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La malédiction des Trencavel - Cyc... tome 2 sur 3
EAN : 9782266195324
475 pages
Pocket (17/02/2011)
3.5/5   3 notes
Résumé :

1205 : Rome, appelée la Louve par les cathares, ne peut plus tolérer la prolifération de la libre pensée, qui vide ses églises, et l'indolence des seigneurs du Midi à poursuivre les hérétiques.

Sans cesse rappelé à l'ordre par le pape Innocent III, Philippe Auguste a, de son côté, de plus en plus de mal à retenir ses troupes : nombreux sont ses vassaux d'Ile-de-France et d'ailleurs qui, sous le prétexte de combattre l'hérésie cathare, rêv... >Voir plus
Que lire après La malédiction des Trencavel - Cycle de Raimon-Roger, Tome 2 : Quand la louve s'éveilleraVoir plus
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La Louve, c'est l'Église catholique et romaine. Ainsi la nomment les Cathares.

Nous sommes en 1205. A la veille d'un des plus cruels épisodes du Midi de la France.
Revenons un peu en arrière pour mieux comprendre.
Vers l'an Mil, des mouvements manichéens apparaissent de façon simultanée dans différentes régions d'Europe. Leurs principes sont simples mais rigoureux : réfutation du plaisir de la chair, ne pas tuer et ne pas blasphémer. Ces mouvements s'éteindront d'eux-mêmes pour réapparaître deux siècles plus tard et notamment dans le Languedoc où les communautés cathares vont trouver refuge.
Les cathares se considèrent comme les seuls vrais chrétiens,héritiers des apôtres. Ils refusent l'orthodoxie et tous les sacrements instaurés par l'Église, prônant un retour au modèle de vie ascétique des tout premiers chrétiens.
Peu à peu, la religion cathare se développe et se structure dans tout le bassin occitan sous l'oeil bienveillant et tolérant des comtes de Toulouse, Carcassonne, Foix et Comminges. Dans cette région où l'amour courtois, la joie de vivre et la libre pensée font loi, les différences religieuses importent peu. Mais cette indépendance spirituelle et politique n'est pas du goût de tous. Elle est même à l'origine d'une haine farouche à l'égard de ceux qui se dressent contre la « vrai foi » définie ainsi par l'Eglise papale.


C'est dans une atmosphère tendue et peu encline à la paix que se déroule le 6 ème volet de la malédiction des Trencavel. Si Raimon-Roger, le jeune vicomte de Carcassonne prend la mesure du danger que représente la nouvelle église dans laquelle il a été élevé, il n'est pas pour autant prêt à livrer ceux qui s'y sont engagés. La jeunesse et la fougue qui le caractérisaient dans le tome précédent font place à une certaine maturité et à l'introspection. Au grand dam de sa jeune et charmante épouse Agnès qui ne pense qu'à s'amuser. Mais l'heure des réjouissances n'est plus et cela Raimon-Roger l'a bien compris. Fuyant toute alliance qui priverait ses vicomtés d'indépendance, il se retrouve seul. Seul, face à de nombreux ennemis. Tout d'abord, son oncle, le comte de Toulouse qui lorgne à la fois sur ses terres et sur son épouse. Puis, le roi d'Aragon qui n'aurait aucun scrupule à immoler quelques cathares pourvu qu'il étende son royaume. Et surtout, le légat du pape, Pierre de Castelnau, un être fielleux, brutal et intransigeant, qui ne croit plus au dialogue pour ramener les brebis égarées dans le troupeau des fidèles mais à l'excommunication pure et simple.



La lecture de ce tome m'a un peu moins passionnée que les précédents. Il est comme un trait d'union entre deux périodes riches en événements. Sans doute, ce glissement de la désinvolture de Trencavel vers la prise de conscience du danger était nécessaire. Mais, il m'a paru plus long à lire que les autres. Je n'en reste pas moins charmée par le talent indéniable de Bernard Mahoux, qui retrace à merveille les moments historiques et sombres de son Languedoc natal.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Les prêtres ne manqueront pas entre eux de rappeler les paroles des Pères de L’Église,commenta Raimon-Roger, tel saint Jérôme, qui prétendait que "celui qui aime sa femme d' un amour trop ardent est adultère".
- Quel imbécile ! s'exclama Agnès.
- Il y a pire. Ce pauvre Clément d'Alexandrie proclamait dans sa folie : " Toutes les femmes devraient mourir de honte à la pensée d'être des femmes."
- Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! Les femmes devraient se révolter.
- À quoi le troubadour répond : " Tous les hauts lieux de pèlerinage sont dans le corps d'une femme. "
- Voilà une belle religion.
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