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EAN : 978B07RKMQBKT
366 pages
Kephas (04/05/2019)
4.04/5   14 notes
Résumé :
La Guerre entre l'Iran et les Etats-Unis aura-t-elle lieu ? Un attentat contre un centre de recherche en intelligence artificielle du titan de l’internet Nohôs, à Dubaï, menace d’entraîner toute la région dans un redoutable engrenage géopolitique. Une course contre la montre s’organise sur fond de guerre informatique, de crise financière et de manœuvres diplomatiques et militaires.Un thriller politico-militaire qui jette une lumière originale sur les relations entr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Quelques chiffres pour comprendre mon commentaire:

1- Premier livre de cet auteur
37- Age de l'auteur (génération Y)
50- Pourcentage du livre lu, avant de sauter à 80% (pour connaître la fin)
95- le nombre de référence de bas de page.

Je ne lancerai pas la pierre sur l'auteur ou encore sur son équipe de correcteur, mais la version électronique que j'avais était: bouré de fote d'ortograf et de sintaxte.

Après avoir parcouru 50% du livre et ne voyant encore aucune trace de "Suspense saisissant (...) Une course contre la montre (...) Une tension qui va grandissante", je me suis lassé et dirigé diagonalement jusqu'au 80%, avant de complété cette lecture, où le punch n'est pas un "redoutable engrenage géopolitique".

Donc, après avoir lu attentivement, chacune des pages comprises entre 80 et 100%, j'en arrive à cette conclusion: pétard mouillé: au lieu de faire POW! , ça fait flop.

J'imagine que la génération "Y" pourrait retrouver son chemin, avec la quantité d'acronymes. Mais pour moi un "PC" est un Personnal Computer, pas une Post Combustion.
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Lecteurs de polars technologiques soyez rassurés, le successeur de Tom Clancy existe, j'ai lu son premier roman et il est Français.
Oui, je suis frappée par cette agréable ressemblance avec les romans du grand maître du suspense hight-tech des années 1988-2012. Point de Jack Ryan mais une femme, Sophie Bessac, va tenter de sauver le monde et de retrouver les assassins de son père …
Nous baignons déjà dans l'assistance vocale quotidienne, et si l'IA prenant le pouvoir, avec un mauvais dessein bien sûr, endossait les habits du « méchant » ? Nous l'avons vu dans Tension extrême de Sylvain Forge, M, le bord de l'abime de Bernard Minier, la liste Alpha de Phil Smans et Luca de Franck Thilliez, ceux qui se permettent de penser à notre place ne sont pas pleins que de bonnes intentions. Pour l'auteur de SAIA, Guillaume Madelpuech, la démonstration toute technologique est pleine de mots que je n'ai pas compris (je n'ai pas fait geek en seconde langue, ni économie d'ailleurs), cependant l'histoire est assez claire … L'essentiel est que l'enjeu est bien mondial et que des leurres propres à nous aveugler, peuvent être lâchés pour satisfaire les angoisses internationales de certains et en légitimer les ripostes.
Ainsi peut-on imaginer l'Iran seul contre une coalition mondiale ?
Si l'IA prend son indépendance par rapport à ses concepteurs, l'élève dépassant le maître, de fait elle réduit notre vision de ce que nous voulons voir, sans envisager de quelconques alternatives, anéantit notre libre arbitre ou plus simplement notre liberté de pensée.
Une intrigue dense, géopolitique et technologique, éthique aussi, qui se passe au Moyen-Orient qui mène à l'angoisse, sans aucun temps mort. Un premier roman exaltant et … dérangeant, qui se lit d'une traite.

Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Nous sommes ici sur une intrigue géopolitique très actuelle, c'est d'ailleurs le point fort de ce roman, le réalisme, la possibilité que cela arrive dans les semaines ou les années à venir, une nouvelle guerre au Proche Orient.

Le tout avec la technologie actuelle, IA, drones high-tech, le tout saupoudré d'une bonne dose de manoeuvres politiques et militaires très bien vues par l'auteur.

Les personnages sont intéressants malgré que je n'ai pas eu d'affinité particulière avec eux, ils ont le mérite d'être eux aussi « réalistes ».

Je vous conseille ce roman si vous aimez les techno-thriller ou si vous êtes sensibles à l'actualité géopolitique.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Un techno-thriller qui flirt avec l'actualité, une intrigue qui n'est pas sans nous rappeler le conflit entre l'Iran et les Etats-Unis sauf que cela a été écrit bien avant , du coup il y a un petit côté visionnaire qui m'a donné des frissons dans le dos. J'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman, j'ai été gênée par une multitude de descriptions de matériels militaires qui si elles attestent des travaux de recherche de l'auteur m'ont plutôt paru rébarbatives, sans compter un grand nombre de personnage avec des noms pas facile à mémoriser , bref j'ai dû lire avec mon carnet de note à côté pour ne pas me sentir perdue à certains moments, du coup après le premier tiers, je me suis sentis plus à l'aise et j'ai profité pleinement d'un scénario brillant. Il y a de belles montées en tension et du suspense dans une course contre la montre, tout ce que j'aime avec un sujet hautement géopolitique aux conséquences économiques et sociales plus que palpable. Les personnages sont bien campés et j'ai suivi le parcours du personnage féminin avec empathie et inquiétude. Les nouvelles technologies prennent un rôle inattendu et le fait que l'action se passe dans une société ultra moderne comme Dubaï donne très bien le ton sur les différents enjeux de pouvoir. L'informatique, les virus et les cyber-attaques nous font entrer de plein pied dans une nouvelle génération de conflit. Une guerre comme on n'en a jamais vu encore prête à éclater. Une idée suffisamment en lien avec la réalité pour devenir effrayante car elle vient mettre le doigt là où cela fait mal. Un premier roman qui n'est certes pas sans défaut, mais qui est porteur d'une belle énergie et nous entraîne sans peine jusqu'au rebondissement final qui donne à réfléchir. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Le petit billet de Fanny Louise :



Saia m'a fait passer un très bon moment. Si vous aimez les thrillers sur fond d'espionnage, de nouvelles technologies et de géopolitique alors vous allez adorer également.

Ce roman va à cent à l'heure, vous êtes entrainés dans les pas de l'héroïne Sophie Bessac, qui recrutée par un richissime homme d'affaires, est amenée à collaborer à l'enquête mise en place pour découvrir les motivations d'un attentat ayant eu lieu à Dubaï et durant lequel son père a été assassiné. Durant cette enquête Sophie va devoir apprendre à jouer avec les règles de la diplomatie internationale et des enjeux politiques cachés, alors même que le monde se retrouve victime d'une gigantesque cyber-attaque qui cherche à paralyser le monde entier.

Qui sont ces hackers ? Qui sont ces terroristes ? Quel lien existe-t-il entre tous ces protagonistes ? Qui a intérêt à semer le trouble entre les nations et peut être risquer un nouveau conflit mondial ?

Ces questions Sophie Bessac va se les poser et nous allons vivre avec elle au rythme de ses découvertes. L'ennemi n'étant peut-être pas celui que l'on croit…

Ce premier roman est une réussite. L'auteur a pris le parti d'une écriture où la part belle est faite aux dialogues et cela donne beaucoup de dynamisme à l'histoire.

Les termes utilisés sont souvent très techniques (le contexte s'y prête) et peut parfois donner au lecteur l'impression de plonger dans un langage totalement inconnu, mais passé la surprise des premiers chapitres, la lecture reste finalement très fluide et cela ne nuit aucunement au roman.

Je remercie les éditions Kephas de m'avoir fait découvrir cet auteur et ce roman passionnant.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Dans un crissement sourd, le Gulfstream toucha le tarmac de la piste. Sophie se sentit plaquée contre sa ceinture tandis que l’avion décélérait de toute la puissance de ses rétro-réacteurs. Quelques secondes encore et le grondement des moteurs se calma, tandis qu’elle sentait l’avion virer, à bonne allure, vers le terminal.

Construit pendant la seconde guerre mondiale, afin de former en masse les pilotes de l’US Navy, l’aéroport de Redding, près de Shasta Lake, rendu depuis lors à la vie civile, avait un air de petit aérodrome endormi de province.

Le lac Shasta était un lac de barrage, lové au pied des premiers contreforts de la chaine des Cascades, aux confins de la Californie et de l’Oregon ; une région magnifique, vierge et sauvage, qui faisait le bonheur des randonneurs. Parmi ceux-ci, au début des années 80, Jeffrey Wolfe, alors jeune étudiant à Stanford qui, tombé sous le charme, s’était promis d’en faire un jour son fief. Trente années plus tard, Jeffrey Wolfe avait tenu cette promesse muette qu’il s’était faire à lui-même. Il y avait construit un complexe palatial aussi vaste que discret, composé de villas, de jardins et de pavillons, entouré d’une nature idyllique.
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Dans un crissement sourd, le Gulfstream toucha le tarmac de la piste. Sophie se sentit plaquée contre sa ceinture tandis que l’avion décélérait de toute la puissance de ses rétro-réacteurs. Quelques secondes encore et le grondement des moteurs se calma, tandis qu’elle sentait l’avion virer, à bonne allure, vers le terminal.
Construit pendant la seconde guerre mondiale, afin de former en masse les pilotes de l’US Navy, l’aéroport de Redding, près de Shasta Lake, rendu depuis lors à la vie civile, avait un air de petit aérodrome endormi de province.
Le lac Shasta était un lac de barrage, lové au pied des premiers contreforts de la chaine des Cascades, aux confins de la Californie et de l’Oregon ; une région magnifique, vierge et sauvage, qui faisait le bonheur des randonneurs. Parmi ceux-ci, au début des années 80, Jeffrey Wolfe, alors jeune étudiant à Stanford qui, tombé sous le charme, s’était promis d’en faire un jour son fief. Trente années plus tard, Jeffrey Wolfe avait tenu cette promesse muette qu’il s’était faire à lui-même. Il y avait construit un complexe palatial aussi vaste que discret, composé de villas, de jardins et de pavillons, entouré d’une nature idyllique.
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En termes de puissance de calcul pure, une intelligence synthétique, sur silicone, cumule des avantages fantastiques par rapport à notre intelligence biologique. Un neurone opère par exemple à une vitesse de calcul de l’ordre de 200Hz, c’est sept ordres de grandeur de moins qu’un microprocesseur qui équipe un ordinateur commercial moyen. Les axones transmettent leur signal à une vitesse de 120 mètres par seconde, trois ordres de grandeur de moins que la vitesse de la lumière à laquelle transitent les signaux d’un cerveau robotique. Sans compter une mémoire virtuellement illimitée, une précision et une fiabilité totale dans l’exécution des calculs, et surtout une architecture infiniment supérieure à celle à laquelle est arrivée par tâtonnement l’évolution darwinienne.
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Elle avait tout simplement sous ses yeux un des ordinateurs les plus puissants du monde. Ils disposaient également, à Ptéryge, d’un supercalculateur, mais le « Brahman » disposait d’une capacité de calcul qui lui était tout simplement supérieure de deux ordres de grandeur. Il ne devait pas exister cinq calculateurs comparables à ce jour dans le Monde. Et à sa connaissance, seul Ouranos, le prototype d’ordinateur quantique développé par Nohôs devait être sensiblement plus puissant. Peu de domaines pouvaient justifier les investissements requis par de tels monstres : la cryptanalyse et la sécurité informatique bien sûr, mais également, la modélisation climatique, celle des réservoirs pétrolifères pour l’optimisation extractive, ou encore la simulation d’armes nucléaires.
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Trois milliards de fois par seconde, le microprocesseur Intel Core i5 7400 de l’ASUS de Toshio pulsait avec une régularité de métronome un signal électrique rythmant les actions de l’ensemble des circuits intégrés de la machine. À la seconde précise définie dans les entrailles de code du virus – 18h31 heure de Tokyo - le Signal bondit hors du boîtier de métal, à la vitesse de la lumière. En un instant, il avait atteint ses relais de l’agglomération tokyoïte, travers
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