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EAN : 9782894355183
Editions Michel Quintin (01/01/2011)
4/5   3 notes
Résumé :
C'est une vie pas procuration, que celle d'Arielle, une vie où elle endosse les personnalités et éprouve les émois de ses héros, ceux qu'elle côtoie dans les films, mais surtout dans les livres dont elle est boulimique.
Alors qu'elle termine son examen final de maths de cinquième secondaire, un garçon attire son attention. Mais qui est-il donc? Pâle aux yeux noirs, cet Emmanuel semble tout droit sorti du livre de vampires qu'elle dévore en ce moment. Et voilà... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est une histoire qui d'abord m'a intéressée par les différentes références à la littérature jeunesse. Je reconnaissais, dans le personnage principal, les adolescentes qui sont de grandes lectrices et qui vivent un peu dans leur bulle imaginaire. Toutefois, autour de la 75e page (moins du tiers du roman), l'histoire est rapidement devenue non crédible, superficielle, bâclée. le personnage principal qui m'avait attirée m'est soudainement apparue comme une adolescente pathétique, inconstante, voire hystérique à certains moments. le garçon qui l'attire est également complètement vide, elle le connaît peu et passe pourtant par toute une gamme d'émotions sans fondement en quelques jours à cause de lui, les parents de la jeune fille ont un comportement assez irresponsable voire inquiétant pour des parents et l'histoire ne se tient pas du tout. Tout va trop vite et manque cruellement de profondeur, on ne croit pas deux secondes à cette histoire d'amour qui n'en est finalement une que d'apparences. de plus les personnages sont terriblement immatures, incluant les personnages adultes.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je suis étendue sur mon lit et je regarde le plafond
de ma chambre. Les rayons du soleil qui tapent sur les
vaguelettes de la piscine réfléchissent des lumières sur
la surface plane devant mes yeux. Leur valse mouvante
fait apparaître et disparaître des visages déformés. C’est
juin avec sa canicule et je fais l’étoile à l’air conditionné.
Je pourrais m’enfoncer jusqu’à disparaître dans ma
couette couleur crème – miam ! de la crème ! – couverte
de minuscules marguerites.
Tout à l’heure, les classes de mon collège étaient
suffocantes et la chaleur collait à notre peau en une
couche de sueur qui nous faisait même échapper nos
crayons. Les uniformes scolaires délavés piquaient
la peau et couvraient l’épiderme de plaques rougeâtres.
C’est la période des examens finaux. Les profs se
cloîtrent dans le silence. Les copies roulent et collent
sous les avant-bras. La matière s’extirpe plus ou moins
difficilement de nos cerveaux pour se gribouiller au
plomb sur des pages et des pages qui mesurent notre
niveau d’acquisition des connaissances de base.
Mes frères, au nombre de trois, sont sur le bord de la
piscine avec leurs copains et rient de la vie en général.
Ils ont toujours été téméraires à l’extrême et les choses
ne s’arrangent pas avec le temps. Les moteurs de motos
ou des super voitures s’amusent à rugir en rafales quand
les gars quittent la maison et je sursaute à chaque fois.
Quand ça arrive, je me fais une joie de leur tomber dessus
avec une furie bleu marine qui semble jaillir de mes
yeux. Mon cher frère Raphaël, le principal responsable,
me fait toujours le coup des longs cils qui implorent
mon pardon. J’ai beau être habituée, je n’arrive pas
à m’immuniser quand ses amis sont dans les parages.
J’ai ensuite droit à la prise de je ne sais pas quoi et le
peu de fureur qui avait réussi à s’exprimer se recentre
sur lui après son magnifique petit baiser doux sur ma
joue. Je pourrais le battre, quand il fait ça. J’explose
comme un volcan et je deviens rouge… comme si j’étais
gênée. Mais non, je suis une petite soeur tellement
gentille. Je n’arrive pas à être rancunière. J’ai essayé,
mais ça demande tellement d’énergie et de constance,
presque de l’entretien, que je fais ma paresseuse et
que j’abandonne.
Je n’aime pas me baigner quand il y a du monde à la
maison. Si j’avais pu avoir des soeurs, je passerais inaperçue
dans mes grands maillots. Si au moins on était
d’égal à égal. Mais non, je suis la dernière et seule descendante
d’une famille de gars et je détonne dans une
bande de jeunes écervelés, ce qui me porte à m’éloigner
de ce concentré de testostérone à peine supportable.
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Sans m’en rendre compte,
je lève les yeux et je cherche des vampires dans mon
groupe de maths. Juste des vampires garçons, parce que
les filles ne m’intéressent pas, vampires ou non. La plupart
ont des gouttelettes de sueur aux tempes. Les autres
sont bronzés. Ça les élimine donc nécessairement, vu
que les vampires sont glacés et blancs. Il y a deux cas
possibles, William et Emmanuel. William Lafontaine se
fait appeler Le Roux. Il est toujours blanc comme un
drap, mais je crois que c’est seulement sa pigmentation.
Emmanuel Cartier, lui, c’est autre chose. Il a des
cheveux noirs qui lui vont aux épaules et ses yeux sont
composés de deux énormes pupilles noires, comme s’il
n’avait pas d’iris. Plus costaud que William, il est un
peu de la trempe de l’Edward qui évolue dans ma tête,
je suppose. Sa peau est blanche à faire peur, comme s’il
n’allait jamais au soleil.
Il ne s’intéresse pas spontanément aux autres, il est
juste parlable et je crois que je ne l’ai jamais vu avec une
blonde. Je sais qu’il n’est pas gai non plus, parce que ses
yeux sont quand même attirés par les filles. En dehors
de son uniforme scolaire obligatoire, il aime porter
du noir – ce qui n’est pas nécessaire quand on est un
vampire, mais Emmanuel ne le sait peut-être pas – et
il a changé d’école pendant son secondaire, parce qu’il
s’est fait mettre à la porte d’un autre établissement. Son
père, qui est médecin – oh mon Dieu ! comme celui
d’Edward ! – a fait de mignonnes pressions sur la directrice
pour le faire entrer ici.
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Peut-être que j’aimerais bien qu’Emmanuel
soit un vampire, mais c’est seulement un gars parlable
dans un groupe d’intouchables, et qui n’a pas de blonde,
finalement. Sauf que, pendant que j’élabore cette
pénible réflexion, mes yeux sont carrément braqués
sur lui, aussi résolument que si j’avais pointé une arme
dans sa direction.
Emmanuel : As-tu vu un vampire, par hasard ?
Je suis muette d’inquiétude. Mon frère me regarde et
me demande :
— Ça va, bella ?
Un non timide réussit à franchir le cap de mes lèvres.
Et j’ajoute, de manière à peine audible :
— Et je ne m’appelle pas Bella…
Il me semble que le grand rire d’Emmanuel Cartier
se répercute sur chaque goutte de pluie dans un rayon
de plusieurs kilomètres.
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J’ai essayé la baignade avec un maillot du genre surfeur
californien, short et camisole à manches trois quarts,
mais mes frères en rajoutent pour me faire paraître
ridicule dans mon vêtement antiféminin. Ils deviennent
de stupides freudiens et imaginent que la planète
appartient aux hommes, ce qu’ils ne sont visiblement
pas encore. Reste que j’aime bien cette tenue de gars
manqué. Je m’imagine sur une planche, surfant sur des
vagues immenses, avec plein de mouvements gracieux
inspirés du Pacifique…
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Je suis stupide, de croire qu’Emmanuel Cartier
est un vampire. Pourtant, tout colle : la peau blanche,
les dents étincelantes, la super auto, le père médecin,
le message télépathique, le moment où il s’est transformé
en statue, les yeux noirs… Je ferme les miens.
Comment fait Bella pour ne pas être effrayée ? Je palpe
mon sac d’école. Je sens la grosse bosse qu’y fait mon
livre. Elle, elle a été amoureuse instantanément.
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