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EAN : 9782290404904
192 pages
J'ai lu (13/03/2024)
3.34/5   116 notes
Résumé :
Enfin, quelqu'un ose écrire ce que la plupart des parents pensent tout bas... lorsque leur progéniture est enfin couchée ! Hilarant et politiquement incorrect, No Kid s'attaque à l'un des tabous les plus intouchables de notre société l'enfant.
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a erreur sur le titre ! Je m'attendais à voir les motivations profondes et les conséquences à long terme de ceux qui ont choisi de ne pas faire d'enfant. J'étais du coup très sceptique car la 4eme de couv précisait que l'auteur avait 2 enfants.
Meme si dans le livre, on perçoit très discrètement certaines thèses des mouvements Childfree, ce livre est destiné...aux parents ! Il s'agit d'un exhutoire, tout ce qu'il y a de plus politiquement incorrect que tous les parants ont honte de penser parce qu'il faut aimer ses enfants et qu'il est interdit de craquer.
De ce point de vue, le livre est drôle, cynique mais n'est en rien destiné à ceux qui ne veulent pas d'enfants.
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Souhaitant me renseigner davantage sur le sujet de la non-maternité, je suis tombée sur cet essai qui a créé la polémique à sa sortie puisqu'il est véritablement un pamphlet contre le fait d'avoir des enfants. L'auteur est pourtant elle-même mère de deux enfants, mais cet essai montre bien la déception engendrée par cette filiation. Et en un listing de quarante points, l'auteur dévoile 40 arguments qui pourraient venir à bout des futures mères les plus en mal d'enfant.

Corinne Maier dépeint des situations de la vie courante, lève le voile sur tous les déboires qu'apporte la maternité puis la parentalité. Et il y a du véridique dans ses exemples comme ces parents qui, trop fiers de leur progéniture, exhibent ledit enfant, le mettent en scène dans des faire-parts, blogs ou autres billets de nouvelles. Et que dire de l'autocollant "bébé à bord", un indispensable assez futile pour tous ces parents, bien heureux de proclamer qu'un petit être trône à l'arrière de la voiture. Même si les situations m'ont fait sourire, m'ont donné à réfléchir, à voir d'autres aspects du débat, j'en suis tout de même ressortie critique car mon idée reste la même : j'aurai des enfants ! Soit, des désillusions, comme partout, on peut en avoir, mais renoncer à cette chance de devenir mère, ça non ! En tout cas, pas pour moi !

Finalement, j'ai pris ce livre au 34ème degré et y ai quelque part trouvé matière à rire, à gentiment me "choquer" ou simplement à me confronter à un autre point de vue. Mais tout compte fait, n'est-ce pas la polémique, d'un avis à contre-courant de l'opinion publique, qui est la véritable matière de ce livre? Je m'interroge et lui accorde le bénéfice du doute car ce livre reflète une originalité et un militantisme revendiqué. Mais qui est égoïste, pour le coup? Est-ce la mère frustrée ou celle qui, campée dans sa propre vie sans aucune autre forme de descendance, rumine son aigreur de la vie?

Avant de me faire lyncher, je tiens à dire que je ne prête aucun jugement sur le choix de vie des uns et des autres. A celles qui ont choisi d'enfanter, tant mieux, à celles qui ont choisi de ne pas en être, tant mieux aussi...
Lien : http://shereads.canalblog.co..
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Dans cet essai particulièrement drôle et acide, volontairement provocateur, Corinne Maier s'adresse à tous ceux qui souhaitent se reproduire. Futurs parents, sachez donc que votre aspiration à la parentalité est d'une navrante banalité, que la grossesse et l'accouchement mettront votre corps à la torture, que l'enfant tant désiré est en réalité un monstre d'égoïsme et de cruauté, bruyant, exigeant, conformiste et ultra-consommateur dès le plus jeune âge, qui détruira vos finances, pompera votre énergie et votre temps libre, ruinera votre vie de couple, et que quoique vous fassiez, vous élèverez mal. Etes-vous toujours sûrs d'en vouloir un ? Avec une mauvaise foi parfaitement assumée, Corinne Maier fait rire et sourire tout au long de cette lecture. Jubilatoire !
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Eh bien, moi qui suis mère, j'ai lu ce livre...par curiosité. Je n'ai pas été conquise par les premières raisons. Certes, son argumentaire est bien fait mais j'ai trouvé qu'elle mettait trop de hargne dans ses propos. Oui, c'est vrai quand on est père ou mère, on doit penser à trouver nounou ou bonne âme si on veut sortir, un médecin quand il est malade, qu'il faut penser aux devoirs (le passage où elle dit qu'elle les faisait elle-même pour s'en débarrasser m'a bien fait rire !). J'ai trouvé d'autres raisons un peu légères (il fallait bien en trouver 40) mais les dernières ont sonné plus juste à mes oreilles. Ce sont souvent les mères qui s'occupent des enfants et que les femmes ont moins de temps pour monter en hiérarchie mais ça reste quand même des statistiques. J'en connais des mères qui ont des enfants et une belle carrière !
Cet essai montre les deux choix de vie en montrant les défauts du côté parent. Il se lit facilement et même si je suis de l'autre "camp" Laughing, j'ai été d'accord avec certains de ses arguments.

Une dernière chose, je ne suis pas d'accord avec elle pour dire qu'être mère empêche d'être une "intellectuelle"...!

Après, libre à chacune de décider s'elle en veut ou pas.
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Je ne connaissais pas Corinne Maier avant d'entamer cet ouvrage. Je fus satisfaite, tout au long de ma lecture, de découvrir que d'autres personnes ont le même sentiment que moi sur la mauvaise place de la femme sans enfant, celle qui privilégie sa carrière professionnelle, dans notre société. Ce qui fait que j'ai assez vite dévoré ce livre. Avec une certaine recherche pédopsychiatrique et de nombreuses références, mêlés de sa propre expérience, cette mère de famille nous livre son dégoût, sa désillusion, son amertume, etc. sur la parentalité mais aussi sur l'enfant en lui-même. le tout agrémenté d'un humour piquant juste là où il faut.
Je fus malgré tout dérangée par son approche de la scolarité. J'ai eu du mal à saisir comment un auteur glorifiant l'intellect et se moquant si aisément de la niaiserie du mouton de Panurge qui est en chacun de nous, peut dans un même temps singer le vocabulaire du corps enseignant et des didacticiens. On dirait qu'elle a des comptes à rendre à ses anciens instituteurs ou à ceux de ses enfants. Elle avoue un instant avoir déjà fait les devoirs de ses enfants pour en être plus vite à bout et insinue par là que ceux-ci sont des corvées et non un outil d'apprentissage.
J'ai aussi eu envie de lui reprocher son manque d'ouverture d'esprit et sa manie de créer ou de reprendre des stéréotypes. Car comme elle le dit si bien dans son ouvrage : "Devenir parent n'est pas une obligation mais une possibilité". Cela va dans les deux sens : nous ne sommes pas obligés de nous y mettre mais ceux qui veulent pouponner, ça les regarde ! Et malheureusement, elle donne par moment l'impression d'en réalité dénoncer le crime d'être parent et de militer au bannissement de l'enfant (qui je l'avoue ne m'a pas spécialement déplu, mais vive alors la tolérance zéro ! que pourtant elle dénonce dans certains chapitres). En clair, cet ouvrage n'est pas à mettre dans les mains de tout le monde ; et je connais certaines de mes copines, mères, qui s'en offusqueraient rapidement. Peut-être est-ce le but de l'auteur... de décourager les futures mamans, de dénoncer une société aux traditions familiales ou de choquer des mères en leur ouvrant les yeux sur leur ("basse") condition. Mais alors sans doute l'auteur aurait du le faire sans se contredire.
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Le bonheur qu'on souhaite aux enfants, et qu'on leur promet, est une drôle de chose. D'abord, nul ne sait ce qu'est le bonheur. Est-ce le bien matériel? La réussite sociale? De la picole et des partouzes? A chacun de répondre comme il peut, car personne ne sait. Le bonheur est apparu au moment des Révolutions française et américaine, et est même inscrit comme droit dans la constitution américaine. "Le bonheur, une idée neuve en Europe", disait Saint-Just; ce quie st sûr, c'est qu'il est un produit de la démocratie, de la massification des modes de vie, et que chacun pense avoir droit à une part du gâteau. Dans un monde d'incertitude, pour reprendre la formule consacrée par les futurologues, il est normal de vivre dans le présent et de se regarder le nombril, c'est ce que Michel Onfray conseil à ses nombreux lecteurs.

L'expansion du mot a longtemps été soutenue par le progrès, puisqu'on croyait que le lendemain chanterait davantage que le présent. Mais aujourd'hui, promettre le bonheur à un enfant est la preuve d'une mauvaise foi caractérisée. Je ne vais pas vous faire un petit couplet sur l'état de la planète, mais il n'y a pas de quoi se réjouir. Trou dans la couche d'ozone, réchauffement climatique, ressources maritimes et forestières surexploitées, nous voilà bien. Et surtout vous voilà bien, vous les générations futures, car c'est vous qui aller payer l'addition. On vous refile un bâton merdeux, débrouillez-vous avec, et dites merci: vox parents ont tout fait pour que vous soyez heureux. Certes, ils n'ont pas essayé de changer le monde: ils étaient trop occupés à changer vos couches.

Les parent se démènent pour le bonheur de leurs enfants. Heu-reux. En fait les parents ne promettent pas le bonheur aux enfants, ils l'exigent d'eux. "Sois heureux" est une injonction féroce et obscène, à l'image du surmoi décrit par Freud, qui à la foi donne des ordres et impose de jouir. Jouir, déjà, c'est suspect: dans un système capitaliste, toute liberté aboutit toujours au même point, l'obligation universelle de jouir et de se donner en jouissance. "Profite de la vie, jouis, mon fils" est une injonction piégée. Car le parent dit en même temps à son enfant: "Fais pas ci, fais pas ça, fais plaisir à tes parents." Si quelqu'un vous assure qu'il ne veut que votre bonheur, méfiez-vous, car cette personne va forcément se sentir en droit de vous sermonner, vous donner des conseils, et tenter de vous faire faire ce que vous ne souhaitez pas. C'est du reste pour cette raison qu'éduquer est une mission toujours vouée à l'échec, ...
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L’enfant est une sorte de nain vicieux d’une cruauté innée. (Houellebecq)
L’innocence de l’enfant, disait déjà saint augustin, tient à la faiblesse de ses membres, non de ses intentions. L’enfant est comme votre chien, s’il était deux à trois fois plus grand, ce serait un animal féroce. Rappelez-vous vos années primaires et collèges. Qui osera dire que les enfants sont innocents et gentils? Tortures animalières en tout genre et violence psychologique intense contre les exclus du groupe, non décidément l’enfant est loin de l’image d’Epinal du petit ange blond des bacs à sable.
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Les femmes ont le droit de repousser l'âge de la maternité, mais renoncer, pas question ; les hommes, depuis peu, s'entendent dire qu'ils ont raté leur vie quand ils n'ont pas d'enfant. La tolérance à l'égard des formes variées de vie privée croit, mais expliquer sereinement qu'on ne veut pas enfanter suscite la réprobation.
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Si quelqu'un vous assure qu'il ne veut que votre bonheur, méfiez-vous, car cette personne va forcément se sentir en droit de vous sermonner, vous donner des conseils, et tenter de vous faire faire ce que vous ne souhaitez pas.
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Avoir un enfant, c'est ce qu'il y a de plus beau au monde, un rêve à la portée de toutes les bourses et de tous les ventres. Il est le signe extérieur de réussite du couple, la preuve de l'intégration sociale des parents dans un monde où la plus grande peur est d'être "exclu".
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Vidéo de Corinne Maier
Projections des dessins de Stéphane Manel Festival Paris en toutes lettres
Le 18 novembre 1922, Marcel Proust rendait son dernier souffle. Cent ans plus tard, l'importance de son oeuvre ne se dément pas comme en témoigne la vivacité de la création qu'elle suscite.
Céleste Albaret a été la gouvernante de Marcel Proust pendant les huit dernières années de l'existence de l'écrivain, années durant lesquelles il achève l'écriture de son chef-d'oeuvre – Céleste est d'ailleurs une des inspirations du personnage de Françoise dans La Recherche. Jour et nuit, Céleste Albaret prend soin de Marcel Proust. Plus qu'une simple gouvernante, elle est sa confidente et son soutien dans la rédaction d'un des plus grands romans du XXe siècle. Avec cette lecture de ces souvenirs, Marianne Denicourt nous plonge dans la chambre de Proust, pièce d'écriture et de vie, en totale intimité avec l'homme et l'écrivain.
Adaptation Marianne Denicourt & Ivan Morane. D'après les entretiens de Céleste Albaret avec Georges Belmont.
À lire – Céleste Albaret, Monsieur Proust, souvenirs recueillis par Georges Belmont, adapté par Corinne Maier, illustrations par Stéphane Manel, éd. Seghers, 2022.
Lumière par Marta Bellini, son par Adrien Vicherat
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