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Quatre jours de lecture et y être qu'à la page 150, pas bon signe ! Je me faisais une joie pourtant de lire cette aventurière suisse dont Nicolas Bouvier en a fait l'éloge. Son compagnon de voyage est Peter Fleming. Son frère s'inspirera de sa vie pour créer le personnage du fameux James. Je reste en lisière, n'arrivant pas à pénétrer dans ces rencontres et problèmes d'intendance. J'aurais aimé y lire les motivations de Ella Maillart, être dans le vécu de ces 6 000 Kilomètres de la Chine à l'Inde en 1937. Peut-être trop d'ambiguïté concernant les problèmes économiques et politiques de l'époque ! Abandon à la moitié.
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Ella Maillart est comme une icône du récit de voyage, mais j'ai toujours hésité à la lire, ne comprenant pas bien le mélange de ses exploits sportifs et de ses voyages. Suite à un portrait que je qualifierais d'attachant et de lumineux dans l'émission hélas maintenant disparue « Partir avec… » de Stéphanie Duncan (que j'ai déjà cité à plusieurs reprises comme inspiration pour des lectures), je me suis finalement décidée à franchir le pas.
Je ne m'étais guère trompée, et je ne sais toujours pas pourquoi Ella Maillart entreprend ses voyages. Que cherche-t-elle ? L'amour du risque et de l'interdit, la difficulté et le dépassement de soi ? Ce livre est à l'image du bercement monotone du cheval sur le dos duquel elle parcourt tant de kilomètres d'un interminable désert. On y apprend finalement peu de choses sur les zones traversées, hormis quelques anecdotes assez insignifiantes sur les conditions du voyage et les démêlés avec l'administration.
Pourtant, étrangement, j'ai lu ces quelques trois cent pages de longues chevauchées avec plaisir, emportée par les pas des chevaux et des ânes successifs qu'Ella Maillart monte, ou mettant mes pas dans ses pas qui font s'ébouler les dunes de sable ou de rocs. Je ne sais comment, dans ce texte qui égraine les jours et les heures monotones, Ella Maillart réussit à transmettre son bonheur d'être à sa tâche quotidienne, heureuse des efforts et de la fatigue physique. Rien ne résume mieux cette apparente contradiction que la juxtaposition de ces deux phrases qui décrivent ce voyage :

Fatigue intense… Une fois encore, il ne s'agit plus que de durer, de tuer une heure, et puis une encore. (p. 186, Chapitre 5, “Adam djok ! Adam bar ?”, Partie 2, “L'imprévu”).

Je suis toute à la curiosité de cet avenir incertain, au sentiment d'être délivrée désormais des obstacles des hommes ; toute à la joie de sentir que chaque jour, maintenant, sera neuf, et qu'aucun ne se présentera deux fois ; toute à mon application de n'observer plus qu'une seule règle :celle de marcher droit devant moi. (p. 85, Chapitre 9, “Far-West chinois”, Partie 1).

Peut-être ai-je aimé ce livre parce que j'y ai trouvé l'écho à d'autres lectures. Il a notamment rendu plus proche les nouvelles de Yasushi Inoue dans Lou-Lan, il m'a fait recroisé diverses figures déjà croisés dans Bouddhas et rôdeurs sur la Route de la Soie de Peter Hopkirk, en particulier Sven Hedin, dont deux livres m'attendent sur mes étagères. Peut-être l'ai-je aimé parce que tout comme moi Ella Maillart ne peux s'empêcher de faire des parallèles saugrenus, ici entre les paysages traversés et certains souvenirs de sa Suisse natale ou (plus justifiés) de ses voyages précédents.
Je l'ai aimé probablement parce que, par petites touches à peine évoquées, Ella Maillart donne une vision de la vie et du bonheur qui font écho à mes propres préoccupations, à mes interrogations et à mes contradictions. Parce qu'elle cherche le bonheur dans les creux des dunes et dans les sommets enneigés, et parce qu'elle ne trouve qu'elle-même au bout du chemin.

Le bonheur le voilà : cette ivresse que crée un instant d'équilibre entre un passé qui nous satisfait et un avenir immédiat riche de promesses. (…) Un fou rire de gamine s'empare de moi tandis que je bourre les côtes de Peter de coups de coude, incapable d'exprimer autrement la joie qui bouillonne en moi. (p. 262, Chapitre 12, “En Kachgarie”, Partie 2, “L'imprévu”).
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En 1935, Ella Maillard, jeune femme suisse d'une trentaine d'années, fait un périple de 6.000 km et sept mois en Asie centrale de Pékin à l'Inde à pied, à cheval et en chameau.
Elle est envoyée par le journal "Le Petit Parisien".
Elle y rencontre Peter Fleming (le frère de Ian Fleming / James Bond), qui est journaliste au Times.
Elle parle le russe car elle a déjà fait un périple dans des provinces russes profondes, et lui connait un peu le chinois.
Mais, douée d'un solide tempérament, elle hésite à accepter d'être accompagné par un Occidental pour ce périple.
En effet elle n'aime rien tant qu'être seule avec les nomades, vivre leur vie quotidienne, découvrir chaque jour, chaque paysage, seule pour les apprécier pleinement.


Leur souhait est de faire cette traversée alors qu'une partie des routes est interdite et contrôlée par l'armée.
Et de toutes façons c'est interdit aux Occidentaux, l'expédition Citroën de la "Croisière jaune" n'en est pas revenue.
La guerre civile fait rage et le Japon tente d'envahir les provinces chinoises.
C'est dans ces conditions extrêmes qu'ils traverseront ces contrées accompagnés de guides, de chevaux, de chameaux, partageant complètement la vie des nomades, ils suivront même la suite d'un prince. Les rencontres se font naturellement, l'hospitalité prime partout.


Malgré tout, rien n'est écrit et pendant ces mois il faudra mener une vie très dure, l'eau n'est pas forcément au rendez-vous, les réserves de fruits secs et de thé s'épuisent.
Heureusement Peter Fleming est un bon tireur et les joies de la chasse les distraient et les nourrissent !


Dans ces conditions on ne peut plus difficiles, Ella Maillart resplendit de bonheur d'être dans ces contrées lointaine où aucun Occidental n'est jamais venu.
Cette petite femme a une énergie et une aptitude à l'allégresse qui transporte littéralement le lecteur !
Comment ne pas être séduit par son humanité, son amour des gens, son admiration de la nature, son respect de l'autre !


Un récit de voyage inoubliable, que j'ai fait suivre de son pendant, le récit de Peter Fleming "Courrier de Tartarie" (à croire qu'ils n'ont pas fait le même voyage !)
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J'ai découvert il y a longtemps Ella Maillard avec ce livre magnifique. Voyager est le contraire du tourisme et il faut la personnalité sportive et intrépide d'Ella Maillard pour passer outre les interdictions, les dangers et l'absence totale de confort qui a de tous temps été la marque d'un voyage aventureux. Son tempérament fougueux et très directif s'associe pour ce voyage à celui nettement plus flegmatique mais tout aussi "prêt à tout" de Peter Fleming. Celui-ci, dans Au coeur de la Tartarie, donnera un texte très différent mais très complémentaire à celui d'Ella Maillard et ça n'est pas le moindre des attraits de ces 2 livres de voir comment 2 personnages aussi différents de caractères ont pu traverser ce périple jusqu'au bout sans s'étriper mutuellement.
Avec les oeuvres de Nicolas Bouvier, ce livre et celui de Fleming sont ce que j'ai lu de plus réalistes et de plus forts sur les voyages aventureux
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Un récit de voyage comme je les aime, où l'on avance paisiblement au rythme du pas lent des hommes et des montures. L'occasion de rencontrer des peuples et découvrir un monde disparus, de reprendre la mesure du temps qui passe, de se déconnecter du nôtre où tout semble aller trop vite, et où tout s'affadit dans l'uniformité. Ella Maillart avait la plume alerte et pleine d'humour, son récit se lit encore aujourd'hui avec plaisir. Merci à Villebard qui m'a conseillé ce livre.
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J'ai retrouvé ce livre en rangeant ma bibliothèque. J'y lis en page de garde : relu en 96. Diantre, c'est la troisième fois que je lirai ce livre.
Pourquoi Ella Maillart ? Parce que c'est une femme, que les femmes voyageuses ne sont pas légion (voir le livre récemment lu de Lucie Azéma) qu'elle est bourrée de culture ( c'est une journaliste) qu'elle est pleine de talents sportifs : ski, voile, équitation… et que malgré tout ça, elle reste modeste, enfin, elle est tout ce que je ne suis pas. Par-dessus tout, cette une femme libre, qui l'est toujours restée. Ah ! j'oubliais, elle est aussi polyglotte.
Et pourquoi, ce livre-là en particulier ? (j'ai lu aussi les autres). Parce que je suis fascinée par la Route de la Soie depuis toujours. ( Je dois avoir des ancêtres de là-bas.) Parce que j'ai mis mon nez jusqu'à Kashgar en 2008, et que j'ai voulu voir comment c'était en 35. Enfin, parce que, maintenant on parle des Ouïgours.
Moi aussi, j'ai lu et relu (et relirait encore) Bouddhas et Rôdeurs avec ces explorateurs, Sven Hedin ou Paul Peillot qui m'avaient fascinée, alors penser qu'elle a rencontré en chair et en os le Suédois est émouvant. Elle a d'ailleurs rencontré au cours de ces nombreux voyages plein de beau monde que l'on retrouve au musée Guimet.
Alors, ce voyage-là ?
Il débute en 1935 et dure 8 mois. Evidemment, le contexte géopolitique a beaucoup changé. Elle fait plein de digressions historiques, parfois on s'y perd un peu, mais au moins on peut apprendre. Les frontières en Asie (comme celles de l'Europe aussi, bien sûr) sont bien différentes maintenant et quand au terme de son voyage, elle arrive à Srinagar en Inde, le Pakistan n'est pas créé.
C'est une drôle de jeune femme. Elle partage le voyage, contrainte et forcée par la situation historique avec Peter Fleming, un Britannique pur jus, flegmatique et malin, qui deviendra d'ailleurs une célébrité dans son pays pendant la seconde guerre mondiale. Avec beaucoup d'humour, elle remarque que bien qu'elle ait organisé l'expédition elle-même, c'est à Fleming que l'on s'adresse !
Ce qui me plait chez elle, c'est à la foi cette grande culture historique, ethnographique, géopolitique et cette étonnante simplicité qui heureusement aère le récit. Elle raconte avec humour ces mésaventures ou les petits travers de Fleming qui nous font sourire.
Et surtout elle nous balade à dos de cheval, de mule, d'âne, de chameau dans ces déserts inhospitaliers, nous fait manger des nouilles à la semelle ou boire du thé salé au beurre, on compte nos poux tous les soirs, et tout ça sans bouger de notre fauteuil. Je suis malgré tout surprise (un petit bémol) par le traitement fait aux animaux qui peuvent sous la selle être écorchés vifs ou tout simplement abandonnés. On a changé d'époque. Elle se rattrape en soignant les autochtones avec les médicaments qu'elle transporte (il faut dire que les bagages, conséquents, sont portés par la caravane)
Voilà en tous cas un livre qui nous aère la tête tout en la nourrissant.
« Est-ce que je ne fais que dresser des difficultés devant moi pour avoir le plaisir de les surmonter ? »
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En 1935, la Suissesse Ella Maillart, qui a déjà pas mal baroudé en Asie, travaille comme journaliste au Petit Parisien, et en Mandchourie (alors sous le joug japonais) elle a fait connaissance de Peter Fleming, envoyé là par le Times. Les voilà qui décident de se rendre en Inde, en passant par le Sinkiang (l'ouest de la Chine). Mais les obstacles, dit-elle, sont avant tout politiques. C'est l'époque où les japonais sont en Mandchourie, les Communistes dans le sud, Tchan Kaï Chek contrôle le reste du pays, quoique les russes et d'autres peuples cherchent à tirer leur épingle du jeu dans l'ouest de la Chine, justement là où ils veulent se rendre! Non seulement c'est dangereux, mais interdit, impossible, voilà.

Après des mois de voyage, en train, automobile, chameau, âne, cheval, à pied, dans le froid puis le chaud, enfin c'est Kachgar chez le consul anglais et son hospitalité très british, qui les changera des nuits sous tente, à merci des puces, consommant les animaux chassés par Peter et la nourriture locale, attendant plus ou moins patiemment qu'on leur permette de continuer, discutant le prix de leurs différentes montures. Un voyage pas de tout repos!

Ella Maillart sait magnifiquement rendre les péripéties du trajet, décrire les rencontres (quelle horreur, ces pieds bandés, au début du voyage, ensuite on change visiblement de région), les difficultés mais aussi les bonheurs qu'elle ressent. Elle aime cette partie du monde, et aurait aimé s'attarder parfois mais son compagnon désire plus de rapidité (et puis il faut franchir l'Himalaya à la bonne saison)

Nicolas Bouvier, auteur de la préface, ne s'y est pas trompé, c'est du récit de voyage incontournable!!!
Il serait intéressant de lire ce qu'a écrit Peter Fleming de son côté.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Oasis interdites est le récit d'un périple de 6.000 kilomètres à travers la Chine jusqu'en Inde. Ella Maillard voulait visiter ces régions qui étaient en principe interdites aux étrangers, et elle a fait la rencontre de Peter Fleming qui avait le même but. Tous deux aimaient voyager seuls et à leur guise, mais vu les circonstances, la sagesse était de tenter l'aventure ensemble pour se donner plus de chance de réussir.
Après cette lecture je me suis plongé dans Courrier de Tartarie, le récit de ce même périple, écrit cette fois par Peter Fleming. C'est très amusant, les mêmes anecdotes y sont racontées sur un autre ton, souvent humoristique.

Ils n'ont pas la même philosophie du voyage, Ella voulant passer le plus de temps possible sur place pour découvrir en profondeur les contrées qu'ils traversent, tandis que Peter était pressé d'arriver. Il note avec curiosité les femmes aux pieds minuscules enveloppés dans des bandelettes, elle parle du supplice qu'elles endurent. Il rêve de lire le Times, elle ne souhaite que rester à l'écart du monde occidental. Il montre plus de compassion qu'elle aux souffrances de leurs animaux, chevaux et chameaux, et insiste sur le désintérêt total des locaux pour la souffrance animale. Mais tous deux affrontent les difficultés avec un même courage, parcourant souvent à pied un désert pour le moins inhospitalier.

Encore une différence entre les deux récits : Ella critique régulièrement Peter pour son empressement, Peter fait régulièrement l'éloge d'Ella dont il admire le courage et la résistance physique, ainsi que la patience.

Ella Maillart parle de la situation politique au fur et à mesure de ses rencontres et c'est absolument incompréhensible. Il faut dire que c'était très complexe, à l'époque l'Ouest de la Chine n'était pas vraiment contrôlé par le pouvoir central. On y retrouvait une lutte d'influence entre la guérilla communiste, les soviétiques, les rebelles de confession musulmane, voire les Russes blancs qui s'étaient réfugiés en Chine. Peter Fleming lui, a dédié un chapitre à la politique, ce qui m'a permis de comprendre un peu ce qu'il en était.

Oasis interdites est un récit très agréable à lire, (beaucoup plus que "Des monts célestes aux sables rouges" par exemple), et c'est vraiment intéressant de lire ce récit et celui de Peter Fleming à la suite.
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Quelle folie que celle de la suissesse Ella Maillart, quasiment née avec le siècle (le siècle dernier, le vrai), qui s'en va du haut de ses trente ans traverser l'Asie centrale depuis Pékin jusqu'aux Indes à travers des contrées hostiles et encore mal connues même encore aujourd'hui : les grands déserts d'Asie, l'immense marais salé du T'saïdam, le désert du Taklamakan, ...
Une région (le Xinjiang) qui revient sur le devant de l'actualité depuis les nouveaux démêlés des Ouighours avec le pouvoir chinois, un conflit ancré dans l'histoire depuis fort longtemps.
Mais avant même le récit palpitant de ces aventures incroyables pour l'époque, c'est la prose de l'auteure qui va nous accrocher : une écriture lumineuse, humaniste, simple et modeste mais riche et documentée. Un véritable régal, une rare pépite parmi les récits d'aventures ou d'exploration.
Contrairement à nombre de récits d'écrivains voyageurs, aucun nombrilisme, aucune pédanterie, ne viennent entacher la prose d'Ella Maillart.
Nous voici donc dans les années 30, embarqués dans l'aventure aux côtés d'une suissesse et d'un anglais (plus british tu meurs) qui va se joindre à elle : il s'agit de Peter Fleming, qui inspirera son frère Ian pour le personnage de James Bond !
Peter Fleming était journaliste globe-trotter mais sans doute également appointé par le MI6 !
Pour traverser le far-west chinois, un long et difficile voyage attend les deux compères, à dos de chameau ou à dos d'âne, à pied parfois. Il leur faudra contourner aussi bien les déserts que les tracasseries administratives de ces régions sous tension où ils risquent la prison si leur laissez-passer ne convient pas aux potentats locaux.
Ils longeront les grands déserts d'Asie, éviteront les cités trop contrôlées et remonteront à rebours la route qu'avait empruntée la fameuse Croisière Jaune de Citroën quelques années auparavant à travers le Pamir entre les sommets inaccessibles du Karakorum et de l'Hindu Kush.
On y croisera la route du Pantchen Lama, on y verra les fleuves ne plus dévaler vers la mer, on y entendra des peuplades dont la langue connaît quatre genres et vingt-huit pluriels, on y traversera des rivières qui ne coulent que la nuit lorsque les neiges des hauteurs ont suffisamment fondu en journée, on y verra des carcasses de chameaux, d'ânes et de moutons, et même une auto Citroën abandonnée.
C'est une fort belle voix de femme, chaleureuse et lumineuse, qui nous parvient depuis les déserts d'Asie par-delà les montagnes les plus hautes.
Pour profiter pleinement du voyage, on ne saurait trop vous conseiller de prévoir de bonnes chaussures et quelques cartes de cette région méconnue.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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Très beau récit de voyage, riche en aventures, incontournable pour tous les amateurs de littérature nomade. Ella Maillart nous conte les péripéties survenues au cours de son périple dans le Sinkiang et le Cachemire, et rend son récit particulièrement vivant en l'émaillant d'anecdotes. Dans des espaces aussi peu peuplés, la moindre rencontre est l'occasion de nous montrer ses qualités humaines. Ses descriptions sont chaleureuses et les longueurs dans le récit sont rares. Malgré la durée des étapes et le côté répétitif de certains passages, il se passe toujours quelque chose de nouveau et les épreuves à surmonter sont nombreuses. Mon seul regret c'est que la carte au début du livre n'ait pas été plus lisible. J'ai dû consulter à de nombreuses reprises Google Map ainsi qu'un atlas pour enrichir mes connaissances sur une partie du monde que je ne connaissais absolument pas. A quand une édition "luxe" richement illustrée ?
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