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3,21

sur 166 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce livre qui me faisait très envie est vite devenu une torture pour moi. J'ai trouvé l'auteure d'un égoïsme rare. On nous promet l'histoire d'une femme qui suite à la mort de son père, va retrouver le réconfort dans la fauconnerie et je n'ai trouvé qu'une personne qui ne sait que regarder son nombril. Helen vient de perdre son père de façon assez brutal, elle va nous livrer un livre sur sa relation avec son autour surnommée Mabel. Mais au final aucun chagrin vis à vis de son père, aucun amour vis à vis de son autour, sauf peut-être la peur d'être une mauvaise maîtresse pour son autour, aucunes relations amicales ou familiales, bref aucune humanité dans son récit, elle ne nous relate que l'expérience de T H WHITE, auteur du début du 20ème siècle qui a été malgré lui un piètre fauconnier. T H WHITE n'aurait pas existé, le livre aurait fait 80 % de pages en moins.
Je suis toujours fascinée par les spectacles de fauconniers, je trouve ces oiseaux fascinants et majestueux, et j'espérai trouver dans ce livre, le récit d'une passionnée, qui arrive à faire son deuil grâce à son amour pour la fauconnerie et je n'ai retrouvé qu'une femme personnelle, qui en dehors de sa propre personne ne s'intéresse à personne, et cerise sur le gâteau, elle ne s'est même pas gênée pour en faire un récit.
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Je tiens à remercier dans un premier temps les éditions Fleuve et Babelio pour cette lecture.

Ma critique va être courte puisque je ne suis pas arrivée à aller au bout de ce livre.

Ce qui m'avait attirée au premier abord, c'était l'histoire en elle-même. Helen a perdu son père et décide de se lancer dans la fauconnerie. Son père l'avait initié à ce monde particulier qu'est l'observation des oiseaux sauvages, en tout cas les autours.

Je ne suis pas spécialement intéressée par ce monde-là mais il m'est déjà arrivée de m'intéresser à des domaines qui m'étaient éloignés en temps normal. J'ai l'impression que l'auteure ne s'adresse qu'à des passionnés, et qu'elle ne nous donne pas envie de l'aimer. Les longues descriptions, les digressions, les citations d'un auteur que je ne connais pas, ont fini par me faire arrêter cette lecture.

A priori, Obama en personne a beaucoup apprécié ce livre. J'ai été récemment aux Etats-Unis à Philadelphie et j'ai mangé un cheese steak que recommandait le président actuel des Etats-Unis. Preuve en est que nous avons plus les mêmes goûts en matière de cuisine qu'en littérature.
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Je m'excuse auprès de l'éditeur et de Babelio, car pour la première fois je ne puis honorer mon engagement : celui de lire l'ouvrage envoyé dans le cadre de Masse critique. Ce n'est pas faute d'avoir essayé ! Mais cette lecture m'a fait songer à un marathon où chaque pas vous coûte, et où vous finissez par vous demander pourquoi vous poursuivez. Quand je lis que le jury du Costa Book Award a trouvé ce livre "unique et magnifique, d'une sincérité émotionnelle presque douloureuse", je me demande si un rigolo n'aurait pas changé de roman sous la jaquette. Je n'ai pas ressenti cette sincérité, engluée selon moi dans un flot de descriptions ornithologiques ennuyeuses. L'émotion, je l'ai attendue : le chagrin d'Helen, son cheminement, sa volonté, ne m'ont certes pas laissée de glace, mais pas pour autant foudroyée d'émotion. Trop d'application, dirais-je, dans l'écriture, que j'aurais aimé plus libérée, moins descriptive peut-être. Il est rare que je ne termine pas une lecture, on peut dire que cette rencontre avec le roman d'Helen Macdonald est une rencontre ratée!
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Je vais faire comme certains autres... J'aime bien la couverture ! Elle est belle !
Le contenu ? oh vous savez, ce ne sont jamais que des mots bout à bout qui forment des phrases...
En réalité je suis très déçu. C'est mon 1er masse critique et j'ai dû renoncer sans pouvoir l'achever.
Ennuyeux est le premier qualificatif qui me vient à l'esprit. Décousu est le second. Ça part dans tous les sens même si T.H. White... les rapaces et la fauconnerie ne sont pas à remettre en cause mais désolé je n'ai pas accroché!
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Tout d'abord, merci, encore une fois, à Babelio de m'avoir envoyé un nouvel ouvrage à découvrir.
L'idée de départ semblait belle : Helen, harassée de douleur à la mort de son père, noie son deuil en décidant d'élever un autour, un rêve depuis son enfance. Elle pense autour, vit autour, dort autour, pleure autour...
Plus je lisais les pages, et plus le plaisir grandissait. Celui d'aller au bout du livre. Jusqu'à la dernière page. Car mes yeux ont pleuré. Oui, mais d'ennui. Je n'ai pas eu la moindre accroche pour cette histoire, dont je n'ai eu qu'une seule impression : me retrouver devant Chasse, Nature et Pêche à 1h du matin. J'ai lu sous la contrainte. Celle qui dit que lorsqu'on commence un livre, on va jusqu'au bout, car on est pas à l'abri d'une belle surprise à la deux centième page. La surprise n'est pas du tout venue.
L'auteur Helen MacDonald raconte son quotidien avec cet oiseau, tout en le mettant en parallèle avec l'expérience de l'écrivain White, qui lui aussi avait élevé un autour dans les années 30. Helen n'a quasiment plus de vie sociale, décrit l'apprentissage de son oiseau ... Certes, elle tente de faire un parallèle entre la mort de son père, la vie de White et sa renaissance à elle. Mais c'est plat, linéaire.
Ma petite rentrée littéraire personnelle démarre sur une grosse déception. L'auteure a pourtant eu plusieurs prix. Comme quoi ...
Au moins, mes yeux ne peuvent tendre que vers le meilleur pour ma prochaine lecture ...

PS : j'ajoute ce PS à ma critique --> l'auteure fait référence à une photographie des Beatles, à la terrasse d'un café sur les Champs Elysées, en 1969. Je me fais nonne si une telle photo existe. En 1969, les Beatles ne se fréquentaient déjà plus (en clair, ils ne pouvaient plus se piffrer). La dernière séance photo du groupe date du 22 oaût 1969, chez John Lennon, en Angleterre ... La photo dont elle fait référence date plutôt de 1964 à mon avis, lors de leurs concerts à L'Olympia ... Etant fan des Beatles, cette erreur m'a fait mal, très mal :-)
En revanche, si une lectrice ou un lecteur m'apporte la preuve - la-dite photo, je promets de relire toutes les BIO sur les Beatles !
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Je ne pense pas que ce livre soit un roman. L'auteur décrit sa propre expérience.
Malgré une écriture magnifique, un don certain pour le récit, je n'ai pas terminé le livre.
Je ne supporte pas qu'un animal aussi magnifique, aussi sauvage qu'un autour soit privé de liberté !
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M pour Mabel est une autobiographie qui traite de fauconnerie avec techniques et précisions, écrasant, peut-être, le deuil et ses étapes.

Helen Macdonald est une passionnée d'oiseaux et de fauconnerie grâce à son père qui l'y a initiée très jeune. Ce dernier meurt brutalement et Helen encaisse le coup en se procurant un autour qu'elle nommera Mabel. Au travers du rapace, elle retrace sa jeunesse, sa vie, sa relation avec Mabel, mettant en parallèle celle de Terence H. White et son autour Gos.

M pour Mabel a été une lecture très fastidieuse pour moi. Ce roman ne se lit sans y être vraiment préparer, si on ne sait pas à quoi s'attendre, on peut vite être dérouté par la richesse du texte, mais aussi ses nombreuses digressions et sur le côté technique et historique de la fauconnerie.
Helen Macdonald est une chercheuse de l'université de Cambridge, ce qui ressent au fil de la lecture, ce qui pourrait être un plus, finit par créer des lourdeurs dans le texte à force de descriptions et explications perdant parfois le lecteur. Pourtant, la narration est riche et réfléchi.

L'auteur s'est perdue en perdant son père et cherche une raison de continuer. En adoptant Mabel, elle réalise un rêve de longue date et s'enfonce dans une relation exclusive qui la coupera du monde au fil du temps. Petit à petit, on la voit méditer sur son enfance, avec son père, sur sa vie. Elle observe énormément son apprentissage avec Mabel, elle y met beaucoup d'elle, parfois trop. Plus son lien avec Mabel est fort, plus Helen se noie dans la solitude et la dépression, mais c'est aussi ce lien qui va l'aider à remonter la pente. Une relation entre l'homme et l'animal touchante. La renaissance d'une femme face au deuil émouvante.

Malheureusement, l'histoire d'Helen et Mabel est entachée par des digressions diverses. La première et la plus grande, la vie de T.H White et de son autour Gos. L'auteur de Merlin l'enchanteur a aussi écrit un roman sur son autour. Ce roman a d'une certaine façon bercé l'enfance d'Helen sur ce qu'elle ne ferait pas. Aujourd'hui au travers de sa relation avec Mabel, elle met en parallèle la vie de T.H White, ses difficultés à vivre et sa relation avec Gos. Ces moments ont été les plus longs de ma lecture, pas parce qu'ils sont mauvais, mais tout simplement que je ne les trouvais pas intéressant et je ne voyais pas ce qu'ils apportaient à ma lecture.
Les autres digressions portent principalement sur la fauconnerie, des explications techniques, des faits historiques, qui apportent des compléments d'information si on est intéressé et, je pense, connaisseur, dans le sujet.

Dans l'ensemble M pour Mabel n'était pas une lecture pour moi. Il m'a fallu deux ou trois mois pour en venir à bout, alternant avec d'autres lectures car j'y allais à reculons, je dois bien l'avouer. Si la plume est éclairée et dense, je m'attendais à une plus grande réflexion sur le deuil.
Lien : https://lapucealoreilleblog...
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Je dois avouer que j'ai vraiment eu les pires difficultés à rentrer dans l'histoire pourtant fort personnelle et sincère du deuil de l'auteur suite au décès de son père .
La construction m'a paru confuse rendant la lecture difficile en particulier les inclusions concernant White et ses écrits sur la fauconnerie.
Le style m'a paru parfois un peu naïf à la limite de la littérature jeunesse .

Donc, j'ai dû vraiment me forcer pour aller au bout de ce roman confus, ennuyeux .Désolé !
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Quand on abandonne la lecture d'un livre ce n'est jamais vraiment bon signe...
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