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Critique de Axelinou
- Pour public averti – à savoir, cycliste !
Marc Madiot aime parler, et cela se lit !
Homme de caractère il s'épanche sur quarante ans de cyclisme. Comme son père paysan, c'est un bosseur qui donne tout ce qu'il a à donner – travailleur et sérieux, il ne fait pas les choses à moitié. Il aime le vélo depuis l'enfance et a un solide palmarès.
Le livre est bien découpé :
• Renazé ou la terre et la fratrie qui font ce que nous sommes
• Les mafias ou « le respect, tu le gagnes en faisant mal aux autres » – avant d'être professionnel, chez les élites en amateur, il roulait avec les copains du coin en groupe non structuré, dit mafia
• Les idoles de la France d'en bas – « Anquetil, c'était Alain Delon. Il captait, il attirait »
• (lutte contre) le dopage – « Les règles n'étaient pas les mêmes à mon époque » – En 1998, mais aussi après, les coureurs ont frôlé la mort
• Construction et reconstruction de la FDJ – « Je suis dans une phase où j'ai envie de transmettre quelque chose » – Il crée son équipe en 1997, un an plus tard c'est presque la catastrophe, mais son sponsor est d'accord de jouer sur le long terme et sur la « propreté »
• Les grandes courses
• Les médias – « On est rentré dans l'ère de l'immédiateté, du raccourci » – Quand j'étais jeune, le quotidien régional Ouest-France était notre bible – A présent, on consomme, on jette et « on ne respecte pas assez ce sport »
• La mondialisation du vélo – Là, je peux vous assurer qu'il est « contre de chez contre »
En deux mots, Marc Madiot est un passionné qui défend sa manière de voir le vélo. Peut-être un peu trop chevalier blanc, voire fransquillon, mais peut-on lui en vouloir – il va jusqu'à exiger que ses coureurs portent toujours des gants et des chaussettes blanches (d'un autre côté c'est l'équipement FDJ).
Quand on entend Marc Madiot parler du dopage on est certain que tout ce qui se cultive à Renazé est sans pesticide.
Conclusion : à lire !
NB : c'est très chouette les photos au milieu, mais de bonne qualité ce serait encore plus sympa
Marc Madiot aime parler, et cela se lit !
Homme de caractère il s'épanche sur quarante ans de cyclisme. Comme son père paysan, c'est un bosseur qui donne tout ce qu'il a à donner – travailleur et sérieux, il ne fait pas les choses à moitié. Il aime le vélo depuis l'enfance et a un solide palmarès.
Le livre est bien découpé :
• Renazé ou la terre et la fratrie qui font ce que nous sommes
• Les mafias ou « le respect, tu le gagnes en faisant mal aux autres » – avant d'être professionnel, chez les élites en amateur, il roulait avec les copains du coin en groupe non structuré, dit mafia
• Les idoles de la France d'en bas – « Anquetil, c'était Alain Delon. Il captait, il attirait »
• (lutte contre) le dopage – « Les règles n'étaient pas les mêmes à mon époque » – En 1998, mais aussi après, les coureurs ont frôlé la mort
• Construction et reconstruction de la FDJ – « Je suis dans une phase où j'ai envie de transmettre quelque chose » – Il crée son équipe en 1997, un an plus tard c'est presque la catastrophe, mais son sponsor est d'accord de jouer sur le long terme et sur la « propreté »
• Les grandes courses
• Les médias – « On est rentré dans l'ère de l'immédiateté, du raccourci » – Quand j'étais jeune, le quotidien régional Ouest-France était notre bible – A présent, on consomme, on jette et « on ne respecte pas assez ce sport »
• La mondialisation du vélo – Là, je peux vous assurer qu'il est « contre de chez contre »
En deux mots, Marc Madiot est un passionné qui défend sa manière de voir le vélo. Peut-être un peu trop chevalier blanc, voire fransquillon, mais peut-on lui en vouloir – il va jusqu'à exiger que ses coureurs portent toujours des gants et des chaussettes blanches (d'un autre côté c'est l'équipement FDJ).
Quand on entend Marc Madiot parler du dopage on est certain que tout ce qui se cultive à Renazé est sans pesticide.
Conclusion : à lire !
NB : c'est très chouette les photos au milieu, mais de bonne qualité ce serait encore plus sympa
