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Marie-Anne de Béru (Traducteur)
EAN : 9782265115651
400 pages
Fleuve Editions (25/08/2016)
3.21/5   166 notes
Résumé :
Enfant, Helen rêvait d'être fauconnier. Elle nourrit des années durant son rêve par la lecture.
Devenue adulte, elle va avoir l'occasion de le réaliser. De manière brutale et inattendue, son père, journaliste qui a marqué profondément sa vision du monde, s'effondre un matin dans la rue.
Terrassée par le chagrin, passant par toutes les phases du deuil, Helen va entreprendre un long voyage physique et métaphysique. Elle va acheter pour huit cent livres ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (92) Voir plus Ajouter une critique
3,21

sur 166 notes
Cela fait un petit moment que l'on m'avait donné ce livre. Intriguée par la couverture (comme d'habitude), je l'avais mis de côté, me disant que je le lirai plus tard mais retardant, je ne sais pas pourquoi, le moment de le lire et puis ça y est et, alors que je referme la dernière page, je reste sans voix ou plutôt sans mots pour décrire mes émotions.

Il est vrai, comme si bien dit en quatrième de couverture, que ce livre est inclassifiable, qu'il "transcende tous les genres" car c'est à la fois une autobiographie, un livre sur l'élevage des autours, un livre sur le deuil mais sur bien d'autres thèmes encore.

Helen, notre autrice protagoniste se retrouve dévastée suite au décès de son père et elle, qui depuis toute petite, s'est fascinée pour les autours, se lance le défi incroyable d'en élever un. Alors, autant être franche, avant d'ouvrir ce livre, je ne savais pas qu'il y a avait une espèce de rapace appelée autour, si bien que j'ai d'abord cru la première fois que j'ai rencontré le mot, qu'il y avait une erreur de grappe et que l'auteure voulait parler d'un vautour mais après vérification (il n'est jamais trop tard pour apprendre après tout), je me suis vite familiarisée avec cette nouvelle espèce pour moi, comme Helen avec son autour. Tout commence par un concours de circonstances car ce n'est pas celui-ci qu'elle avait commandé mais en le voyant -enfin en la voyant, elle savait que cette femelle autour était pour elle et arrangement avec le vendeur fut vite conclus. Mabel, comme elle l'appellera, sera désormais sa raison de vivre ou du moins de survivre suite à l'immense vide qu'a laissé son père dans sa vie. Désireuse d'apprendre, elle s'instruira beaucoup grâce aux livres de T.H. White qu'elle possédait depuis l'enfance et de la propre expérience de ce dernier avec Gos, son autour à lui, mais il s'agissait d'une autre époque et Helen devra sans cesse s'adapter, apprendre des erreurs de White pour ne pas faire les mêmes et surtout, et là et le plus dur, gagner la confiance de Mabel. C'est donc un parcours long et semé d'embûches qui se présente à Helen mais cela ne lui fait pas peur.

Un roman autobiographique bouleversant, extrêmement bien écrit et qui, chose que je redoutais un peu, n'est pas du tout lassant, bien au contraire. Bien qu'il n'y ait pas de sensations fortes, le lecteur (moi en tout cas) vibre avec Helen à chaque progrès qu'elle fait dans les liens qui se tissent au fur et à mesure des pages avec Mabel, tremble avec elle lorsque celle-ci se perd, espère lorsqu'elle la lâche pour la première fois et en ressort grandi et un peu frustré à la fin mais cela est une autre histoire ! Un ouvrage que je ne peux que vous recommander il va sans dire et bien que j'aurais aimé que l'aventure se poursuive, je referme cet ouvrage à regret mais ravie de cette lecture hors normes !
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Fracassée par le décès de son père, Helen vit une période de deuil difficile, se concentrant en solitaire sur le dressage d'un rapace. Une formation à la chasse très ardue pour cet oiseau agressif et farouche, qui demande patience et détermination.

Ce livre est une heureuse surprise, d'autant plus sympathique que je ne m'attendais pas à prendre autant de plaisir à suivre les explications de l'art de la fauconnerie. le travail d'Helen est mis en parallèle avec celui de ses prédécesseurs, s'appuyant sur leurs expériences plus ou moins réussies et par la littérature qui s'y attache au fil des siècles.

Néanmoins c'est un livre qui se mérite, imprégné de tristesse et de solitude.

La mort plane sur les pages, entre le deuil de la jeune femme et l'instinct de prédation du rapace. L'oiseau comble le vide laissé par un père solaire et tant aimé. L'introspection est permanente, le décryptage analytique des sentiments souvent tortueux, et peut désarçonner ceux qui s'attachent à suivre les progrès de Mabel et les joies et déceptions de son dresseur. Par cette intimité imposée, apparaissent les questionnements du rapport à l'animal, à la domesticité, et à l'attirance pour un état sauvage authentique.

Une écriture visuelle et descriptive qui promène le lecteur dans la campagne anglaise et une puissance d'analyse psychologique: deux facettes d'un livre étonnant et très original.
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J'ai lu ce livre dans le cadre d'une opération masse critique et je remercie les éditions fleuve et babelio.
L'héroïne, Helen, est passionnée depuis l'enfance par la fauconnerie. Pourquoi pas. Elle est aussi, entre deux balades au parc épervier au poing, chargée de cours à Cambridge, mais son contrat tire à sa fin. Brutalement, son père très aimé et très aimant meurt. C'est un deuil impossible pour Helen, son monde s'effondre et disparait, elle est perdue dans le nouveau ...Alors elle decide...que la seule solution c'est évidemment...de dresser un autour ...Non, non, pas un vautour, un autour. Je répète, un autour. C'est quoi un autour ? Je vous sens titillés d'une immense curiosité... Et bien,dame, c'est un épervier, mais en plus gros. Dingue, hein ? Je n'avais pas lu ça dans Flaubert. Ce benêt s'était arrêté aux perroquets...maintenant je me demande avec anxiété quelle est exactement l'espèce du perroquet de Félicité...
Bref. L'autour est réputé depuis le Moyen Âge pour sa difficulté, sa cruauté, ses caprices, son goût du sang...un vrai défi. Bon, et la suite ? Et bien c'est tout. On va dresser le perroquet, euh, pardon, l'autour, et puis voilà.
Je n'ai pas flambé pour ce livre. D'abord les défauts, à mon humble avis. Ça part dans tous les sens et ça ne va nulle part. Papa, Mabel ( l'autour), TH White - qui c'est ça ? Un auteur - pas un autour huhuhu- des années 1930 qui lui aussi a dressé un autour pour soigner sa dépression, mais s'y est pris comme un manche... pauvres animaux anti depresseurs...Helen craint de faire aussi mal que White- c'est moyennement intéressant. Promenades au parc avec Mabel, Mabel va-elle- réussir à voler seule, Mabel tue son premier lapin ...Papa me manque, White faisait vraiment n'importe quoi avec son oiseau blabla bla...
Les qualités, car il y en a : c'est extrêmement bien écrit, tellement bien qu'au début, on se dit qu'on va réussir à s'intéresser à la fauconnerie... Mais après ça s'enlise. Ensuite, le meilleur, à mon avis, c'est la relation de l'oiseau et de l'être humain, avec une véritable tentative de la part d'Helen pour montrer l'altérité de l'animal, son comportement et sa pensée non humaine, sa beauté sauvage. Mabel est merveilleusement décrite, avec ses yeux orange, ses regards, ses culottes de plumes, ses ailes qui se déploient, sa maladresse, ses serres tranchantes, son bec d'airain, ses mimiques, et sa parfaite étrangeté. Helen lutte avec ardeur contre l'anthropocentrisme...Je n'avais jamais lu quelque chose comme ça, ce qui justifie trois étoiles.
Un livre donc un peu brouillon, parfois un peu ennuyeux, mais avec des fulgurances de style et d'idées qui font de l'auteur quelqu'un à suivre.
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Aïe aïe aïe... Ce livre m'a terriblement ennuyée, mais il m'a également mise très en colère. Plus je tournais les pages, plus ma misanthropie se décuplait. Ce livre est malgré lui, une ode à l'égoïsme, l'égocentrisme et à cet incroyable sentiment de supériorité plus ou moins inconscient de l'humain sur les animaux. Tout au long du livre, je n'ai cessé de me poser une question : comment peut-on prétendre aimer, adorer les oiseaux, et ce, avec un immense A, et cautionner la fauconnerie ? Bien entendu, mon opinion personnelle rentre en jeu, mais outre l'aspect éthique qui m'a dérangé, l'histoire en elle-même m'a profondément lassée. Un nombre incalculable de passages entièrement dédiés aux oiseaux, à leur dressage, à leur quotidien, aux termes techniques... Un amoureux des oiseaux et de leur univers tomberait certainement amoureux de ce livre, mais j'ai beau être moi-même très sensible à l'environnement et à la condition animale, ce livre est selon moi beaucoup trop procédurier.
Cependant, j'ai adoré les passages plus personnels, relatant des souvenirs, qui eux, sont emplis de tendresse, de fragilité et de profondeur. Ces moments-là sont émouvants et parfaitement bien retranscrits. La qualité de l'écriture dans son ensemble d'ailleurs, est remarquable.
Je suis donc, à mon grand regret, très déçue par la lecture de cet ouvrage...
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A la page 61 de M pour Mabel, Helen Macdonald nous prévient :
«Le livre que vous lisez est mon histoire. Ce n'est pas une biographie de TH White. Mais White appartient à mon histoire quand même. Je dois l'y inclure parce qu'ily a été présent.»
Helen est une prof à Cambridge. Elle se passionne pour la fauconnerie et a lu de nombreux ouvrages sur le sujet. Son père, un photographe célèbre accompagne la passion de sa fille et lui permet d'accéder à ce monde fermé et surtout réservé aux hommes. Aux aristocrates. «Des hommes qui descendaient en costume de tweed de leurRange Rover cabossée ; des hommes de la haute société, qui me proposaient du tabac à priser et dont la prononciation trahissait le passage par Eton et par Oxford.»

A la mort de son père, elle décide d'apprivoiser une espèce particulière de faucon, un autour, dont on apprend qu'il a toujours eu mauvaise réputation auprès des fauconniers. Au 16ème siècle, le poète normand Gace de la Bigne n'écrivait-il pas :
« de bons ostours te faut avoir, mais ne gardez en la chambre des fauconniers ces malgracieux ostrucieux (...) ils sont maudits en l'escripture, car de compagnie n'ont cure»
Plus tard un fauconnier anglais, Baine dira de l'autour qu'il était : «...un scélérat : une brute meurtrière, difficile à dresser, maussade, indisciplinée.»
L'éleveur qu'elle contacte lui affirme :
«C'est très simple. Si vous voulez un autour bien élevé, il n'y a qu'une chose à faire. Lui donner l'occasion de tuer. Aussi souvent que possible; le meurtre, y a que ça pour lui remettre les idées en place.»

L'histoire raconte l'histoire de la relation entre Mabel, une jeune autour et Helen. de la difficulté de cette dernière à gérer une relation privilégiée avec l'oiseau qui, de fait, exclut pour un temps, tout compagnie humaine.
Et de citer ce vers de la poétesse américaine Marianne Moore :
«Le remède contre l'isolement est la solitude.»
Helen s'interroge sur l'attitude à adopter et, pour cela, fait souvent référence au roman de TH White «L'Autour» qu'elle a lu étant jeune et dont elle fait son livre de chevet.
La personnalité de White est complexe, c'est un prof, un homosexuel refoulé qui s'impose des obligations (comme la fauconnerie) pour être accepté dans la bonne société. Pour Helen il est à la fois un miroir et un repoussoir.
TH White affirme qu'il dresserait son oiseau sur les ruines de son ancienne vie.» Helen, elle, affirme : «Quand vous êtes brisé, vous vous mettez à courir droit devant vous...je n'avais pas les mêmes raisons que White mais je courais moi aussi.»

J'ai lu ce livre avec intérêt. Pour le sujet lui-même (une jeune femme qui apprivoise un faucon) et aussi pour Helen elle-même. Sa personnalité. ses efforts pour comprendre le monde. Ses interrogations. Ses tristesses. Ses hésitations.
Ce roman est très loin des romans que j'ai l'habitude de lire, une littérature d'évasion, de fuite, où l'on se confronte et s'identifie avec des personnages souvent très loin de soi. En un mot, des héros.
Helen Macdonald propose un récit où l'on se confronte avec soi-même. Où l'on partage les interrogations de la narratrice, mais il faut pour cela accepter le cadre du récit et cette relation, qui peut rebuter certains lecteurs, qui s'établit et s'amplifie au fil des pages, entre l'héroïne et son faucon.
A la page 21 du récit le lecteur peut lire :
« le simple fait qu'il y ait des autours en Grand Bretagne m'emplit de bonheur. Leur existence dément l'idée que la nature sauvage doive nécessairement être quelque chose qui n'a jamais été touché par la coeur ou la main de l'homme. La nature peut être l'oeuvre de l'homme.»
Après la lecture de cette phrase, les propos des premières pages,qui peuvent lui sembler décousus, se précisent. L'homme et le faucon sont tous les deux des prédateurs, exploitant la nature, chacun à leur manière.

L'écriture d'Helen Macdonald donne à ce roman, dont le thème pouvait apparaitre rebutant , une dimension humaine rare.

«Les livres qui racontent l'histoire d'humains se réfugiant dans la nature pour échapper à la douleur et au deuil appartiennent à un genre de récit très ancien, si ancien qu'il est devenu aussi inconscient et invisible que le fait de respirer.»

Finalement, Mabel ramène Helen vers les humains et lui en donne une vision sans concession, loin des artifices et des faux-semblants du folklore rural, de la chasse et de la fauconnerie :

«...les collines crayeuses possédaient leur propre histoire, une histoire nationale autant qu'une histoire naturelle. Beaucoup plus tard aussi, j'ai réalisé que ces mythes étaient dangereux. Qu'ils fonctionnaient pour effacer d'autres cultures, d'autres Histoires, d'autres manières d'aimer un paysage, d'y travailler et d'y exister. Plus tard encore, j'ai compris comment, imperceptiblement, ils avancent vers les ténèbres.»

Plus loin encore, alors qu'elle fait voler Mabel, elle croise un couple de voisins et tente d'établir le contact avec eux, l'homme a
«un large sourire qui soudain disparaît et se transforme en une expression que je ne comprends pas.
Ca donne de l'espoir, n'est-ce pas ? (...)
De l'espoir ?
Oui. N'est-il pas réconfortant que des choses comme celles-ci existent toujours, un vrai morceau de notre bonne vieille Angleterre, malgré tous ces immigrés qui nous envahissent ?
Je ne sais quoi répondre.

Brûlante actualité...

Ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique (merci Babelio et les Editions Fleuve) est une véritable découverte que je recommande vivement. Helen Macdonald. Un auteur à découvrir.
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critiques presse (3)
Bibliobs
06 mai 2021
Naturaliste et romancière, la Britannique Helen Macdonald publie un magnifique recueil d’essais sur son amour des oiseaux.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Telerama
09 novembre 2016
Récit initiatique autant qu'essai sur l'art de la fauconnerie, un étrange ouvrage qui flirte avec l'animalité.
Lire la critique sur le site : Telerama
LePoint
22 août 2016
Un autour est un rapace. C'est aussi le héros d'une histoire vraie de l'auteur britannique Helen Macdonald qui a bouleversé l'Angleterre.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (112) Voir plus Ajouter une citation
"Ce n'était jamais la faute des fauconniers. Les autours, comme les femmes, étaient incompréhensibles. Boudeurs, capricieux et hystériques. Leurs sautes d'humeur étaient pathologiques. Ils étaient inaccessibles à la raison. Cependant, en remontant dans le temps, je découvre que les autours du XVIIe siècle n'étaient pas du tout infâmes. Ils étaient "sociables et familiers", bien que de nature "timide et craintive", comme l'écrit Simon Latham en 1615. Ils 's'offusquent [...] d'un comportement violent et dur", mais si on les traite avec douceur et considération, ils deviennent "aussi affectueux et attachés à leur maître que tout autre rapace". A cette époque aussi, on parle d'eux comme s'ils étaient des femmes. Ce sont des êtres qu'il faut conquérir, courtiser et aimer."
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(...) j'ai eu l'impression que mon père était assis à côté de moi, dans le train ou dans un café. Tout cela me réconfortait, parce qu'il s'agissait des folies normales de la douleur. C'est ce que j'apprenais dans les livres. J'avais acheté des livres sur la douleur, la perte, le deuil. Des piles de livres instables qui envahissaient mon bureau. En bonne universitaire, je pensais qu'un livre, cela sert à donner des réponses. (p. 31)
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« Pendant un moment, il avait été amusant de scruter l'ombre entre les pins et le dallage désordonné de taches noires et orange que le soleil projetait sur les troncs. Mais c'est dur d'attendre quand on n'a que neuf ans. Je portais des bottes en caoutchouc et donnais des coups de pied dans la clôture. Je gigotais, me tortillais. Je poussais des soupirs. Me suspendais au grillage. À un moment, mon père s'est retourné vers moi, mi-exaspéré, mi-amusé, pour m'expliquer quelque chose. Il m'a expliqué le mot patience. Il m'a dit que la chose la plus importante dont je devais me souvenir, c'était que, si l'on voulait vraiment voir quelque chose, il fallait parfois rester immobile, sans bouger, au même endroit, et se rappeler à quel point on voulait la voir, cette chose – en un mot, être patient. »
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"Il est un temps dans la vie où vous vous attendez à ce que le monde soit toujours rempli de nouveautés. Puis vient le jour où vous comprenez qu'il n'en va pas du tout ainsi. Vous voyez que la vie va devenir une chose faite de trous. D'absences. De pertes. Des choses qui ont été là, mais qui ne le sont plus. Et vous réalisez également que vous devez vous développer autour de ces manques, entre ces creux, même si vous pouvez tendre la main à l'endroit où ces choses ont existé et sentir le terne éclat de la tension des lieux où les souvenirs se logent."
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"A la fin des années 1980, il n'e restait que vingt-sept spécimens, et dans une tentative désespérée de sauver l'espèce, on les captura afin de pouvoir les élever en captivité et, plus tard, relâcher leurs petits pour repeupler leur habitat. Certaines personnes tentèrent de s'opposer à ce plan, sincèrement convaincues que la capture des derniers survivants signerait la fin des condors. C'étaient des oiseaux qui ne pouvaient qu'être sauvages, affirmaient-elles. Un condor captif n'est plus un condor."
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