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Lew Archer, détective privé tome 11 sur 18
EAN : 9782351787304
368 pages
Gallmeister (03/03/2022)
3.53/5   48 notes
Résumé :
Lew Archer, détective privé spécialisé dans les affaires familiales délicates, n’est pas emballé par la mission que veut lui confier un certain Alex Kincaid : retrouver son épouse Dolly, une très belle jeune femme qui s’est volatilisée juste après leur mariage. Affolé, Kincaid n’a rien pu obtenir de la police : il ne croit pas à la simple fugue et redoute le pire, d’autant qu’un mystérieux barbu semble avoir joué un rôle dans cette disparition. C’est alors qu’Archer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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La première de couverture des Editions Gallmeister a sans doute été déterminante dans l'acquisition et la lecture de ce polar des sixties, plein de saveurs, d'images, d'humour et d'un suspense mené à bien jusqu'aux dernières pages.

Le titre du livre porte en lui-même un certain mystère suscitant l'envie de se plonger dans une intrigue au rythme tranquille qui peut faire frissonner de plaisir en savourant tous les grands moments du développement d'une histoire que l'on peut qualifier d'amour et de mort.

Le narrateur est le détective aux prises avec une enquête au cours de laquelle il dénoue progressivement les fils embrouillés du vécu plutôt malheureux de tous les personnages. Il structure sa démarche en une succession de chapitres constitués essentiellement de dialogues portant ses interrogations auprès des différents protagonistes et ils sont nombreux. Cette forme dialoguée fait à mon avis la richesse de ce roman noir où l'ennui ne survient jamais jamais, même si l'auteur prend le temps de décrire ses personnages, leurs contextes de vies, leurs traumatismes, leurs doutes et certitudes. Il travaille ses personnages pour aboutir à une apothéose qui conclut fort bien le roman.

On pourrait regretter que la jeune héroïne, figurée sans son visage en première de couverture, soit finalement plutôt absente au long des différents développements. Son personnage reste malgré cela -- et c'est sans doute le talent de l'auteur qui crée cette présence intense d'une absente -- au centre de tout le roman, apportant ce frisson permanent promis par le titre.

La multitude des thèmes abordés, psychologie, sentiments, carrière professionnelle, puissance dominatrice des uns, faiblesse d'autres, amour partagé ou non, tisse une toile qui ne perd jamais le lecteur pour autant qu'il reste concentré car tout finalement est essentiel dans le frisson.
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Lew Archer est un détective privé de la Côte Ouest, spécialisé dans les affaires familiales délicates. Quand Alex Kincaid vient le cueillir à la sortie du tribunal pour lui faire part de la disparition de sa jeune épouse au lendemain de leurs noces, son attention est attirée par le côté insolite de l'affaire. Or, c'est bien connu, plus on creuse, plus on trouve et Lew Archer manie parfaitement la pelle ; quitte à exhumer quelques cadavres aussi inattendus que compromettants...

J'ai d'abord été attirée par la couverture un rien girly de ce roman des éditions Gallmeister. Il faut reconnaître que les couvertures de leur collection "Totem" sont justes superbes. Achat d'impulsion, "Frisson" est une belle découverte. D'abord, j'aime beaucoup le côté rétro de l'Amérique des sixties ; ensuite, le verbe est fluide, les pages se tournent toutes seules. Les chapitres courts ménagent rythme et suspense ; le détective Lew Archer a du charisme avec une pointe de nonchalance à la Colombo qui n'est pas pour me déplaire. Saupoudrez d'un soupçon d'action et de quelques cogitations, vous obtenez un roman policier de bonne facture qui tient ses promesses.


Challenge MULTI-DEFIS 2022
Challenge XXème siècle 2022
Challenge TOTEM
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Si je ne regarde pas de séries, j'adore en revanche en lire. Des américaines de préférence. Et classiques généralement. Milo et Sughrue chez Crumley ; Hap et Léonard chez Lansdale ; Boo et Junior chez Robinson ; Ben, Chon et O chez Winslow ; Longmire chez Johnson. Et bien entendu, Lew Archer chez Ross MacDonald.

Du polar noir américain pur jus - sans faux col aurait dit Luke - avec un privé à la Chandler, travaillé opus après opus sans chercher à le rendre sympathique, juste addictif. Lew Archer, c'est cigarettes, whisky et p'tites pépées.

Simple, basique diront certains. Solide et classique leur répondrai-je. Valeurs refuges et doudous du noir quand trop de lectures récentes m'ont fait douter du genre ces derniers temps.

Dans le frisson, traduit par le grand Jacques Mailhos, direction Pacific Point, sur la côte au sud de L.A., on croise une jeune épouse subitement disparue, un universitaire au passé douteux, une marâtre acariâtre, un shérif pas baisant et des fantômes du passé.

Rien de bien original, certes. Mais c'est propre, sans artifice, avec des dialogues au couteau et une atmosphère aux doux relents nostalgiques. Et ça fait un bien fou…
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Lew Archer est engagé par un jeune homme afin de retrouver se jeune épouse subitement disparue après... une journée de mariage.

Je suis vraiment fan des enquêtes de Lew Archer, j'aime l'époque, le rythme, les multiples rebondissements, leur modernité également (bien qu'elles aient été écrites il y a plus d'un demi siècle). "Le frisson" ne déroge pas à la règle, avec cette affaire plongeant ses racines dans le passé... bien que cette enquête se révèle finalement assez tortueuse. Et ces versions Totem des romans de Rozz Macdonald signées Gallmeister sont vraiment superbes, cela ne gâche rien...
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Un Archer qui ne fait pas trop bander

Nous sommes en Californie à l'aube des années 60 et Lew Archer est détective privé.
Il vient d'accepter sans trop de conviction, d'essayer de retrouver Dolly, une jeune femme qui semble s'être évanouie dans la nature, juste après son mariage.
Le travail ne parait pas présenter de difficultés particulières et l'épouse est d'ailleurs vite retrouvée. Mais l'enquête ne fait que débuter car dans le sillage de Dolly, des meurtres étalés dans le temps n'attendent qu'à être reliés.

Aujourd'hui, le Frisson ressort dans une nouvelle traduction chez Totem de Gallmeister. Voici une bonne occasion de (re) découvrir un des maîtres un peu oubliés du Polar.

Car Archer a fait se pâmer certains des grands noms américains de la littérature de genre : Connelly, Ellroy, Crumley…On comprend rapidement d'ailleurs ce qui a retenu leur attention.

L'écriture de Ross Macdonald est d'une sobriété (la fin inattendue est édifiante de ce point de vue) et d'une précision exemplaires, tout en offrant des passages assez lyriques.

L'histoire rassemble la plupart des codes du Noir : enquête complexe, personnages complexes façonnés par des passés dysfonctionnels, non-dits, abus de pouvoir, regard social.

Le héros, Lew Archer, n'a pas la dureté, voire le vice, d'un Spade ou d'un Marlowe. Il n'est pas cynique et s'il porte un regard appréciateur sur certaines femmes, il n'est pas un tombeur. Il traverse son enquête sans porter de jugement, presque en spectateur. Même durant les inévitables bagarres, il s'en tient au strict minimum.

C'est donc ce mélange d'éléments traditionnels et cette attitude quasi distanciée du détective qui est aussi le narrateur, qui fait tout l'intérêt de ce roman. C'est aussi ce qui empêche d'être sans doute totalement enthousiaste avec une vraie difficulté à s'attacher aux personnages. On ne décroche pas du récit, mais on n'est pas non plus transporté.
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critiques presse (1)
LeMonde
02 mai 2022
Lew Archer, ancien marine d’Okinawa, ex-flic en rupture d’uniforme par dégoût de la corruption, promène sur ce monde de façades effondrées et de masques craquelés un regard sec et mélancolique, jouant des muscles au minimum, mais de l’art du dialogue avec une rigueur de confesseur janséniste. Sublime.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Elle se leva et alla se poster devant la baie vitrée qui faisait face aux montagnes. Elles avaient pris des tons de lavande et de prune, avec du bleu sombre nocturne au creux de leurs fossettes et de leurs aines. Le soir entier, montagne, ciel et ville, était noyé de bleu.
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Il avait un visage de lion, avec une grande bouche souple et magistrale, un front haut sur lequel tombaient des ailes brisées de cheveux blancs jaunâtres, des yeux bleu clair qui avaient déjà tout vu au moins une fois et regardaient le monde u e seconde fois.
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Une hystérie latente faisait vibrer sa voix, l'hystérie d'une vieille fille d'âge mûr qui avait besoin de changer le monde.
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Le brouillard s'était un peu éclairci le long de la côte, mais on ne voyait toujours pas le soleil, juste un éclat blanc diffus qui faisait mal aux yeux.
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Elle s'assit brusquement, dévoilant fugacement sa poitrine en un éclair nacré le temps qu'elle en fixe les amarres.
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