Tous camés, tous pervers, tous pourris ! Jusqu'à la moelle ! Il n'y a rien pour les racheter. Pas une once d'humanité. Un tel désespoir m'a désespéré de le lire jusqu'au bout.
On a l'impression que l'auteur cherche par tous les moyens à démontrer l'inhumanité de l'homme. Quitte à en rajouter, et peu importe sa crédibilité. Une telle concentration d'ordures dans un quartier de Buenos Aires, ça a de quoi faire frémir...
Mais, une précision s'impose, ce n'est pas tant l'inhumanité de l'homme que
Germán Maggiori nous démonte ainsi, mais l'inhumanité des hommes. Puisqu'en effet, tous, ou quasi, les personnages de son livre sont des hommes. L'espoir serait donc peut-être là, par opposition : les femmes ! Puisqu'entre eux, "
entre hommes", c'est l'enfer !
Alors, "
Entre hommes", roman féministe ? Oui ou non, personnellement, je l'ai trouvé surfait.
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