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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec "Il faut tuer Lewis Winter", Malcom Mackay démarre sa trilogie de Glasgow et nous présente Calum MacLean, tueur free-lance à la froideur très professionnelle.
On passera rapidement sur l'intrigue. Non qu'elle soit inintéressante, mais ce n'est pas là que réside la véritable force de ce roman. Après tout, il y a des centaines de bouquins policiers avec de bonnes intrigues, que la plupart du temps on finit par confondre les uns avec les autres. Là où Malcom Mackay se distingue, c'est dans le traitement de ses personnages (des types qui font un boulot du mieux qu'ils peuvent et se ramassent quand ils font des erreurs, tout en ayant à gérer le quotidien de leurs petites vies) et dans son écriture : les phrases sont généralement courtes (souffle court = lecteur maintenu en haleine), le récit ne s'embarrasse pas de développement inutiles (tout ce qui est écrit sert le récit, les personnages ne se perdent pas dans de longues pensées solitaires sur le monde et son état).
Ca donne un bouquin dense, compacte, qu'on referme (hélas trop) vite, en regrettant par avance qu'une trilogie, sauf erreur, ça s'arrête à trois volumes.
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Calum MacLean est un tueur à gage, tout juste vingt-neuf ans mais très prometteur. Peu causant, ce qui est apprécié, il aime son boulot en freelance, tant que faire se peut. Mais voilà, Frank, son mentor, est à l'hosto. Or, ses patrons, Young et Jamieson ont besoin d'un bon professionnel pour régler un problème : Lewis Winter. Ce raté devient gênant. Pourquoi ? Peu importe à Calum.

Et le roman commence, froide chronique d'un tueur de Glasgow, le ton, réaliste, pose l'ambiance. le style est impeccable, comme un torrent glacé que l'on dévale jusqu'à… on ne va pas tout vous dire. Mais vous tenez entre vos mains un très bon roman noir, peut-être un futur classique ? C'est le premier ouvrage d'une trilogie, à suivre !
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Calum MacLean est tueur à gages.
Pas n'importe quel tueur à gages, un pro, un vrai, réputé pour son savoir faire, sa minutie et son sang froid en toutes circonstances.
Il tient trop à sa liberté et à son indépendance pour se faire prendre par la police ou pour tomber sous la coupe d'un caïd.
Mais quand son dernier contrat le propulse au coeur d'une guerre de gang. Il est peut-être temps de transiger avec ses principes.

Premier tome d'une trilogie incisive. Servie par des personnages finement décris psychologiquement. Ou l'auteur ne dit jamais un mot de trop.
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J'ai adoré ce roman. J'y ai incarné un tueur à gages free-lance, une prostituée vénale, un dealer fatigué, un chef de gang aux dents longues, un flic ripoux, un flic honnête mais cynique, un garçon naïf et pleurnichard. Et tout cela dans une seule ville : Glasgow.
J'ai réalisé des filatures. J'ai porté une arme. Je me suis enivrée dans une boîte de nuit jusqu'à pas d'heure. J'ai sniffé un peu de coke. J'ai pissé dans mon froc. J'ai joué et j'ai perdu.
Malcolm Mackay parvient à nous plonger dans le monde des bad boys en maniant la langue de manière économe (adjectifs et adverbes avec modération).
Donc, je valide cet auteur avec bonheur et vais de ce pas explorer les différentes médiathèques à la recherche d'autres pépites de ce genre.
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L'idée de base est simple ; le point de vue original. Avec ce premier volet de la trilogie de Glasgow, Malcolm Mackay parvient à poser le décor parfait pour la suite et les fondements d'une intrigue qui se révèle bien plus compliquée qu'il n'y paraît... car, ne l'oublions pas, les règles du milieu sont tout à fait différentes de celles du reste de la société.
Calum MacLean est un tueur à gages qui compte parmi les meilleurs de la profession. Il a ses principes et ses habitudes, qui lui ont jusqu'à présent permis d'éviter d'être repéré par la police ou tué par ses adversaires. Mais chaque affaire est différente et lorsqu'il accepte de s'occuper de Lewis Winter, il ne se doute pas tout à fait de l'ampleur de sa tâche... car dans le milieu, on n'est jamais à l'abri des vengeances et des représailles.
Il faut tuer Lewis Winter est un roman policier qui se met en place progressivement. Nous découvrons peu à peu les personnages importants pour la suite de l'histoire – et les prochains tomes, je suppose – la profession très particulière du tueur à gages. Aux côtés de Calum, nous plongeons dans les bas-fonds de Glasgow, découvrant dealers, tueurs, voleurs et autres criminels. Si l'on m'avait dit que j'éprouverais de la sympathie pour certains d'entre eux, je ne l'aurais pas cru... et pourtant !
Là où Malcom Mackay fait très fort, c'est lorsqu'il fait varier les points de vue, de manière à ce qu'on ait une image d'ensemble de l'affaire. le lecteur se retrouve alors face à un dilemme : faut-il prendre le parti de la police, du tueur et de ceux qui l'ont assisté dans sa tâche, ou des victimes ? Question difficile, qui n'est pas prête d'être résolue.
Le style d'écriture, très simple, s'accorde à merveille avec l'histoire. Les phrases courtes s'enchaînent, nous fournissant un grand nombre de détails très utiles de manière factuelle. C'est exactement ce qu'on attendrait d'un policier méticuleux ou d'un tueur à gages minutieux. Même si je préfère habituellement les phrases longues et bien construites, il faut admettre que le ton choisi dans ce cas est parfait et qu'il contribue grandement à la réussite du roman.
Si l'intrigue se met en route plutôt lentement, elle s'accélère ensuite rapidement et nous assistons à une montée de suspense spectaculaire. C'est tout juste si l'on n'est pas frappé par la paranoïa des gens du milieu. Les scènes s'enchaînent de plus en plus rapidement, les points de vue s'alternent de plus en plus souvent... et même ainsi, impossible de deviner ce qui va se passer, qui va s'en sortir et qui va payer.
Le premier tome de cette trilogie m'a convaincue. Plus encore, il m'a transportée dans cet univers si particulier et intrigant – si bien que j'ai dû commander la suite ! Contrairement à bien d'autres romans qui débutent une série, il ne suscite pas de sentiment d'inachevé et même si l'on veut connaître la suite des aventures de nos personnages (dans mon cas, surtout de Calum), on n'est pas frustré par une histoire trop courte ou trop superficielle. Chaque élément est à sa place, en accord avec le reste. À partir d'une idée simple, Malcolm Mackay nous entraîne avec talent dans un monde mystérieux et inquiétant, et l'histoire en devient originale. Pour éviter les mauvaises surprises, attention toutefois à ne pas suivre de trop près les conseils de Calum !
Je remercie le Livre de poche pour l'organisation du Prix des lecteurs 2014, dans le cadre duquel j'ai reçu ce roman.
Lien : http://iletaitun-livre.blogs..
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Un thriller captivant et original. L'auteur nous entraîne dans la tête de ses personnages Tous le roman est écrit à la première personne, mais sous différent point de vue. On passe aléatoirement des pensées d'un personnage à un autre, ce qui rend le livre passionnant et addictif car on est eux! Tous y passent, tueur, commanditaire, victime, témoin, policier, second. le fait d'avoir plusieurs point de vue d'un même moment rend ce roman très différent de ce que j'ai l'habitude de lire, et en fait un livre a part que je recommande chaudement aux amoureux des thrillers plus psychologiques que médico-légal!

Lien : http://lecercledelivres.blog..
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