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René Chadebec de Lavalade (Traducteur)
EAN : 9782864243526
268 pages
Editions Métailié (08/04/2005)
3.85/5   57 notes
Résumé :
Un texte subtil et drôle où la prose contenue permet les jeux formels les plus inattendus, écrit par un auteur dont le génie classique teinté de nihilisme préfigure l'exploration moderne de l'inconscient. " Une merveille d'ironie dans laquelle le macabre et le plus noir pessimisme se convertissent en jubilation. " Le Monde

(littérature 19ème siècle)
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Les Mémoires posthumes de Bras Cubas de l'écrivain brésilien Machado de Assis (1839-1908) a tout d'abord été publié en 1880, dans une revue (Revista Brasileira) avant d'être réédité sous forme de livre en 1881. C'est un classique à nul autre pareil, loin des codes romantiques ou naturalistes de son époque. La forme est inventive et drôle. le fond est pessimiste et sans complaisance.
Le narrateur Bras Cubas est mort. Il nous raconte ses funérailles sous la pluie avec quelques personnes présentes dont une mystérieuse Virgilia. Selon Bras Cubas, la véritable cause de sa mort ne fut pas une pneumonie mais son « idée fixe » à inventer un « emplâtre » contre la neurasthénie. Et de nous raconter sa vie à rebours. le « défunt auteur » a ainsi le loisir d'examiner en détails ce qui a dysfonctionné dans son existence banale et de philosopher sur l'absurdité du monde en général. Sans arrêt les péripéties du récit rétrospectif sont différées par des digressions, des apartés, des clins d'oeil au lecteur, ce qui donne une saveur très dix-huitième au roman. Les chapitres sont brefs et plaisants à lire. Mais le fond est très sombre ! Bras Cubas est un bourgeois gâté tout à fait cynique, cupide, futile, "un composé parfait de banalité et de présomptueuse assurance" Et pourtant on l'aime bien, Bràs. Il faut dire que les autres ne sont pas meilleur(e)s que lui. Machado de Assis dézingue à tout va la bonne société bourgeoise de son époque et la vie politique brésilienne avec beaucoup d'ironie. Il s'en prend également à la conception romantique de l'amour à travers les aventures amoureuses totalement amorales de Bras qui occupent le coeur du livre. La partie suivante plus philosophique a été je l'avoue beaucoup plus obscure pour moi. Bràs Cubas plus neurasthénique que jamais élabore des théories fumeuses pour l'aider à comprendre sa vie insupportable. Il adhère à l'Humanitisme de son ami d'enfance Quincas Borba un philosophe positiviste à la Auguste Comte à moitié cinglé. Un fiasco. le dernier chapitre intitulé « Négatives » tire le bilan de tous ses échecs.

Merci beaucoup Fabinou !
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260 pages d'un cynisme primesautier et matois qui décrivent avec perfection et humour noir le Brésil de la fin du XIXème siècle, et donc un peu celui d'aujourd'hui....

Publié en 1881, ce troisième roman de Joaquim Maria Machado de Assis apporta à son auteur la consécration, et acquit au fil du temps la stature d'une oeuvre fondatrice de la littérature brésilienne.

Bras Cubas, désormais décédé d'une pneumonie, rédige ces "mémoires posthumes" avec la liberté de ton que seule, enfin, la mort peut donner au sein de l'ultra-policée bonne société brésilienne du XIXème siècle finissant.

Après deux romans sociaux classiques, Machado de Assis, selon la formule de Roberto Schwarz, écrit enfin ce "roman réaliste aux techniques anti-réalistes". Récupérant une forme d'écriture primesautière, enlevée, pleine de clins d'oeil au lecteur, de digressions, d'apparents coqs-à-l'âne, qui doit beaucoup au Laurence Sterne de "Tristram Shandy" ou encore au Diderot de "Jacques le fataliste", l'auteur a une idée de génie, qui crée la rupture et la réussite littéraire : plutôt que de tenter de donner pour la n-ième fois le point de vue narratif à un "opprimé" ou à une "victime", il renverse toute la perspective en faisant de Bras Cubas, le mort narrateur, un membre éminent de la classe dirigeante brésilienne, dont le lecteur incrédule découvre peu à peu, insidieusement, la somme à peine imaginable d'auto-satisfaction et de cynisme qui le caractérisent. Riche fainéant aux ambitions intellectuelles démesurées (et sans rapport avec ses moyens tels qu'ils sont dévoilés, cocassement, de sa plume posthume même, au lecteur), dont la position de rentier sûr de lui repose avant tout sur l'esclavage et le clientélisme à grande échelle, caractéristiques presque fondatrices de cette société brésilienne de grands propriétaires et de riches commerçants, qui ne laissera avec réticence abolir l'esclavage qu'en 1888, provoquant directement la chute du (trop) libéral (pour l'époque) empereur Pedro II et l'instauration pour 40 ans de la république des oligarques et des "coronels"..., Bras Cubas nous enchante à chacun de ses 160 brefs paragraphes, grâce à l'art consommé d'un auteur machiavélique qui utilise avec subtilité toutes les ressources, à rebours, que peut procurer un "narrateur non fiable".

Une oeuvre immense, tant par ce qu'elle dit d'un moment social et historique qui n'a jamais vraiment disparu, au Brésil ou ailleurs, que par le raffinement de sa technique littéraire qui provoque, lorsque l'on commence à réaliser ce que l'auteur nous a mijotés, une furieuse envie d'applaudir !

"Le lecteur a là, en quelques lignes, le portrait physique et moral de la personne qui devait avoir plus tant d'influence sur ma vie. Elle était ainsi à seize ans. Toi qui me lis - si tu es encore au monde, quand ces pages verront le jour - toi qui me lis, Virgilia chérie, ne remarques-tu pas quelque différence entre le langage d'aujourd'hui et celui qui fut le mien la première fois que je te vis ? Crois bien que j'étais aussi sincère alors que maintenant ; la mort ne m'a rendu ni acariâtre ni injuste.
- Mais, diras-tu, comment peux-tu ainsi discerner encore la vérité de ce temps-là et l'exprimer après tant d'années ?
Ah ! Curieuse ! Ah ! Grande ignorante ! Mais c'est cela justement qui fait de nous les maîtres de la terre, c'est ce pouvoir de faire revivre le passé, afin de toucher du doigt l'instabilité de nos impressions et la vanité de nos affections. Laisse Pascal affirmer que l'homme est un roseau pensant. Non ; l'homme est un erratum pensant, cela oui. Chaque âge de la vie est une édition, qui corrige l'édition antérieure, et qui sera corrigée elle-même, jusqu'à l'édition définitive, que l'éditeur distribue gratuitement aux vers."

"138 - À un critique
Mon cher critique,
Quelques pages plus haut, après avoir dit que j'avais cinquante ans, j'ai ajouté : "On sent bien déjà que mon style n'est pas aussi léger que les premiers jours." Peut-être, connaissant mon état actuel, trouves-tu cette phrase incompréhensible ; mais j'appelle ton attention sur la subtilité de cette pensée. Je ne veux pas dire que je sois plus vieux maintenant que lorsque j'ai commencé ce livre. La mort ne vieillit pas. Ce que je veux dire, c'est que, à chaque phrase de la narration de ma vie, j'éprouve les sensations correspondantes... Dieu me protège ! Il faut tout expliquer."
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(Traduit du brésilien par R. Chadebec de Lavalade)
Machado de Assis (1839-1908) prête cette fois sa plume à un rentier défunt, Brás Cubas, membre éminent de la classe dirigeante du pays, qui raconte cyniquement ses mémoires depuis l'au-delà : soixante chapitres, parfois de simples paragraphes, empreints d'ironie et parsemés de clins d'oeil au lecteur. Derrière l'humour noir du narrateur, c'est le Brésil de la fin du 19e siècle encore marqué par l'esclavage, sous la domination d'oligarques et qui voit l'influence du scientisme et du positivisme venus de France. Les péripéties sociales, politiques et surtout amoureuses de Brás Cubas fondent l'essentiel de ces mémoires. La manière innovante rompt avec la narration linéaire flaubertienne et amorce un tournant marquant dans la littérature brésilienne (réalisme) : "C'est qu'il s'agit ici, en vérité, d'une oeuvre diffuse, composée par moi, Brás Cubas, suivant la manière libre d'un Sterne ou d'un Xavier de Maistre, mais à laquelle j'ai peut-être donné parfois quelque teinte chagrine de pessimisme." [Préface]

Outre de pouvoir raconter sa propre mort et son enterrement, les mémoires posthumes ont cet avantage de ne point craindre les critiques lorsqu'elles affichent un détachement impudent des choses du bas monde : "Le coup d'oeil de l'opinion, ce coup d'oeil perçant, ce coup d'oeil de juge, perd toute sa force dès que nous foulons le territoire des morts. [...]. Sachez-le, Messieurs les vivants : il n'y a rien d'aussi incommensurable que le dédain des morts." [chapitre 24]

Le récit est d'abord paru en feuilleton en 1880 sur une dizaine de mois, d'où sans doute une tendance prononcée aux coq-à-l'âne et digressions ; l'auteur lambine. Il a dû s'en rendre compte, le chapitre 71 s'intitule "Le défaut du livre" et rassure sur le discernement pétillant de Machado de Assis :
"Je commence à regretter d'avoir entrepris ce livre. Non qu'il me fatigue : je n'ai rien à faire ; et réellement, expédier quelques maigres chapitres à destination de ce bas monde est toujours une tâche qui distrait un peu de l'éternité. Mais le livre est ennuyeux, il sent le tombeau, il garde quelque chose de la rigidité cadavérique : défaut grave et d'ailleurs sans importance, car le principal défaut de ce livre, c'est toi, lecteur. Tu es pressé de vieillir et le livre progresse lentement : tu aimes la narration directe et nourrie, le style régulier et coulant, tandis que ce livre et mon style sont comme les ivrognes qui tirent à droite, tirent à gauche, avancent, s'arrêtent, crient, éclatent de rire, menacent le ciel, trébuchent et tombent.
Et tombent ! Pauvres feuilles de mon cyprès, vous tomberez, comme toutes les autres feuilles belles et brillantes ; et si j'avais encore des yeux, je vous donnerais une larme de regrets. Mais c'est là le grand avantage de la mort, qui, si elle ne vous laisse pas de bouche pour rire, ne vous laisse pas non plus d'yeux pour pleurer... Vous tomberez..."

"Les mémoires posthumes de Brás Cubas" (1881) proposent plusieurs thèmes qui seront repris dans des oeuvres postérieures. Ainsi la philosophie "humanistique" parfois scabreuse de l'ami d'enfance Quincas Borba (il finit par perdre la raison) s'amuse des courants de pensée de l'époque (positivisme, scientisme, sélection naturelle) et sera reprise dans "Quincas Borba" (1891).
Les propos de Brás Cubas ont des accents schopenhaueriens ; un commentateur évoque une «traduction machadienne de la volonté de Schopenhauer».
Une paragraphe sur la "théorie du bienfait" ("humanitisme") rejoint les propos désabusés d'Henri Laborit sur les motivations des actes de bienfaisance ("L'éloge de la fuite"): "[...] le bienfait vous donne la conviction d'une supériorité sur une autre créature, supériorité dans l'état et dans les moyens ; ce qui est un des plus légitimes agréments pour l'organisme humain".

Une étude critique (anglais) de ce texte caustique par Roberto Schwarz observe : "[...] le narrateur est tout à fait satisfait de l'abîme qui sépare les personnages cultivés des personnes ignorantes qu'il évoque et qui font partie de son monde. [...]. Une portée moins évidente et plus actuelle du roman nous oblige à reconnaître l'adaptabilité de la civilisation à des objectifs contraires à son idée même." [trad Google/christw]

On trouve ce livre en ligne, dans une traduction française d'Adrien Delpech.

Lien : https://christianwery.blogsp..
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Un livre rafraîchissant et résolument moderne.
Une écriture drôle et subtile qui emporte le lecteur dans la vie mouvementée de Bras Cubas.
Aussi, on peut lire en filigrane une critique satirique de la société brésilienne du XIX ème siècle.
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Il est vraiment dommage que Machado de Assis se place dès l'avant-propos sous l'égide de Sterne, car pendant toute la lecture de Bras Cubas on ne cesse de penser à Tristram Shandy... Il faut dire que la forme de ces Mémoires posthumes est parfois décalquée de celle du roman de Sterne : les idées fixes des personnages, les adresses au lecteur, la toute-puissance du narrateur, le goût pour les systèmes philosophiques, le chapitre comme unité de base du récit, etc. Si l'humour est bien présent, la comparaison ne rend pas justice à Bras Cubas. Sterne a mis la barre très haut, et Machado de Assis a le souffle un peu court.

La comparaison est d'autant plus regrettable que les deux romans présentent bien des différences. L'ironie de Machado de Assis démasque les conventions sociales, les formalités, les hypocrisies, dont le héros se fait un défenseur amusé. Bras Cubas est d'ailleurs un héros bien peu héroïque, dont la mesquinerie se devine entre deux confessions, et Machado de Assis a le don très subtil de contourner systématiquement l'action, de désamorcer le drame, et de faire de la vie de son héros-narrateur, par ailleurs tout à fait sympathique, une suite de vanités, de moments creux et d'occasions perdues. Derrière l'humour désinvolte du narrateur, perce, en seconde main, l'ironie de Machado de Assis, beaucoup plus dévastatrice, et qui, versant dans un scepticisme teinté de nihilisme, finit par miner ces mémoires posthumes. C'est là un vrai coup de maître.

Celles-ci sont ainsi sculptées en creux, en négatif (voir à cet égard le dernier chapitre) - là où Tristram Shandy, odyssée débordante et digressive, était résolument optimiste. Cet écart s'explique peut-être par le siècle tumultueux qui sépare les deux livres...
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
CLVIII
La demi-démence

Je compris que j’étais vieux et que j’avais besoin d’un soutien. Mais Quincas Borba était parti six mois auparavant pour Minas, en emportant avec lui la meilleure des philosophies. Il revint quatre mois plus tard, et entra chez moi, un matin, dans un état voisin de celui où je l’avais trouvé au Jardin Public. Seulement, son regard était autre. La folie avait fait son œuvre. Il me raconta que, voulant perfectionner sa doctrine de l’Humanitisme, il avait brûlé le premier manuscrit, et qu’il allait en écrire un second. La partie dogmatique était déjà achevée ; il ne lui restait qu’à la mettre sur le papier. Ce serait la véritable religion de l’avenir.
— Jures-tu par Humanitas ? me demanda-t-il.
— Tu le sais bien.

C’est à peine si la voix sortait de sa poitrine. Et d’ailleurs, je n’avais pas découvert toute la cruelle vérité ; Quincas Borba non seulement était fou, mais encore il avait la compréhension de son état, et ce reste de conscience, semblable à la faible lueur d’une veilleuse dans les ténèbres, compliquait encore l’horreur de sa situation. Pourtant, il ne s’irritait pas contre le mal. Au contraire, il disait que c’était un témoignage d’Humanitas, qui se jouait de lui-même. Il me récitait de longs chapitres de son livre, ainsi que des antiennes et des litanies spirituelles. Il reproduisit même devant moi une danse sacrée dont il avait réglé les pas pour les cérémonies de l’Humanitisme. La grâce lugubre avec laquelle il levait et secouait les jambes, était prodigieusement fantastique. D’autres fois il se mettait dans un coin, les regards en l’air, et, de temps à autre, une lueur persistante de raison y brillait avec la tristesse d’une larme.

Il mourut peu après, chez moi, répétant et jurant jusqu’au bout que la douleur est une illusion et que Pangloss, Pangloss si calomnié, n’était pas aussi sot que le disait Voltaire.
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I Décès de l'auteur
- Je me suis demandé pendant quelque temps si je devais commencer ces mémoires par le début ou par la fin, je veux dire placer en premier lieu ma naissance ou ma mort. En admettant que le commun usage soit de commencer par la naissance, deux considérations m'ont conduit à adopter une méthode différente : la première c'est que je ne suis pas à proprement parler, un auteur défunt, mais un défunt auteur, pour qui la tombe fut un autre berceau ; la seconde, c'est que l'ouvrage ne peut que gagner ainsi en agrément et en originalité. Moïse, qui lui aussi a raconté sa mort, ne l'a pas placée en exorde mais en conclusion : différence fondamentale entre ce livre et le Pentateuque.
Ceci dit, sachez que j'ai rendu le dernier soupir à deux heures de l'après-midi, un vendredi du mois d'août 1869, dans ma belle maison de campagne de Catumbi. J'avais quelque soixante- quatre ans, robustes et prospères. j'étais célibataire, je possédais environ trois cents contos de reis, et je fus accompagné au cimetière par onze amis. Onze amis... Il n' y avait eu, il est vrai, ni lettres, ni avis de décès, et j'ajoute qu'il pleuvait : une petite pluie fine, tamisée, triste et persistante, si persistante et si triste qu'elle incita l'un de ces fidèles de la dernière heure à intercaler cette image pleine d'à-propos dans le discours qu'il prononça au bord de ma tombe: " Vous, Messieurs, qui l'avez connu, vous pouvez dire avec moi que la Nature semble pleurer la perte irréparable d'un des plus beaux caractères qui aient honoré l'humanité. Ce jour sombre, ces gouttes d'eau tombant du ciel, ces nuages noirs qui recouvrent d'un voile funèbre la voûte azurée, tout cela, c'est le signe de la douleur qui ronge la Nature au plus profond de ses entrailles ; tout cela, c'est un sublime hommage rendu à notre illustre défunt ".
Brave et fidèle ami ! Non, vraiment je ne regrette pas les vingt actions que je lui ai laissées.
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Après avoir bien respiré, je dis à Jacob qu'il venait de mentir quatre fois en moins de deux heures [...]. Jacob réfléchit un instant, puis il reconnut la justesse de mon observation, mais se défendit en disant que la sincérité absolue était incompatible avec un état social développé et que la paix des cités ne pouvait s'obtenir qu'au prix de mensonges réciproques...
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Mon idée était fixe, fixe comme... Je n'aperçois rien qui soit assez fixe en ce monde : peut-être la lune, peut-être les pyramides d'Égypte, peut-être la défunte Diète germanique. Que le lecteur choisisse la comparaison qui lui plaît le mieux, qu'il la choisisse et ne reste pas là à maugréer, sous prétexte que nous ne sommes pas encore arrivés à la partie narrative de ces mémoires.
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[...] mais il ne faut pas oublier que la nature est une grande capricieuse et l'histoire une éternelle inconstante.
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Vidéo de Joaquim Maria Machado de Assis
Voici une présentation d'un des plus grands écrivains brésiliens, Joaquim Maria Machado de Assis. C'est João Viegas; traducteur, qui nous fait le plaisir de nous en parler en évoquant pour nous le texte "Chasseur d'esclaves". Bon visionnage !
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