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Citations sur M pour Mabel (112)

(...) j'ai eu l'impression que mon père était assis à côté de moi, dans le train ou dans un café. Tout cela me réconfortait, parce qu'il s'agissait des folies normales de la douleur. C'est ce que j'apprenais dans les livres. J'avais acheté des livres sur la douleur, la perte, le deuil. Des piles de livres instables qui envahissaient mon bureau. En bonne universitaire, je pensais qu'un livre, cela sert à donner des réponses. (p. 31)
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"En imagination, tout peut être restauré, réparé, les blessures guéries, les histoires achevées."
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"Le simple fait qu'il y ait des autours en Grande-Bretagne m'emplit de bonheur. Leur existence dément l'idée que la nature sauvage doive nécessairement être quelque chose qui n'a jamais été touché par le coeur ou la main de l'homme. La nature peut être l'œuvre de l'homme."
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"Ce n'était jamais la faute des fauconniers. Les autours, comme les femmes, étaient incompréhensibles. Boudeurs, capricieux et hystériques. Leurs sautes d'humeur étaient pathologiques. Ils étaient inaccessibles à la raison. Cependant, en remontant dans le temps, je découvre que les autours du XVIIe siècle n'étaient pas du tout infâmes. Ils étaient "sociables et familiers", bien que de nature "timide et craintive", comme l'écrit Simon Latham en 1615. Ils 's'offusquent [...] d'un comportement violent et dur", mais si on les traite avec douceur et considération, ils deviennent "aussi affectueux et attachés à leur maître que tout autre rapace". A cette époque aussi, on parle d'eux comme s'ils étaient des femmes. Ce sont des êtres qu'il faut conquérir, courtiser et aimer."
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"Il est un temps dans la vie où vous vous attendez à ce que le monde soit toujours rempli de nouveautés. Puis vient le jour où vous comprenez qu'il n'en va pas du tout ainsi. Vous voyez que la vie va devenir une chose faite de trous. D'absences. De pertes. Des choses qui ont été là, mais qui ne le sont plus. Et vous réalisez également que vous devez vous développer autour de ces manques, entre ces creux, même si vous pouvez tendre la main à l'endroit où ces choses ont existé et sentir le terne éclat de la tension des lieux où les souvenirs se logent."
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"Il n'y a a pas d'histoire à raconter, à proprement parler, mais une série d'instantanés."
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"Je sais désormais que je n'ai plus confiance en personne ni en quoi que ce soit. Et il est dur de vivre ainsi longtemps, car vivre sans confiance, comme vivre sans sommeil, finit par vous tuer."
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"A la fin des années 1980, il n'e restait que vingt-sept spécimens, et dans une tentative désespérée de sauver l'espèce, on les captura afin de pouvoir les élever en captivité et, plus tard, relâcher leurs petits pour repeupler leur habitat. Certaines personnes tentèrent de s'opposer à ce plan, sincèrement convaincues que la capture des derniers survivants signerait la fin des condors. C'étaient des oiseaux qui ne pouvaient qu'être sauvages, affirmaient-elles. Un condor captif n'est plus un condor."
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"C'est une habitude dans laquelle on peut vite tomber mais, croyez-moi, l'invisibilité vous joue de très mauvais tours dans la vie - dans vos relations avec les autres, en amour, au travail ou à la maison. En ce qui concerne les premiers jours de dressage d'un nouveau faucon, en revanche, savoir disparaître est le plus grand talent du monde."
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"Certains événements ne surviennent qu'une ou deux fois dans toute une vie. Le monde est rempli de signes et de merveilles qui apparaissent puis disparaissent, et si vous avez de la chance, vous serez peut-être là pour les voir."
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