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C'est drôle, on rit, on s'inquiète et on réfléchit aussi dans cette enquête qui a du chien !
Le jardinier Jim Carlos survivra-t'il à l'os déniché par son débonnaire quadrupède ? La belle propriété semble cacher des secrets profondément enfouis par ses occupants bien sous tous rapports...

Entre chronique sociale et diatribe sur les faux-semblants, les réseaux sociaux et la bourgeoisie, un roman intrigant et amusant.
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Lebowski, Golden Retriever aussi massif que placide, accompagne imperturbablement son maître, Jim Carlos, sur ses chantiers de jardinier-paysagiste. Cette fois, ils se rendent sur la luxueuse propriété des Loubet, qui désirent ajouter une touche d'écologie à leur image de réussite et de perfection bourgeoises. Mais Jim et Lebowski y tombent littéralement sur un os, et, à force de creuser, finissent par se retrouver en bien mauvaise posture face au vrai visage de cette famille, bien moins avenante qu'il n'y paraît.


Personnage à part entière et à l'évident capital de sympathie, le chien Lebowski est celui par qui tout arrive : le coup de patte qui va incidemment venir troubler l'image policée des Loubet, comme le coup de coeur qui va valoir à ce livre le Prix littéraire 30 millions d'Amis. Et c'est vrai que l'on s'attache à cet animal, dont la présence réaliste et souvent comique doit beaucoup à la chienne de l'auteur et à l'ironie de Jim, le narrateur de leurs mésaventures. Entre le flegme innocent du chien et l'exaspération du maître face à la comédie humaine qu'il observe avec autant de lucidité que de dérision, le lecteur est d'emblée happé par la vivacité, l'originalité et l'humour du récit, habilement tendu autour des contradictions et de l'hypocrisie de plus en plus inquiétantes des Loubet. le suspense ne tarde pas à s'en mêler, entretenu par la construction soigneusement étudiée de ce qui se révèle une tragi-comédie aussi noire que réjouissante. Dans les placards des apparences lisses et policées, dorment bien des squelettes qu'il peut être dangereux de prétendre chatouiller….


Cocktail pétillant de suspense, d'humour et de satire sociale, cette lecture originale et divertissante se déguste sourire aux lèvres. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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En voilà un polar futé... Et qui a du chien!
Une histoire qui colle à l'actualité encore brûlante d'une France aux fractures sociales toujours ouvertes!
Vincent Maillard se montre le digne héritier du Noir français de la fin du siècle dernier! C'est tout de même moins violent que les Fajardie, Manchette, Daeninckx, Raynal, et consorts et j'en passe sinon on y est encore tout-à-l'heure!
Donc,
donc ce gros fainéant de Lebowski (le chien) tombe sur un os.. Et d'entraîner son jardinier de maître dans une aventure consignée en cahiers.
Ce trio (maléfique?) chez qui travaille Jim Carlos à un potager-modèle est un peu trop fashion, lisse et Pepsodent... Pas besoin d'avoir une grande expérience en littérature policière pour humer certain remugle malodorant sous l'eau de parfum... Et que ne feraient les gens "biens", pour le rester dans leurs guillemets?
La lutte des classes continue, camarade, même si les couleurs sont moins criardes et les affrontements plus subtils... Ce dont ce brave Jim n'a que trop conscience sans pour autant éviter les pièges.
Je n'en dirai pas plus, sinon enjoindre les babéliotes à découvrir et dévorer la belle assiette de croquettes qu'est l'os de Lebowski!... Même si (y'a quand même un même: pas "en même temps" mais "même si", fin de la dernière parenthèse), même si la fin du bouquin m'a un peu moins convaincue et coûte une étoile de moins à mon appréciation. Ce qui ne m'empêchera aucunement de lire les autres livres de Vincent Maillard et que cet auteur doué se hâte, mais pas trop, d'en écrire d'autres.
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Jim Carlos est embauché comme jardinier aux Prés Poleux, la vaste propriété d'Arnaud et Laure Loubet dans une campagne aux confins de la région parisienne. Il est rédacteur en chef à la télé, elle est professeure à Dauphine et à l'Essec. Ils ont deux filles, l'une qui est partie et dont ils n'ont plus de nouvelles et l'autre, Amandine, une lycéenne qui rêve de devenir inspectrice des finances. La vie des Loubet est placée sous le signe de la perfection et de l'élitisme. Ils ont tout, et se croient supérieurs en tout, y compris en politiquement et écologiquement correct. A côté d'eux, Jim Carlos fait figure de plouc, et essaie de s'en amuser. le Lebowski du titre est son chien, un golden retriever apathique qui fait cependant peur à Amandine, phobique des chiens. ● On s'amuse bien dans la première partie de cette satire sociale, même si les personnages sont caricaturaux et l'humour souvent trop appuyé, notamment dans les comparaisons et métaphores, concoctées à la façon des humoristes dans leurs stand-ups, qui, pour ma part, ne m'arrachent même pas un sourire. ● Lorsqu'apparaît la juge Carole Tomasi, on se dit que le récit va prendre un tournant. Mais c'est le contraire qui se produit : dès la troisième partie, l'histoire s'enlise, les invraisemblances s'accumulent, la caricature tourne en rond. le narrateur se croit fin mais l'auteur lui prête ses gros sabots. Finalement, une déception. ● Si vous cherchez une bonne satire sociale qui fait vraiment rire, lisez plutôt L'Enterrement de Serge de Stéphane Carlier.
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En ces temps de grande morosité, où même la météo se fait capricieuse, vous avez envie de vous détendre ?
Un bon livre ça vous dirait ?
Un qui paye pas de mine. Un qui passerait presque inaperçu dans les immensités littéraires de nos libraires préférés. Mais un bouquin sympa, une pépite, en plus, un bouquin qui sort aujourd'hui 6 mai. Tout frais.
Avouez que c'est tentant ?
Bon, déjà, ce qui vous frappe d'entrée, c'est le titre.
L'os de Lebowski.
Franchement, Lebowski.
Forcément ça vous rappelle quelqu'un. Mais si, le Dude. Jeff Bridges dans le film des frères Coën.
Autant vous le dire tout de suite, aucun rapport avec le film culte, ici, si ce n'est le nom du chien du personnage principal, ou plutôt, son surnom, dû au comportement de l'animal, très proche de celui interprété par l'acteur, la bière et le gilet de laine en moins...
C'est son maître qui nous le présente. À travers un cahier dans lequel il relate son quotidien de jardinier. Il s'appelle Jim Carlos et il raconte son dernier chantier dans la magnifique propriété des Loubet.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Jim manie la métaphore aussi bien que la pelle et le râteau. Je vous promets de francs éclats de rire.
Voilà, on est parti pour une petite gourmandise de lecture, on se dit qu'on va apprendre des secrets de jardinage, en savoir un peu plus sur le comportement de nos animaux de compagnie.
C'est bon enfant.
Si j'osais, je dirais : "Ça se mange sans faim". Sauf que... y a un os....
Il sort d'où ce cahier ?
Et il est où celui qui en a si joliment rempli les pages ?
Pour le savoir, c'est simple.
L'auteur s'appelle Vincent Maillard, son livre est un mélange intelligent de Feel good et de thriller.
Un roman friandise, sucré et acidulé à souhait.
Laissez-vous tenter...


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" Viens, mon chien, viens! Lebowski, qu' est ce que tu m'apportes, toi qui ne fais que dormir? Un os! Oh, mais c'est un fémur. Bizarre..."

Je vous tairai la suite, consignée dans les trois cahiers d'un jardinier, Jim Carlos. Mais ce que je peux quand même vous avouer, c'est que j'ai passé un moment de grand plaisir, en lisant ce roman à la fois noir et hilarant, si, si, je vous assure, c'est possible. Bon, je reconnais que mes rires se sont un peu émoussés au fil des pages, Jim en faisant un peu trop parfois, mais il est si rare de découvrir un roman humoristique, qui par ailleurs présente une véritable intrigue policière.

L'auteur, ancien grand reporter et réalisateur de documentaires, porte, à travers ses saillies railleuses, un regard acéré sur le monde d'aujourd'hui, notamment numérique, sur les apparences, l'hypocrisie sociale. Subtil et malicieux, voilà un livre qui devrait retenir votre attention. Si vous aimez les Golden Retriever placides, encore plus!


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Je n'en reviens pas.
Si on m'avait qu'un jour je lirai "Un drôle de polar couronné par le prix littéraire 30 millions d'amis", j'aurais bêtement ricané.
Et puis je ne lis jamais les livres qu'on me prête ( une sorte de névrose littéraire, c'est comme ça....) . Pour le coup ,mon fils a eu le nez creux : ce livre vaut effectivement son pesant de croquettes.
Lebowski est le héros de ce polar tordant et grinçant tout à la fois.
C'est un bon vieux "Golden no-retriever"qui ne ramènera jamais de canard ( il parait que c'était leur fonction officielle, on apprend des choses dans ce bouquin!!) qui appartient à Jim , un jardinier gentiment anar.
Lebowski donc ( nommé par son maitre évidemment en hommage au film des frères Cohen ) est un chien ultra-lymphatique et méga-sympathique qui parfois gémit à la façon de Chewbaca et a une haleine d'alligator . C'est une sorte de Diogéne canin, peroxydé et velu. Je l'adore ( je n'ai pas de chien mais je crois que Vincent Maillard-l'auteur-a un peu le même). Vous allez l'adorer aussi.
Un jour ,et contre toute attente, Lebo déterre un os , manifestement humain, dans la propriété des Loubet, aux Près Poleux. Les Loubet sont les affreux patrons de Jim le jardinier.
Et c'est le début d'une intrigue poilante et palpitante.
Vincent Maillard a eu l'excellente idée de faire disparaitre le narrateur qui n'intervient que par l'entremise de cahiers trouvés......ne comptez pas sur moi pour vous dire où ....
Mais la juge Tomasi mène l'enquête et c'est un fin limier.
L'intrigue n'est pas convenue ni capillo-tractée et c'est une excellente surprise.
L'auteur manie l'auto-dérision avec brio et a un joli flair scénaristique . Il vous tiendra en haleine jusqu'à la toute fin.
Plus profondément il met en scène une satire sociale où la lutte des classes s'actualise de façon très originale : c'est aussi sombre que réjouissant.
Ami lecteur si tu ne t'attaches pas à Lebowski c'est que tu as eu un traumatisme infantile impliquant un chien méchant.
Coup de pattes, de coussinets, coup de coeur.
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Jim est jardinier. Il aime se rendre sur ses chantiers avec Lebowski, son chien.
Il ne s'appelait pas ainsi quand il l'a adopté. C'est la placidité à toute épreuve de son golden retriever, son poil blond, son goût pour les croquettes et tout autre chose qui se mange qui lui ont fait penser au Dude des frères Coen et donc l'ont amené à l'appeler ainsi.
Quand, sur la propriété des Loubet, où il aménage un potager en permaculture, Lebowski, dans un accès d'activité, déterre un os, c'est le début des ennuis.
Confronté à cette famille snob, pas si harmonieuse qu'elle voudrait bien le laisser paraître, Jim se fait des films : Un os de quoi ? un os de qui ?
Ayant moi-même un golden, le billet de @Michel69004 a été irrésistible et je n'ai pas regretté ma lecture. Si je n'ai pas trouvé le roman aussi désopilant qu'annoncé, j'ai trouvé ce thriller efficace dans sa construction, dans la présentation d'une confrontation entre deux mondes qui en principe s'ignorent, dans sa résolution.
Une lecture agréable.
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Après le milieu de la musique et l'hommage au « Boss » , Vincent Maillard , nous invite côté jardin avec la découverte de ce paysagiste d'une patience hors pair , un certain Jim Carlos . La vie de ce célibataire, séparé de son ancienne femme qui vit en Bretagne, est rythmé par les chantiers réalisés chez ses clients et par la gestion de son compagnon à quatre pattes qu'il a surnommé Lebowski , en hommage au « Dude » , le personnage principal du film « The Big Lebowski » joué par Jeff Bridges et réalisé par les frères Coen. Il partage en effet avec le chien du jardinier ce flegme extrême, cette nonchalance exacerbée ou cette paresse élevée à l'état de l'art qui permet parfois de douter d'un potentiel de vitalité future lorsque cette matière molle s'affale les quatre fers en l'air sous un arbre .
Jim est embauché dans une grande propriété, les Près Poleux , située dans une lointaine banlieue parisienne , où la sérénité de la campagne a remplacé le stress de la ville . Les propriétaires sont un couple aisé, les Loubet, qui ont demandé au jardinier de leur créer un potager écologique et bien sûr bio .
Il a réussi à convaincre le couple que son chien puisse l'accompagner lors de sa présence dans leur immense propriété même si la fille du couple a une phobie des chiens. Des journées de travaux qui vont être émaillés d'échanges surréalistes avec les propriétaires mais aussi par la découverte d'un bout d'os par Lebowski .
L'ensemble de ses faits et gestes et ses sentiments sont relatés dans un cahier ( bleu) ou plutôt un véritable journal de bord mais écrit sur terre . Notre jardinier ayant mystérieusement disparu le seul moyen pour retrouver sa piste pour les enquêteurs sont ces lignes qu'il a scrupuleusement notées dedans. Un témoignage où la prose se fait acide, acerbe et doté d'un esprit critique qui dénote chez le jardinier une culture qui dépasse largement celle des jardins et des potagers pour bobos.

Un roman qui sort totalement du cadre habituel du polar classique. Hormis une construction étonnante , on retrouve ici le style caustique de l'auteur qui trouve chez ce jardinier un prétexte pour laisser libre cours à son style si particulier, riche en métaphores et en humour décapant. Impossible que vos zygomatiques ne se mettent en mouvement à la lecture de ces savoureuses belles feuilles (de salade).
Un roman en quasi huis clos car il ne met en scène que peu de protagonistes : un chien, son maître, des clients composés d'un couple et de leur fille exécrable ( j'en oublie quelques uns volontairement) . Une véritable étude de classes romancée sous la forme d'une rencontre entre deux univers sociaux, deux planètes aussi éloignées qu'il soit possible en manière de vivre, de penser et de considérer son prochain.
J'ajoute que tout amateur de polar s'y retrouvera avec un très beau suspens , des rebondissements à répétition et une véritable enquête même si là n'est peut être pas l'essentiel de l'intérêt de ce livre .
Un pur régal à ne louper sous aucun prétexte !

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Lebowski est un Golden Retriever qui a tout de la grosse peluche endormie. Il pourrait même battre un chat en heure de sieste, c'est vous dire le pépère ! Rien d'un chien de garde, ni d'un chien de sportif.

C'est un chien placide, un chien de jardinier, parce que notre gros toutou, il accompagne Jim Carlos, son maître sur les chantiers de jardinage et il dort, couché à l'ombre d'un arbre.

Puis, un jour, pris d'une frénésie inhabituelle, notre gros toutou déterre un os qui semble être humain...

Sous le couvert d'un récit parsemé de quelques touches humoristiques faites par notre jardinier narrateur (Jim Carlos), ce roman est une chronique sociale assez acide, sur les bourgeois, les travailleurs manuels, l'immigration... Bref, tout y passe, par l'entremise de l'employeur de notre Jim, une espèce de bourge lisse, fat, imbu de lui-même, avec lequel je n'aurais pas envie de voir un Nespresso©.

C'est aussi la preuve que l'on peut faire un roman policier autrement, en le racontant différemment et en allant dans une tout autre direction que la plupart des lecteurs pourraient penser.

Le capital sympathie va tout de suite à ce débonnaire toutou, cette grosse peluche qui ne sait que dormir et manger. Jim Carlos est sympathique aussi, on aurait même envie d'embaucher ce jardinier pour qu'il nous fasse un potager permaculture. Il est simple, amical, mais se sent un peu plouc face à la famille pétée de thunes et au jardin ultra-lisse et ultra-bright qui se trouve face à lui.

Assez vite, on sent qu'il y a une couille dans le potager avec cette famille bizarre, qui met franchement mal à l'aise, autant Jim que nous, pauvres lecteurs, qui nous demandons ce qu'il va arriver à ce pauvre Jim et surtout, à ce placide Lebowski.

Voilà une lecture qui faisait du bien, rafraichissante, amusante, sorte de petite mignardise de fin d'année, que l'on savoure avec un sourire aux lèvres. On rit parce qu'il y a de l'humour et ensuite, on rit jaune, parce que l'on serre les fesses...

À savourer sans prétention, juste pour le plaisir.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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