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EAN : 9782351780497
334 pages
Gallmeister (05/01/2012)
4.02/5   289 notes
Résumé :
Texas, 1895. Un propriétaire terrien voit la seule femme qu'il a jamais aimée mourir en mettant au monde leur quatrième fils, Karel. Vaincu par la douleur, l'homme entraîne ses enfants dans une vie austère et brutale. Pour lui, seuls comptent désormais ses chevaux de course montés par Karel, et les paris qu'il lance contre ses voisins pour gagner toujours plus de terres. Mais l'enjeu est tout autre lorsqu'un propriétaire espagnol lui propose un pari insolite qui eng... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (93) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 289 notes
Février 1895, Lavaca County, Texas. Klara Skala meurt en mettant au monde son quatrième fils, Karel, laissant son mari, Vaclav, inconsolable et amer. C'est dans le travail acharné, à la dure, que ce dernier élève ses quatre garçons, dépourvus de tendresse et d'affection. Seuls ses chevaux comptent désormais à ses yeux, notamment ses deux magnifiques quarter horse rouans. Deux bêtes qui remportent de nombreuses courses lors de paris organisés entre Skala et un certain Dalton. À la clé, des terres et des exploitations. Seul Karel, cavalier émérite alors jeune adolescent, est autorisé à les monter. Guillermo Villaseñor, un riche propriétaire Mexicain, propose alors un pari à Skala. Une course entre Karel et sa plus jeune fille. Si cette dernière gagne, les trois jeunes femmes seront mariées aux aînés Vaclav. Sinon, de nouvelles terres lui seront offertes. Karel, sous le charme de la jeune femme, ne sait quelle attitude adopter : gagner pour satisfaire son père ou perdre pour éviter de la voir épouser son aîné. Une course aux enjeux aussi importants que décisifs...

Un Texas rugueux, des hommes durs et violents qui se déchirent, des odeurs de labour et de crottin, des relents de whiskey, de sueur, de sang et de sexe, des vies laborieuses sous un soleil cuisant. Aux allures de western, ce premier roman de Bruce Machart nous entraine au coeur d'une saga familiale aussi hypnotique que saisissante. Élevés sous les coups de fouet, les bottes ancrées dans la glèbe, les quatre fils Skala grandiront sans affection de la part de leur père. C'est à travers les yeux de Karel, au cours des années 1895, 1910 et 1924, trois années charnières, que l'on suit le destin de cet enfant mal-aimé, tenu responsable de la mort de sa maman, devenu un adolescent embarqué dans un pari fou puis un homme marié et père de famille. Bruce Machart dépeint avec force et rugosité cette fratrie aujourd'hui éclatée, les rivalités entre les hommes, les sentiments troubles qui les habitent, la vie laborieuse. Ce roman âpre, sauvage, d'une puissance et d'une intensité rares, fait montre d'une grande maîtrise et d'un souffle narratif vertigineux et dense.
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Le sillage de l'oubli de Bruce Machart est un livre qui m'est tombé dessus le jour de Noël…
Je ne crois plus au Père Noël mais là j'ai été soufflée !

Quelques semaines après sa lecture (je voulais qu'elle décante), je m'adonne à un petit remue-méninges pour un roman qui m'a remué les tripes et découvrir ce qu'il m'en restait :
cri, sang, labeur, sueur,
soumission, rébellion, chevaux, courses
odeurs, poussière,
haine, père
amour,mère,
femmes, frères …

Texas, années 1870, sur les pas de Karel, le tout dernier de la famille Skala (une famille d'immigrés tchèques qui trime dur sur les terres à coton).
L'avenir de ce fils, arraché à la matrice originelle dans un bain de sang, débute dans un cri.
A l'adolescence, il est pris en tenaille entre la folie de son père et les extravagances d'un étranger, nouveau venu en ces terres, Gillermo Villasenor.
Karel devra réunir toute son énergie et concentrer sa force vitale pour tracer son chemin...

Géant, fort et puissant.
J'ai adoré.
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Depuis la mort de la seule femme qu'il a aimé Vaclav Skala n'a plus qu'une obsession : son domaine et qu'une seule faiblesse : ses deux magnifiques chevaux. Avec eux, Karel, le plus jeune de ses fils, est chargé de gagner les courses qui étendent les terres de ce père rendu brutal et impitoyable par le chagrin. Des terres labourées par les frères attelés à la charrue en lieu et place des chevaux. Pourtant cet odieux ordre des choses qui semble immuable prend fin à l'arrivée dans ce coin du Texas d'un riche Espagnol et de ses filles.

Une vraie réussite pour le fils de fermier Bruce Machard qui met en scène une région et un milieu qu'il possède bien, et signe un premier roman d'une force exceptionnelle. De ses personnages et ses paysages inoubliables émanent la puissance romanesque des plus grands auteurs.
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1895, au Texas. Klara Skala meurt en mettant au monde son quatrième fils, Karel. Inconsolable veuf, Vaclav Skala enferme sa peine dans le travail et fait de ses fils des bêtes de somme. « À compter de ce jour, les gens du coin diraient que la mort de Klara avait transformé cet homme d'un naturel gentil en une personne amère et dure, mais en vérité, Vaclav le savait, l'absence de sa femme avait seulement fait ressurgir celui qu'il était avant de la connaître, celui que seule cette compagnie féminine avait su adoucir. » (p. 17) La seule marque d'attention que Vaclav accorde à son dernier-né, c'est de lui laisser monter ses chevaux de course. Devenu adolescent, Karel court pour son père : les enjeux sont toujours des terres et l'appétit de Vaclav le pousse à en vouloir toujours plus.
Jusqu'au jour où Gillermo Villasenor traverse la frontière mexicaine et offre ses trois filles en mariage aux aînés de la famille Skala. Cela doit encore se conclure par une course : que Karel gagne et le domaine de son père s'étendra. Qu'il perde et ses frères auront de jeunes et belles épouses. Mais Karel ne sait s'il doit gagner la course pour satisfaire son père ou la gagner pour ne pas que la belle Graciela n'épouse son frère aîné. Et puisque les désirs ne sont pas toujours satisfaits ou qu'ils ne le sont que partiellement, le seul recours possible est l'imagination. « Karel allait désormais adopter cette façon de déformer la réalité pour instiller un peu de merveilleux dans le quotidien, en particulier dans les histoires qu'il raconterait à sa progéniture. » (p. 68) le cou rendu difforme par des années sous le double joug paternel, Karel tord la réalité à son goût, l'adapte à sa vue et à sa vision du monde.
Une quinzaine d'années plus tard, Sophie, l'épouse de Karel, est sur le point d'accoucher et c'est toute une vie de souvenirs, réels ou fantasmés qui fait surface et s'empare du jeune fils d'émigrés tchèques. Karel est aujourd'hui un homme séparé de ses frères par une querelle qui sourd et perce quand le ciel gronde. Et quand les jumeaux Knedlik entreprennent de le rouler et de rouler les autres frères Skala, il est temps de savoir ce qui définit une famille et ce qu'il est bon de laisser au passé.
Un personnage est omniprésent dans ce roman alors qu'il n'apparaît qu'au début, Klara Skala, la mère de Karel. Conscient de l'avoir entraînée dans la tombe en poussant son premier cri, Karel manque de sa mère, même à l'âge adulte. Il ne cesse de la rêver et de l'imaginer, superbe cavalière blonde. À cette image surgie du néant se superpose celle de Graciela : cavalière émérite et belle à se damner, elle hante les rêves du jeune Karel et reste son fruit défendu. Cette obsession de la femme inaccessible est nourrie de ressentiment et de frustration. « Quelle sorte de femme, se demande-t-il, se donnerait à un homme pour ensuite le renvoyer et épouser son frère le jour suivant après une bonne nuit de sommeil ? Quel genre de femme met un garçon au monde pour l'y abandonner sans la chaleur de sa poitrine, sans le doux tourbillon de ses jupes ni la caresse apaisante de ses mains et de ses lèvres, et surtout sans les mots qui pourraient dissiper les peurs qui le réveillent au milieu de la nuit et le laissent seul, les yeux écarquillés dans l'obscurité ? » (p. 249) Chez les Skala, on ne met pas de mots sur les sentiments mais, comme est immuable la chasse du hibou grand duc, jamais Karel ne cessera de chercher la tendresse originelle.
Le récit se compose d'allers et retours entre les années 1895, 1910 et 1924, soit celle de la naissance de Karel, celle de la mort de son père et celle de la naissance de troisième enfant. Ces trois éléments fondateurs s'enchevêtrent dans le présent. L'intrigue se tisse lentement et inexorablement : la navette du temps ne revient en arrière que pour mieux dessiner le motif à venir.
Pour un premier roman, Bruce Machart entre d'un bond dans la cour des grands. Son texte a l'âpreté et la rugosité des romans de Steinbeck et la superbe des romans de Faulkner. Ouvrir le sillage de l'oubli, c'est fouler le sol sec et poussiéreux d'un comté texan oublié du monde, c'est remonter le temps pour rejoindre l'époque où la vie se jouait à pile ou face sur le comptoir d'un débit de boisson. Si vous voulez savoir qui, de l'enfant ou du cheval, a le plus de valeur, lisez ce roman. Si vous pensez que les liens du sang parlent plus fort que les liens du coeur, lisez ce roman. Si vous êtes prêt à tout parier sur la course d'un cheval, lisez ce roman. Mais ne regardez pas de quel côté tombe la pièce : vous risquez d'être déçu dans les deux cas. Mais par le roman de Bruce Machart, non, vous ne serez pas déçu.
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Tout débute en 1895 au Texas dans une petite famille de pionniers tchèques. La mère, Klara Skala, meurt en couches à la naissance de son quatrième fils, laissant derrière elle un mari dévasté par la douleur et une famille déchirée. Incapable d'accepter la mort de son épouse, Vaclav Skala déporte toute sa rage et sa souffrance sur ses quatre enfants et particulièrement sur le petit dernier, Karel. La vie des garçons ne tarde pas à devenir un enfer où les coups et les insultes pleuvent sans cesse et où leur père leur accorde moins d'égards qu'aux chevaux de course qu'il élève. Parlons-en d'ailleurs de ces chevaux… Deux bêtes magnifiques et vigoureuses qui remportent toutes les compétitions du pays, accroissant de façon prodigieuse les terres de Vaclav dont le chagrin semble s'être mué en une avidité insatiable et sauvage. de ses quatre fils, seul le jeune Karel montre de réelles capacités de cavalier et, dès douze ans, il chevauche pour son père et gagne course sur course, malgré sa nuque horriblement déformée par les violences paternelles.

Quinze ans après l'accident dramatique qui a réduit en miettes la famille Skala, survient alors un événement inattendu, à savoir l'arrivée dans la région d'un riche éleveur de chevaux mexicain, Gillermo Villasenor, et de ses trois superbes filles. Afin d'assurer l'avenir de sa progéniture, Villasenor propose un pari à Vaclav Skala : si sa plus jeune fille, Graciela, parvient à battre Karel à la course, les trois jeunes femmes seront mariées aux trois fils ainés de Vaclav, sinon les terres de celui-ci gagneront encore en envergure. Qu'il perde ou qu'il gagne, l'avenir ne s'annonce guère rose pour Karel, déchiré entre le désir de satisfaire son père et la peur de spoiler ses frères qui voient dans la possible défaite de leur cadet une chance inespérée d'échapper au joug familial. Torturé par le présent et sans espoir pour le futur, Karel se réfugie dans ses rêves – des rêves où la belle Graciela, ses longs cheveux noirs et ses lèvres roses ont une place de choix…

Premier roman de l'écrivain texan Bruce Machart, « le Sillage de l'oubli » stupéfie d'emblée par sa puissance et sa crudité, véritable gifle littéraire. Tenant davantage du drame familial que du western pur et dur, il nous entraîne dans l'Ouest des petites gens, celui des fermiers et des miséreux, de ceux qui souffrent et triment journellement sous le soleil impitoyable de la Frontière. A l'image du pays, les habitants en sont durs, revêches, brutaux, souvent cruels et leur férocité nous rebute, autant que leur détresse attire notre pitié. Autant dire qu'amour, tendresse et compassion n'y ont guère leur place ou si peu.

Menée de façon inhabituelle mais tout à fait maîtrisée, l'histoire alterne sans cesse entre passé et présent, nous dévoilant ainsi petit à petit la tragique destinée de la famille Skalta. C'est la vie du jeune Karel qui sert de fil directeur au récit et c'est à lui que s'identifie le lecteur, tant il est difficile de rester indifférent à ce personnage tourmenté et touchant, rongé par une culpabilité écrasante et jamais apaisée depuis la mort de sa mère. L'ensemble donne un fort beau et sombre roman, riche en passions et en désirs contrariés, au rythme plutôt contemplatif malgré plusieurs séquences d'une extrême violence – preuve absolue que le western est un genre aux multiples facettes qu'il serait scandaleux de mépriser par snobisme intellectuel... Je le conseille, bien entendu, très chaleureusement !
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critiques presse (5)
Actualitte
09 février 2012
C'est un livre à ressentir, un livre où la puissance des mots éveille tous nos sens. En lisant, Bruce Machart, vous sentez vos pieds s'enfoncer dans la boue et devenir lourds, l'humidité désagréable pénétrer peu à peu dans vos chaussures. Vous entendez les corneilles se disputer à grands cris, les rasades de whiskey et d'alcool de maïs, âprement avalées.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Lexpress
06 février 2012
Un roman superbe, avec une prose sensuelle, presque hypnotique, attentive aux moindres détails, comme si Richard Ford débarquait dans ce Texas rempli de funestes présages.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LePoint
01 février 2012
C'est un premier roman hypnotique, un drame familial symbolique et lyrique sur le lien sacré entre des fils et leur mère, signé Bruce Machart, jeune comète de cette littérature américaine dite "du grand dehors".
Lire la critique sur le site : LePoint
LaLibreBelgique
31 janvier 2012
Dans ce premier roman au souffle épique, Bruce Machart dépeint des êtres écartelés par la vie et les désirs jamais réalisés, la rancune et le poids du passé.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Telerama
11 janvier 2012
Le Sillage de l'oubli met en scène l'éclatement de la fratrie, les rivalités fratricides, les obstacles quotidiens au rêve, l'ancrage des hommes sur une terre et dans une existence laborieuse qui les lestent et les broient. L'instinct du récit de Bruce Machart, la confiance en la narration dont il témoigne extraient le roman des clichés où il aurait pu demeurer englué. Il y a là un tour de force - la marque d'un écrivain déjà en pleine possession de ses moyens.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas travaillé aux côtés d' un homme, tellement longtemps qu'il ressentait maintenant une espèce de nostalgie pour ces heures et ces jours passés harnaché à la charrue avec ses frères, leurs bottes dérapant et s'enfonçant dans la bonne terre noire, le soleil leur brûlant la nuque à l'endroit que ne pouvaient couvrir les bords trop étroits de leurs chapeaux. C'était un vrai bagne, un travail inutile qui les rendait fous de rage, mais au moins, liés par ces courroies de cuir, ils partageaient le même ressentiment au même instant à l'égard du même homme, une sorte de rancoeur que la peur les empêchait d'exprimer. A tout le moins, voilà ce que Karel regrettait de la compagnie de ses frères - leur dureté et leur mépris avaient renforcé le sien, l'avaient autorisé à ressentir la même haine. Mais il y avait autre chose: ses aînés avaient aussi admiré leur père - son opiniâtreté et sa langue de vipère, la façon dont il refusait de mendier l'aide de quiconque - et Karel également; et c'était précisément cette admiration qu'il ne pouvait pas comprendre, le respect qu'il éprouvait pour un homme haï, cette lourde couche de vénération qu'aucune colère ne parvenait à lui arracher du coeur. Cela aussi, il l'avait partagé avec ses frères, et la bile de l'indigestion commune que faisaient naître en eux deux courants de sentiments si opposés avait été plus facile à digérer lorsque se trouvaient autour de lui d'autres êtres qui avaient autant de mal que lui à l'avaler.
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Comme toujours depuis qu'il était en âge de porter une moustache, celle-ci était soigneusement gominée et semblait s'enrouler aux coins de sa bouche, comme un serpent qui aurait traversé une flaque d'huile figée avant de se retrouver sur le visage d'un simple quidam. Karel ne se donna même pas la peine de dissimuler son amusement. Un homme qui prend la peine d'accrocher un truc aussi imposant à ses lèvres ne doit pas avoir grand-chose de suspendu entre les jambes, pensa-t-il.
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« Quelle sorte de femme, se demande-t-il, se donnerait à un homme pour ensuite le renvoyer et épouser son frère le jour suivant après une bonne nuit de sommeil ? Quel genre de femme met un garçon au monde pour l’y abandonner sans la chaleur de sa poitrine, sans le doux tourbillon de ses jupes ni la caresse apaisante de ses mains et de ses lèvres, et surtout sans les mots qui pourraient dissiper les peurs qui le réveillent au milieu de la nuit et le laissent seul, les yeux écarquillés dans l’obscurité ? » (p. 249)
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Elle ne pouvait pas savoir que les choses se dérouleraient de cette manière, elle ignorait que ce bébé s'arracherait à elle aussi interminablement et inexorablement que les galets sont retournés, polis durant des années par l'eau vive qui déferle, aussi sûrement que les hommes perdent peu à peu leur bonté originelle à cause de la friction lente et sans fin de leurs désirs irréalisés.
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Pendant ce temps, le grand-duc aux yeux d’ambre, perché bien à l’abri sur la branche basse d’un gommier, lisse ses plumes qui ruissellent d’eau de pluie. Sur l’autre rive, près de l’enchevêtrement de racines de chênes aquatiques et de pins, là où des empreintes de bottes sont imprimés dans la vase, le rapace remarque les plus imperceptibles mouvements dans la danse des pousses de pâturins, devinant grâce à un frisson instinctif dans les fibres de ses muscles que la pluie et le vent couchent les brins d’herbe les plus hauts, tandis que la course effrénée d’un rongeur ou le mouvement vif d’une queue ne manque jamais de faire relever les tiges des roseaux.
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