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3,08

sur 77 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bertrand Barthelme, personnalité locale mais peu appréciée d'une bourgade alsacienne, est victime d'un accident de voiture et sa veuve ne parait pas particulièrement bouleversée.

L'inspecteur Gorski voit plus qu'un simple accident dans cette perte et va alors dans se lancer dans une enquête pour aller creuser dans cette vie plus tortueuse qu'il en a l'air.

Le roman prend le soin et le temps de raconter l'investigation de Gorski et celle de Raymond, le fils ado du défunt.

On se souvient bien des précédents romans du romancier britannique Graeme Macrae Burnet comme L'accusé de Ross Shire ou bien encore son dernier en date, "La disparition d'Adèle Bedeau."

Des romans qui n'aimaient rien de plus que de tisser lentement mais surement une atmosphère un peu surannée, proche de Simenon ou des films de Claude Chabrol, pour sonder les tréfonds d'une petite ville de province, avec ses secrets et sa torpeur mélancolique et cette mesquinerie dissimulée derrière les attitudes de circonstance,

Polar psychologique par nature, cette nouvelle enquête du ténébreux commissaire Gorski ne conviendra certes pas aux amateurs de violence et d'action en tous genres tant le rythme est assez lent, voire nonchalant, et l''hémoglobine quasi absente de l'intrigue

Mais les autres se régaleront de leur lecture : L'écriture fluide de Macrae Burnet est d'une redoutable efficacité, il offre au lecteur une habile, impertinente et précise description de la vie dans la province de l'est francais , cet ennui, et tristesse porté par des personnages largement faillibles et aussi profondément attachants .Un roman policier qui se savoure lentement avec modération mais delectation, un peu comme un bon vin alsacien !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Troisième roman de Graeme Macrae Burnet , et deuxième que je lis : L'Accient de l'A35 met en scène l'inspecteur Gorski dans un petit village d'Alsace. Celuic-i cherche à vérifier que la mort de Bertrand Barthelme est bien ce qu'il y paraît : un accident de la route. Mais lorsqu'il fait des visites dans la famille et le voisinnage, des éléments le troublent et lui font dire que cette affaire est bien trop simple pour être vraie.

Une fois de plus la lecture de cet auteur a été un délice, et je le redit cette fois aussi j'ai été sciée par la qualité de la traduction de Julie Sibony !
C'est un roman que j'ai trouvé très vivant, très visuel, sans fioriture et avec une analyse et un regard très justes sur la vie dans les petites villes. Et bien sûr, les petites touches humoristiques relèvent la saveur globale du récit.
La comparaison avec Simenon n'est pas si incongrue qu'on pourrait le penser car c'est vrai que c'est un roman très réflexif, qui prend son temps. Pour les mateurs de thrillers haletants misant tout sur l'action, passez votre chemin.
Pour ceux qui savent appréciser la mise en place des personnages, des lieux et des erreurs : n'hésitéez pas !

Je remercie donc très chaleureusement Babelio et les éditions Sonatine de m'avoir permis de découvrir l'univers de Georges Gorski !
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Comme dans La Disparition d'Adèle Bedeau, Graeme Macrae Burnet nous entraîne dans une vertigineuse mise en abyme : un roman dans le roman, un écrivain qui se prétend un autre. La première de couverture nous annonce un roman de Graeme Macrae Burnet, L'Accident de l'A35, alors que la page de titre indique que l'auteur de ce roman se nomme Raymond Brunet et que Macrae Burnet et Julie Sibony (la traductrice) ont, pour leur part, établi la nouvelle édition de cet ouvrage. Je salue au passage l'élégance de Burnet/Brunet qui associe de cette manière sa traductrice au processus de création.
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Avant-propos et postface sont ici indissociables du roman lui-même : ils accentuent l'effet de réel en proposant des explications qui se révèlent nécessaires à la compréhension et à l'appréciation du jeu littéraire dans lequel l'auteur entraîne son lecteur. L'avant-propos annonce d'ailleurs un troisième ouvrage du même Raymond Brunet. En effet, le notaire détenteur des manuscrits en a envoyé deux à la maison d'édition Gaspard-Moreau, mais pour ce faire, selon la volonté de Raymond Brunet, il a attendu la mort de Marie Brunet, la mère de ce dernier. Ce détail laisse supposer que les deux manuscrits contiennent le récit d'événements probablement choquants pour elle. Remarquons au passage que l'un des deux personnages principaux s'appelle Raymond, comme l'auteur… Un roman autobiographique ? La postface apporte des réponses.
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Nous retrouvons ici l'inspecteur Georges Gorsky, de la police de Saint-Louis, calme et ennuyeuse petite ville frontalière avec la Suisse. Notre inspecteur est toujours le même, un peu maladroit, peu sûr de lui, mal intégré au commissariat, mal adapté à ce milieu de notables provinciaux que son métier, ses enquêtes et sa femme lui imposent de fréquenter. Ce n'est pas un hasard, l'inspecteur est en plein déconfiture conjugale, ce qui semble le pousser à s'alcooliser, lentement mais consciencieusement dans tous les endroits, où il passe. Il enquête sur un accident de voiture. La victime, Bertrand Barthelme, notaire, n'avait rien à faire sur l'A35 qui relie Saint-Louis à Strasbourg ce mardi soir. Pour faire plaisir à la veuve qui ne lui est pas indifférente, Gorsky va mener l'enquête. Parallèlement, Raymond, le fils adolescent du défunt, trouve dans le bureau de son père un papier avec une adresse à Strasbourg et décide de s'y rendre. Nous suivrons tantôt l'inspecteur, tantôt l'adolescent et nous réaliserons que ces deux-là, malgré leur différence d'âge et de statut social, se ressemblent beaucoup.
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J'ai aimé ce roman comme j'avais aimé le précédent. La mise en abyme, la complicité établie avec le lecteur, la grande connaissance de la littérature française et les différents hommages rendus à certains auteurs français me séduisent. Comme dans La Disparition d'Adèle Bedeau, le coup de chapeau à Simenon impose certains thèmes qui lui étaient chers : la vie étriquée de province, le manque de confiance en soi, la peur du ridicule, le souci du qu'en-dira-t-on, la médisance et la calomnie, etc. L'écriture aussi traduit l'admiration portée à cet auteur tant dans la précision des descriptions que dans la finesse de l'analyse psychologique des personnages. Vivement la suite !
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Je ne connaissais cet auteur écossais que de nom, ma première surprise a donc été de découvrir que l'intrigue se déroule à Saint-Louis, en Alsace. Un homme est découvert mort dans sa voiture au bord de l'autoroute. Si l'origine accidentelle ne semble faire aucun doute, l'inspecteur Gorski décide tout de même d'enquêter. Quant au fils de la victime, il se pose aussi des questions et se lance dans des recherches de son côté.
Certains comparent à Simenon (la filiation est assumée, à un moment, il y a une rue Saint-Fiacre) ou à Chabrol, tout cela me convient bien, et j'ai lu ce roman d'atmosphère très rapidement, tant la psychologie des personnages intrigue et donne envie d'en savoir plus.
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Alsace. Lorsqu'un accident survient sur l'autoroute de l'A35, l'inspecteur Gorski est appelé sur les lieux pour tâcher de découvrir ce qu'il s'est passé. À bord de la voiture, Bertrand Barthelme, un notaire réputé. Apparemment, il se serait assoupi au volant. Alors que Gorski va prévenir sa femme et son fils du décès de Bertrand, il remarque que la famille ne semble pas ébranlée. La femme de Bertrand va alors demander à Gorski de lancer une enquête approfondie. Apparement, Bertrand n'avait aucune raison de se trouver sur ce tronçon de route. Que s'est-il passé ?

Avant toute chose, il me faut vous prévenir de ne surtout pas lire ce roman comme un polar, sinon vous vous retrouveriez vite déçus. En effet, l'enquête passe ici au second plan, et n'est que prétexte pour l'auteur et ainsi pouvoir nous dérouler une véritable fresque sociale. Ce roman policier ne respecte donc absolument pas les codes du genre, il n'y a pas de suspense insoutenable et la révélation finale n'est pas non plus incroyable.

J'avoue avoir été déroutée au départ, lorsque j'ai compris que je m'aventurais dans une tout autre direction, mais je me suis laissée prendre au jeu et j'ai finalement dévoré ce roman. Il faut dire que Graeme Macrae Burnet a un réel talent de conteur et en partant de situations simples, communes, il va se livrer à un exercice de psychologie fort réussi.

Les personnages sont simples, vrais et réels. Ils ont leurs failles et leur quotidien, ainsi que leurs réactions sont dépeintes avec beaucoup de verve par l'auteur. Ici, c'est une lecture sur le quotidien d'une famille, ni plus ni moins, mais cela reste efficace et j'ai tourné avec plaisir les pages.

J'ai fortement accroché à la plume de l'auteur, qui de prime abord peut sembler manquer de rythme, avec des longueurs parfois superflues et peu de dialogues. Pourtant, il n'en est rien. C'est si bien écrit que le lecteur se laissera porter par ce récit.

Une très bonne lecture, mais à ne surtout pas appréhender comme un polar, sous peine d'être fortement déçus. Ce récit est plutôt une fresque sociale, avec des personnages simples et parfois au bord de la rupture. Un auteur à découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Comme pour La Disparition D'Adèle Bedeau, Graeme Macrae Burnet s'amuse à inventer de toutes pièces une genèse factice à son roman. Genèse restant dans la continuité de la précédente avec Raymond Brunet comme auteur et Gaspard-Moreau comme éditeur. Il s'offre même le luxe d'une postface rapprochant l'auteur, Raymond Brunet, du personnage de Raymond Barthelme, le fils de la victime. On finirait presque par y croire !

La pseudo enquête de Gorski est surtout prétexte pour l'auteur de brosser des portraits psychologiques des plus convaincants de ses personnages, et de nous décrire le quotidien d'une petite ville de province où tout le monde, ou presque, se connaît et se « surveille ». À défaut d'une intrigue boostée à l'adrénaline, le récit s'attache à l'humain, chacun ayant ses forces et ses faiblesses.

Au cours de ses investigations Gorski va être amené à côtoyer Lambert, un inspecteur de Strasbourg qui enquête sur le meurtre d'une jeune femme. le contraste entre les deux personnages est saisissant, d'un côté Gorski tout en réserve et de l'autre Lambert qui serait plutôt tout en exubérance. Les méthodes et la conscience professionnelle aussi séparent nos deux flics.

Mais Gorski n'est pas le seul à mener l'enquête, Raymond Barthelme va lui aussi essayer de percer les secrets de son père. Pas tant pour lui rendre justice que pour échapper à un quotidien qui l'étouffe et donner un peu de piment à sa vie. Au final il perdra surtout le sens des réalités et se comportera souvent comme un sinistre con !

Une fois de plus l'auteur ne nous livre aucun indice permettant de situer son intrigue, on peut toutefois déduire de certains éléments du récit qu'elle pourrait se dérouler dans les années 80. de fait il s'en dégage une ambiance rétro et kitsch fort sympathique.

Même si ‘ai trouvé la fin un peu abrupte je dois reconnaître que je n'avais pas vu venir l'ultime (pour ne pas dire la seule) révélation. Malgré tout l'écriture de Graeme Macrae Burnet et son sens de la mise en scène font de cette lecture un agréable moment ; du coup même en l'absence d'action et de réel suspense on n'est jamais pris de bâillements d'ennui. L'intérêt est ailleurs et l'auteur sait tirer les meilleurs atouts de son jeu.

Un troisième opus devrait venir clore cette trilogie écossaise consacrée à Saint-Louis (Alsace) et à l'inspecteur Gorski. Mais pour l'heure Graeme Macrae Burnet planche sur un autre roman, donc les fans de Gorski vont devoir prendre leur mal en patience…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Je me suis faite avoir par le titre : ce roman ne se déroule pas façon Fast and Furious comme sur une autoroute. Il est au contraire plutôt lent.

L'action se déroule dans les années 80, je dirais : pas de téléphone portable, les trains desservent encore les petites gares.

Il y est question de notaires de province en Alsace, d'adolescence (période difficile) et d'enquêtes de police étranges.

Je découvre l'auteur et son inspecteur Georges Gorski en pleine séparation avec son épouse et au penchant alcoolique.

J'ai aimé qu'il s'occupe de cet accident au départ banal. En revanche, son acolyte de Strasbourg prêt à tout pour clore son affaire m'a horripilé.

Quel étrange adolescent que Raymond, qui vole un couteau qui lui plait chez un antiquaire, qui suit une jeune fille qui sort d'un immeuble. Pauvre adolescent….

J'ai aimé m'arrêter dans des troquets qui ne payent pas de mine, avec leurs habitués, leur patron indéboulonnable et les regards en coin.

Un roman introspectif d'un certain art de vivre dans une petite ville.

L'image que je retiendrai :

Celle du nombre de bières consommées, normal, en Alsace.
Lien : https://alexmotamots.fr/lacc..
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Une bonne surprise pour moi cette lecture !
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Lorsque la voiture de Bertrand Barthelme, notable de province, s'encastre dans un arbre en quittant l'autoroute A35 et que son occupant y laisse la vie, cela semble être "un simple accident". Mais en parlant avec la charmante et jeune veuve, le commissaire Gorski, en proie à des problèmes conjugaux et avec l'alcool, décèle quelques incohérences et décide de s'intéresser de plus près aux circonstances de cet accident.
Le fils de la victime, quant à lui, va également tenter d'en savoir plus sur ce père dont il n'a jamais été très proche.
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Loin d'une enquête policière en bonne et due forme, nous avons là un roman qui nous plonge dans une ambiance à la Chabrol, plutôt brumeuse et sans rebondissements à tout-va. J'imagine fort bien un hommage à Simenon mais n'ayant lu que Pietr le Letton en 4ème et ayant détesté, je ne suis pas une référence en la matière...
J'ai beaucoup pensé à Ruth Rendell également, notamment au sujet de Raymond, le fils, en proie à des malentendus familiaux et des pulsions qu'il ne s'explique pas réellement. .
La mystification de la préface et de la postface, nous laissant penser à un texte retrouvé et entouré de mystère, a totalement fonctionné sur moi. Elle a d'autant plus fonctionné que l'auteur, écossais, réussit à restituer parfaitement l'atmosphère que l'on imagine régner dans une ville comme Saint-Louis, petite ville de province nichée entre Strasbourg et Mulhouse, dans les années 1970.
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J'applaudis des deux mains et je compte lire bientôt La disparition d'Adèle Bedeau.
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Quelle ne fut pas ma surprise quand, en presque fin de livre, je me suis rendue compte que ce dernier était écrit par un Ecossais pur souche. Comment un roman policier aussi « simenonien » pouvait-il être écrit par un habitant d'outre-Manche ?

Car L'Accident de l'A35 est une plongée minutieuse dans la vie de province à la française. La vie un peu terne de cette petite ville, Saint-Louis, sise à quelques encablures de Mulhouse, est décrite avec une telle précision !

Ce roman policier décortique avec justesse la vie de plusieurs personnages englués dans leur quotidien jusqu'au bord de la faille. Une torpeur de tous les instants, à peine ébranlée par le décès d'un avocat de la bourgeoisie du coin.

Bertrand Barthelme se tue au volant de sa grosse berline un soir de pluie. C'est l'inspecteur Georges Gorski, chargé de l'affaire, qui doit annoncer la nouvelle à la veuve. Curieusement, cette dernière ne s'effondre pas et montre assez peu de tristesse. Tout comme le fils, Raymond, plus enclin à s'occuper de ses premiers émois sexuels.

Intrigué, Gorski pousse l'enquête dans ses sombres recoins : que faisait-donc l'avocat sur cette route au milieu de la nuit ? Et si cette famille de notables sans histoires n'était pas le modèle d'un long fleuve tranquille ?

L'accident de l'A35” est le troisième roman de l' Ecossais Graeme Macrae Burnet et la deuxième enquête de Georges Gorski, flic alsacien, après “La disparition d' Adèle Bedeau”.

Un polar au style lent, bien plus intéressé par la psychologie de ses personnages que par les fondements de l'enquête policière. A lire, si les polars sans trop de rebondissements et dans le paysage d'une province tranquille ne vous rebutent pas.
Lien : https://deambulationsrennais..
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Bertrand Barthelme, figure locale de la petite ville Saint-Louis pas apprécié du tout, est victime d'un accident de voiture et laisse une veuve pas particulièrement bouleversée ainsi qu'un fils plutôt satisfait et imbu de lui-même.
Notre personnage principal, l'inspecteur Gorski voit plus qu'un simple accident dans cette perte et se déroule alors une enquête classique médecin légiste, interrogatoire, suivi de suspect. En parallèle de son enquête il affronte lui-même ses démons mais surtout l'échec de son couple.
J'ai un avis mitigé sur cette lecture. SI j'ai trouvé la lecture facile grâce à un style fluide, des personnages bien travaillés, un dénouement intelligemment ficelé, je me suis demandée tout le long pourquoi le déclic n'avait pas opéré pour que je me cramponne à l'histoire alors que je voulais savoir à quoi était dû cet accident. Je n'ai compris qu'à la fin, je n'ai pas réussi à m'attacher à l'inspecteur, je n'ai pas eu envie de m'intéresser à l'inspecteur, personnage central d'une enquête. Dans un polar j'ai besoin de trouver sympathique au moins l'enquêteur même (et surtout) avec ses failles. IL y a chez ce policier paumé une nonchalance qui ne m'a pas charmée. Heureusement tout n'est pas centré sur lui et le suivi de l'enquête n'a pas été perturbée et la lecture intéressante grâce aux autres personnages qui même s'il ne sont pas sympathiques sont bien mis en forme.
Le rythme est lent mais l'écriture est fluide ce qui m'a permis d'aller jusqu'au bout du livre malgré l'absence de déclic flagrant qui me l'aurait fait dévorer.
J'ai trouvé mon compte en poursuivant ce roman sans m'y cramponner.
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