essaie de nous faire passer un message : est-on sûr de réellement connaître ses collègues ? Si oui, à partir de quand ? Et jusqu'à où est prêt à aller une femme pour se venger ? La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on.
La première de couverture montre une femme semblant réfléchir et voyant, par un judas, un noeud coulant d'une corde signifiant qu'elle est peut-être en train de se demander comment elle pourrait se débarrasser de sa rivale ou des choses sur celle ci. Notons aussi que cette dernière donne froid dans le dos car nous voyons la mer au loin et les vagues déferler sans parler d'un contexte sombre. Pour un premier roman, l'auteure décrit bien la rivalité féminine que même Stephen King et Mary Higgins Clark ont salué. Sur celle ci est écrit le prénom et le nom de l'auteur en lettres capitales noires, révélant déjà un certain mystère autour des personnages...
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Ayant lu quelques Patricia Mac Donald dont assez récemment une mère sous influence ,je me suis plongée dans cet "expiation" ,sachant à l'avance que je passerais un bon moment mais sans les palpitations et les émotions que procurent un Franck Thilliez ou un Maxime Chattam pour parler Français ou alors un Chris Mooney ,un James Patterson ou encore un Cody Mc Fadyen et bien d'autres ...

Effectivement, roman policier bien construit,suspense ménagé habilement ...

Tout commence par quelques pages sur une très jeune femme emprisonnée pour le meurtre de son amant ,emprisonnée à tort (selon elle) mais condamnée à 12 ans de réclusion.

12 ans plus tard,on la retrouve en route pour obtenir un poste de journaliste sur une ile dans le journal d'un homme qui ,régulièrement ,a entretenu avec elle une correspondance pendant sa détention et qui veut lui redonner une chance lors de sa libération.

Nouvelle vie au milieu de nulle part avec l'ambiance particulière des iles dont les habitants voient d'un mauvais oeil l'arrivée de cette étrangère dont on ne sait rien.

Au sein du journal seul le rédacteur en chef lui apporte son soutien (et plus si affinités) ,les deux autres employées étant méfiantes pour diverses raisons.

Tout doucement de minuscules grains de sable enrayent la machine...Le patron du journal est parti en vacances,pas moyen de le joindre.Des objets sont déplacés dans la maison de Maggie.Elle même,maladroite dans ses relations avec les autres, accumule des erreurs et tout contribue à faire monter la tension...Petit à petit les faits s'aggravent jusqu'à la disparition supposée en mer du rédacteur en chef,Jess,dont Maggie est finalement tombée amoureuse au grand désarroi

suite sur mon blog
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Voici un petit thriller qui se lit très très vite.
Sur fond de romance et de suspicion, l'intrigue évolue très vite pour se révéler hélas prévisible. Je n'en veux pas à l'auteur parce qu'au final, se thriller se lit très vite et sans aucun problème. le style est très simple, sans artifice et permet aux personnages de nous faire ressentir leurs émotions même si je trouve que Maggie tombe trop vite amoureuse de son supérieur et lui aussi.

Autre petit souci que j'ai relevé : L'homme qu'elle a été accusé d'avoir tué. Quand on lit se qu'elle raconte, il a trouvé quelqu'un sur la route, sans doute ayant des problèmes. Puis il a disparu avec cette personne.
Hors,attention spoiler, il est dit plus tard que cette personne en difficulté était en fait la femme de l'amant de Maggie qui découvrant leur liaison s'est vengé en le tuant. Si c'était bien elle, il a du la reconnaitre lorsqu'il est sorti de l'auto pour l'aider et il ne se serait pas fait tuer si vite.

De plus n'ayant aucune arme du crime,Maggie n'aurait pas si vite été accusé surtout si elle est restée sur les lieux du crime.

Malgré ces quelques petits détails qui me chiffonnent, le roman est plutôt bien mais ce finit trop rapidement. ( Surtout l'arrivée de son nouvel amant,qu'on dit très blessé, incapable de marcher et qui arrive au bon moment pour sauver Maggie...)
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Issue d'une hybridation entre Stephen King et Mary Higgins Clark, Patricia MacDonald est vantée comme l'une des reines du thriller. Dans Expiation, elle emprunte à Stephen King la fréquentation des caves et les meurtrières à double visage, et à sa consoeur Mary Higgins Clark, les salades de homard, les vieilles maisons chic et les tartes fourrées aux débris de verre. Rien d'original dans ce suspense qui possède une efficacité inoxydable et un parfum des années 80 à nous rendre un brin nostalgiques.
Maggie Fraser est libérée de prison après douze années d'emprisonnement pour un crime qu'elle n'a pas commis. Elle rejoint l'île de Heron's Neck, ayant été embauchée par le propriétaire du petit journal local, les Nouvelles de la Crique. Là, elle tombe immédiatement sous le charme de son rédacteur en chef, Jess Herlie, ce qui suscite aussitôt les commentaires et l'hostilité des deux autres employées du journal, Grace et Evy. Tout semble alors se dérégler de nouveau dans la vie de Maggie qui va subir épreuve sur épreuve jusqu'au dénouement heureux de l'histoire.
Les personnages du roman sont assez stéréotypés et les situations plutôt convenues, la montée en tension de l'intrigue provient davantage de notre appréhension face à ce que l'on devine plutôt que d'une description de situations horrifiques, à une exception cependant. Patricia MacDonald joue aussi très habilement de l'angoisse en montrant que les premières victimes de la folie sont des vieillards, des enfants et des animaux, des êtres sans défense qui servent de révélateurs à la noirceur de l'âme humaine.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Inexplicablement les choses avaient mal tourné presque tout de suite.Grace, la plus âgée des deux femmes,contestait déjà sa venue.Elle lui donnerait sûrement du fil à retordre.Pourquoi Mr Emmett ne les avait il pas prévenus de son arrivée? Elle lui avait demandé de garder le secret sur son passé ,mais elle ne s'attendait pas à se retrouver dans une situation aussi délicate.


Sous l'épais branchage d'un sapin,juste à la limite de la bande éclairée de gazon,une paire d'yeux suivait Maggie de pièce en pièce.Leur regard ne cillait pas .On eut dit que ces yeux pouvaient voir à travers les murs mêmes,transperçant poutres et bardeaux de leur farouche intensité.(....) .Le seul autre bruit,rendu pratiquement inaudible par les rafales de vent,était le grincement constant,ininterrompu,de ses dents.
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Maggie poussa le battant et se glissa dans l'église. Se réfugiant dans l'ombre d'une travée latérale, elle s'assit non loin de la sortie. Son cœur battait si fort qu'elle craignit que les fidèles en prière ne l'entendent.
Elle se sentait comme un espion infiltré dans le camp ennemi. Pendant plusieurs minutes, elle garda la tête baissée, pour essayer d'apaiser le tumulte de ses sentiments. Autrefois familiers, les paroles et les rites de l’Église lui étaient devenus totalement étrangers.
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Sur la deuxième tablette, il y avait un plat de ragoût, reliefs d'un repas qu'il avait partagé avec Maggie deux ou trois soirs plus tôt. Il sourit en revoyant son expression tandis que qu'elle le regardait extraire minutieusement les petits pois de son assiette.
"Si tu n'aimes pas les petits pois, pourquoi en mets-tu dans ta recette ?"
Il la considéra d'un air surpris. "C'est la recette de ma mère.
Autrement dit, pas de ragoût sans petits pois ? "
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Tout était silencieux dans la vieille maison, maintenant qu'Evy était partie. On n'entendait que le tic-tac de la pendule et le bourdonnement du réfrigérateur quand il se mettait en marche. pendant quelques temps, il n'y eut pas d'autres bruits. Et puis voilà que ça recommençait. Les gémissements faibles presque inaudibles, provenant par intermittence du sous-sol. Chaque fois, la vieille femme dans le fauteuil frissonnait irrésistiblement. Les gémissements étaient entrecoupés de longs silences. D'accalmies. Comme s'ils n'allaient plus reprendre. Seulement, ils reprenaient de plus belle, angoissés, assaillant ses oreilles qu'elle était incapable de boucher.
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Une fois qu'ils te collent une étiquette, c'est fini. Peu importe que ce ne soit pas toi. Tu auras beau crier ton innocence ou brandir les poings, ça ne changera rien. Tu es cataloguée une bonne fois pour toutes.
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