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Critique de iris29


Avec "L'enfer au bout de la nuit ", Malcom Mackay n'en finit pas de disséquer la mafia de Glasgow .
Déjà mise en scène dans sa trilogie "Il faut tuer Lewis Winter ", qui racontait la vie et les tribulations du tueur à gage , Calum Mclean , l'auteur avait planté le décor , donné vie à des personnages secondaires.
Ils nous manquaient , alors on prend les mêmes et on continue ...

Souvenez-vous Calum (le tueur ), s'est évaporé dans la nature, Peter Jamieson , le chef de la mafia est en prison mais a chargé Nate Colgan de faire respecter son autorité . Nate n'est pas un tueur mais un cogneur , (vous saisissez la subtile nuance ? ).
Un petit groupe de truands ,arrivé direct d'Angleterre, essaie de marcher sur les plates bandes de la mafia locale en assassinant un de leurs dealers , ce qui ne plait pas du tout à Jamieson . En surveillant ces nouveaux venus, Nate s'aperçoit que la mère de sa fille , Zara Cope serait la compagne du chef . ( Cette même Zara qui était la nana de Lewis Winter et qui a donc le don absolu de se foutre dans les emmerdes jusqu'au cou ...) . Pour le bien de tous, Nate aimerait qu'il n'arrive rien à Zara mais SURTOUT qu'elle retourne fissa d'où elle vient .
L'inspecteur Fischer qui essaie d'éviter un bain de sang dans sa ville , se trouve être du même avis ...
Mais, le "Parrain " étant en prison, toute l' Organisation est désorganisée . Nate fait ce qu'il peut pour maintenir ce fragile équilibre , encore faudrait-il qu'il comprenne qui menace qui ...

Malcom Mackay nous propose un nouveau personnage récurrent , un cogneur , un tabasseur . Nate au physique imposant n'a qu'une fêlure , c'est sa fille . Mais Nate ignore que sous cette montagne de muscles bat un petit coeur . [très petit le coeur ...].
Il est loyal, honnête , et droit [ autant que peut l'être un cogneur , je vous l'accorde !] .
Mais parfois ,[toujours!], son "métier" l'empêche de dormir , d'insomnies en comptage de moutons , Nate peut affirmer que ses nuits ne sont pas plus belles que ses jours et que "l'enfer est (bien) au bout de la nuit "...

Servie par une écriture ciselée , clinique, et parfois humoristique, cette histoire a le potentiel pour devenir aussi "cultissime" que la trilogie .
Rien à enlever ou rajouter, pas un adjectif ou une virgule .
Juste parfait , masculin , noir et très cinématographique .... Nate est mon nouveau "poteau"!
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