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Mise en abyme, éléments gigognes, les résonances narratives sont fréquentes dans les écrits d'Andreï Makine. Dans son précédent roman deux histoires de poursuites s'enchâssaient et se faisaient écho dans la taïga, ici ce sont les écrits qui se superposent. Celui notamment de Vivien de Lynden le nazillon, un manuscrit apocalyptique que le lecteur découvre en même temps que le narrateur écrivain auquel il a été confié pour un coup de pouce à la publication. Celui aussi de l'alter-égo Gabriel Osmonde véritable pseudo d'Andreï Makine (merci Renod pour l'info), et tiens encore une histoire de dédoublement au passage, auteur d' « Alternaissance ». Autour de ces personnages écrivains, gravite aussi la maman de Vivien de Lynden, en personnage au cheminement libérateur.
Autre point commun avec le précédent roman, les héros entrevoient la lumière de la félicité terrestre, si elle était sous forme de lieu dans « l'archipel d'une autre vie », ici le cheminement s'intellectualisera pour atterrir « au delà des frontières ». Fondé sur les recherches autour de la métapraxie de la confrérie des diggers d'Osmonde, les héros se révèlent à l'alternaissance, sorte de 3ème naissance après la biologique et la sociale, qui dépasse les absurdités de tout système humain pour revenir à l'essentiel, le présent.

J'ai un peu moins été emballé par celui-ci, peut-être moins surpris (à moins que ma lecture ait été trop décousue), même si j'y ai retrouvé avec grand plaisir cette écriture toujours riche et belle, cultivée sans être pédante.

« Le chaos du monde se décante, la mascarade de l'Histoire révèle son absurdité. Et la masse humaine – magma d'ethnies, de races, de classes, de clans, d'alliances et de mille autres « catégories » - se réduit à son essence : ceux qui acceptent les limites de l'existence et ceux qui les défient. Au-delà de toute appartenance raciale, sociale ou religieuse, nous sommes définis par ce choix – s'endormir dans la masse ou bien refuser le sommeil. »
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Atteussion, mise en abyme à double révolution, suivez-moi bien…
Voici d'abord le narrateur, Andreï Makine lui-même, ou son avatar, allez savoir.
Et puis Gaia, mère éplorée venue plaider pour le manuscrit de son fils, Vivien, jeune écrivain tendance exalté. Un manuscrit pour le moins subversif, dont nous découvrirons de longs extraits inspirés d'un auteur que côtoya Vivien : Gabriel Osmonde, pseudo dont usa Makine pour publier certaines de ses oeuvres…

Ça suit toujours là-bas dans le fond ?
Bon.
Tout ça pour dire que l'auteur (le vrai) s'appuie sur l'ambiguïté de ces écrits polyphoniques pour faire dans le dérangeant. Façon Houellebecq dans "Soumission" il évoque un futur né de notre «monde en phase terminale» et assaisonne en vrac nombre de dérives et d'indécents paradoxes de notre peu glorieuse humanité.

Où se situe précisément la pensée de Makine face à celle de ses personnages, on ne le sait plus vraiment mais peu importe, il n'en soulève pas moins une réflexion marquante sur notre monde contemporain, et croyez-moi, ça dépote.

Je n'ai pas tout lu de Makine, loin s'en faut, mais ce que je connais de son oeuvre semble toujours osciller entre pessimisme et sérénité, quand l'épilogue de "L'archipel d'une autre vie" pointait déjà l'idée d'une «troisième naissance», un retour à l'essentiel face à l'absurdité du monde.

J'adhère, et suivrais volontiers Makine-Osmonde sur cette piste au-delà des frontières, que je me fais fort d'approfondir encore.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Le narrateur reçoit un texte « le grand Déplacement » dont le propos est très choquant sur l'avenir de la société. Il ne sait pas trop quoi en faire, le publier ou non, alors il va en parler à un ami. Ce texte, écrit par Vivien de Lynden, lui a été proposé par la mère du jeune homme, Gaïa et une relation va s'établir entre eux pour tenter de comprendre l'évolution du jeune homme et ce qui a déclenché cette vision si sombre de la vie.

Peu à peu, on apprend des choses sur Vivien, sur son père, mais aussi sur Gaïa la bien-nommée, la Terre-mère, qui a passé sa vie dans les associations humanitaires qui veulent sauver le monde, les enfants, les migrants, notamment en Afrique et qui s'est laissée maltraiter psychologiquement et sexuellement par des amants africains au nom de la revanche contre la colonisation ! Gaïa, qui a perdu toutes ses illusions, est vraiment un personnage qui m'a énormément touchée.

Ce roman est très habile, même si les thèmes peuvent heurter car nous avons un récit dans le récit, à la manière des Matriochkas. le brûlot de Vivien, vision cauchemardesque d'une société future, où règne le racisme, l'intolérance, où les attentats intégristes ont tout détruit ou presque et qui se solde par un charter vers la Libye pour tous ceux qui ont participé à la catastrophe (Sarkozy, Hollande, les journalistes, les intellos qui pourront ainsi reconstruire le pays.

Le ton employé dans « le Grand Déplacement, m'a fait penser, mais cela n'engage que moi, à celui de Michel Houellebecq dans « Soumission », dans son outrance, son antisémitisme, et la manière dont il évoque le déclin de l'Occident, de la « race blanche »…

On rencontre d'autres personnages pour étayer la théorie, par exemple Onassis et son crédo : « Certains veulent quelque chose de tout. D'autres, tout de quelque chose. Moi, je veux tout de tout ».

L'exposition de la théorie de Gabriel Osmonde sur les deux naissances, animale et sociale, qui dépassées ouvrent sur la troisième, qu'il appelle l'alter naissance est très intéressante. Une autre vie est-elle possible, comme alternance à la société de consommation ? quand on est revenu de tout ? une île déserte ? la fuite dans le suicide comme Vivien ?

En alternance, nous avons un tête-à-tête, du moins des échanges entre le narrateur qui a reçu le brûlot et Gabriel Osmonde, un écrivain défenseur des « Diggers » qui est un avatar de Andreï Makine (un des pseudos de l'auteur !).

« le nom d'un des Diggers, rencontré en Australie, me vient à l'esprit : dans ses livres, il avait autrefois chroniqué leur étonnante et tragique aventure. C'est Gabriel Osmonde qui s'occupait des publications de leur mouvement. »

On découvre aussi, autre histoire dans l'histoire, la relation que Vivien entretenait, lui-même, avec Gabriel Osmonde, qui était en quelque sorte son « maître à penser ».

Cet exercice de style m'a beaucoup plu, même si le roman n'est pas simple à lire, du moins sur liseuse, car la police du texte varie énormément selon qu'il s'agisse du brûlot, du roman ou encore des extraits d'Osmonde… mais tout se mérite !

Le choix du titre « Au-delà des frontières » est une invitation au voyage autant qu'à la réflexion sur l'alternaissance, ou sur la possibilité d'une autre vie.

J'ai eu beaucoup de mal à rédiger cette critique, car il fallait lire et surtout digérer cette lecture, sans se laisser emporter par l'émotion. Andreï Makine est sans complaisance vis-à-vis de la société actuelle et va loin dans sa réflexion et, encore une fois, il a su m'entraîner dans son univers.

J'ai beaucoup aimé « le testament français », « L'archipel d'une autre vie » donc je vais continuer à lire son oeuvre avec enthousiasme.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset qui m'ont permis de lire ce roman !
#AudelàdesFrontières #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Au-delà des frontières de l'académicien Andreï Makine est un roman qui m'a fait découvrir cet auteur et donné envie d'aller plus loin dans la connaissance de son oeuvre. Dans ce livre, il fait converger une partie de son travail, notamment celui publié sous le pseudonyme de Gabriel Osmonde, et entremêle son chemin de pensée, cette troisième naissance, stade ultime de l'évolution humaine, qui libère en apportant la pérennité après la première biologique et la deuxième sociale, avec l'éveil d'une mère que le chagrin conduit à vouloir faire éditer le premier livre de son fils suicidé. Ce manuscrit sulfureux sert de fil d'Ariane, il porte en lui une perspective renversée : le Grand Déplacement ou la solution aux tenants de la théorie du Grand Remplacement : l'épuration ethnique, politique, sociale d'une France à feu et à sang au bord du chaos total. Cette déportation de masse conduit à la création d'un nouvel État en Libye, nation que certains rejoindront volontairement… Derrière cette plongée dans la mouvance identitaire, la figure de la mère face au bilan de sa vie, qui nait de sa découverte de l'Alternaissance et la conduit vers le renoncement à ce monde qui s'écroule.
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Assis à la terrasse d'un café parisien, un homme attrape au vol la page de garde d'un manuscrit emportée par le vent. Sur cette feuille sont indiqués le titre et l'auteur du volume : « le Grand déplacement » de Vivien de Lynden. Le narrateur prend très vite conscience que le pamphlet qui fait écho aux théories du grand remplacement est impubliable. L'auteur imagine l'expulsion vers la Lybie des « progressistes » (responsables politiques, peoples, journalistes, militants associatifs et humanitaires) et des immigrés. Mais ce fantasme né dans le cerveau enfiévré d'un militant d'extrême droite est poussé jusqu'à l'absurde. En Afrique, les bannis s'organisent joyeusement tandis qu'en France ‘épurée', c'est la désillusion. La nation idéalisée n'était qu'un leurre, c'est le retour de l'ordre moral, de la soumission et de l'ennui…

Le narrateur apprend que l'auteur du manuscrit s'est donné la mort. Il découvre qu'ils avaient une relation commune : le philosophe Gabriel Osmonde. Subterfuge ingénieux qui permet à Makine de se dédoubler ; à la fois narrateur et personnage, puisque qu'Osmonde est un de ses pseudonymes sous lequel il a publié en 2011 : « Alternaissance ». « Au-delà des frontières » développe le concept osmondien des trois naissances : la naissance biologique (nous sommes d'abord un agrégat de cellules d'une durée de vingt à trente mille jours), la naissance sociale (l'être comme animal social et politique) puis une troisième nommée mystérieusement Alternaissance, qui consiste à se détacher des deux premières. Il faut s'affranchir de notre corps et de la comédie humaine, passer au-delà de ces deux frontières pour atteindre notre véritable identité. Makine se défend de tout mysticisme, c'est à ses yeux une philosophie très concrète qui appelle à se défier des limites de l'existence. Makine / Osmonde rappellent la richesse de ces instants magiques hors du temps et du jeu social, ces épiphanies qui condensent toute la vérité et l'unité du monde.
Secoué par les premiers chapitres, je termine « Au-delà des frontières » admiratif et conscient que ce roman offre des clefs à la compréhension des oeuvres précédentes d'Andreï Makine.

Je remercie les éditions Grasset et Netgalley pour ce partenariat.
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Le nouveau Makine est arrivé. Cette fois-ci pas de voyages à travers la Sibérie ni dans l'histoire de la Russie, mais une analyse sans concession de notre société contemporaine devenue insensée. Mais à la différence d'autres, il nous propose une voie, un salut, un espoir consistant à sortir de nos destinées insipides pré-programmées par les idéologies et nos modes de vie. Une belle réflexion sur le sens de nos vies, de nos si courtes vies.
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Ceux qui lisent habituellement mes bafouilles doivent se demander comment ce roman a atterri dans ma main car il est aux antipodes de ce que je lis habituellement.

Si je m'encanaille de temps en temps avec de la SF ou de la fantasy, ce genre de roman ne fait pas partie de mon univers littéraire habituel (polars & romans noirs).

Non, on ne m'a pas payé pour le lire et on ne m'a pas offert le bouquin non plus… La faute à un zapping télé du mercredi 6 février (2019) et j'ai demandé à Chouchou de s'arrêter sur La Grande Librairie qui venait de commencer, juste par curiosité.

Ce soir là, j'étais fatiguée, mais en écoutant les différents invités, dont Joseph Ponthus et Andreï Makine, pour ne citer que ces deux-là, mon cerveau s'est réveillé et s'est gavé de leurs paroles qui volaient bien plus haut que ce que j'entends habituellement à la télé ou à la machine à café.

Nom de dieu, je voulais lire leurs livres ! Ce qui est fait.

Pour faire court et simple, le roman commence sur un récit mélange de post-apocalypse et de dystopie avec un grand déplacement de ceux qui ont provoqué le cataclysme débouchant sur des attentats (les journalistes, les intellos), dont deux ex-président (Sarko et celui qui allait en pédalo), vers la Libye.

Fait amusant, si je puis dire, c'est que les exilés forcés se construisent très bien en Libye alors que ceux resté en France ont plutôt l'air de se faire chier alors qu'on pensait arriver enfin à une société idéalisée. du rêve en poudre…

Ensuite, nous rencontrons le narrateur, éditeur de son état, qui vient de lire ce manuscrit assez court envoyé par la mère de l'auteur. Gaia, l'expéditrice, est la mère de l'auteur, Vivien de Lynden qui a tout du nazillon extrémiste, qui en a après tout le monde, que ce soit les Juifs, les Noirs, les Arabes, bref, tout ce qui n'est pas blanc et français comme lui.

Niveau personnages, les portraits sont réussis et la plume de l'auteur envoie du lourd, sans pour autant devenir pédante ou illisible. En fait, la plume de Makine est comme son ramage à la télé : clair, riche et hautement compréhensible.

Là où le roman prend une autre dimension, c'est lorsque l'éditeur apprend que Vivien a fréquenté Gabriel Osmonde, que lui-même connait et qui n'est autre qu'un pseudo d'Andreï Makine sous lequel il publia des ouvrages. Vous me suivez toujours ?

Osmonde est un "digger", un qui creuse (pas comme Tuco dans "The Good, the Bad and the Ugly"), c'est à dire une personne qui cherche au delà des mensonges de la société. Sans compter qu'Osmonde pense aussi qu'on a trois naissances et que la 3ème est l'Alternaissance, la plus difficile à obtenir.

Ne me demandez pas dans quelle proportion l'auteur est en raccord avec les pensées ou les dires de son double, Gabriel Osmonde ou des autres personnages, mais en tout cas, il soulève des points qui font mal, met en avant toutes les dérives et les conneries de nos sociétés, le tout en vrac, puisque les récits de ses personnages vont et viennent, chacun s'imbriquant dans l'autre, à la manière des Matriochkas ou alors, se contredisent puisque nous sommes face des extrémistes et d'autres plus modérés.

Au final, je pense que l'auteur nous met face à un choix : dormir ou rester éveillé. Hurler avec la masse ou au contraire aller avec la minorité, celle qui analyse plus finement la société qui nous entoure, que ce soit au niveau "racial" ou religieux et qui refuse les préjugés ou les idées préconçues.

Voici un roman qui se déguste avec sagesse, car brassé avec savoir et dont il me faudra plusieurs jours, si pas semaines, pour arriver à le digérer. Pas qu'il était trop lourd, juste copieux, très copieux !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Merci tout d'abord à NetGalley et aux éditions Grasset pour l'envoi de cet ebook.
Andreï Makine brouille les pistes dans ce livre d'auto-fiction où les ouvrages s'insèrent les uns dans les autres. Le début est prodigieusement intelligent, l'auteur nous cueille où on ne l'attendait pas. Il joue avec tous les tabous, les sujets chauds de son époque et réussit à nous perdre pour qu'on ne sache pas réellement ce qu'il en pense. Il convie même son pseudonyme dans l'aventure, qui devient un personnage à part entière du roman, distinct du narrateur.

J'ai été plus circonspect sur la suite du roman, où les développements philosophico-spirituels m'ont un peu plus laissé de marbre. Heureusement, la plume de l'auteur est belle et riche, elle ne renonce ni à la simplicité, ni à la recherche. Et son exploration des rapport mère-fils, de l'évolution d'une femme dans cette époque où tout lui semble permis et où elle ne cesse malgré tout d'être jugé et blessée par les hommes, ses hommes, est plutôt une réussite.

On finit tout de même le roman en se disant que Makine s'est un peu joué de nous. Son narrateur auquel le je et le statut nous poussent à l'identifier est plutôt lisse et prudent. Mais ses rapprochements avec les autres écrivains de l'ouvrage, éminemment moins consensuels, ne peuvent que questionner sur ce qui se passe réellement derrière ces yeux si bleus et ce visage si paisible.
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Fidèle de Makine, je me suis empressé de me procurer ce livre. Quelle déception ! On peine à entrer dans l'attachement ou même l'interet aux personnages. La thèse très commune de l'ouvrage est déguisée avec un habillage pseudo intellectuel et des concepts creux et d'ailleurs peu fouillés ou expliqués : les « diggers » et autre « Alter-naissance ». Et que dire du style et de ses incessants points de suspension qui, partout, agacent et détruisent la qualité stylistique du livre ! Finalement, « Au-delà des frontières » est d'un ennui mortel et l'on se prend à espérer impatiemment que la derniere page mette un terme à ce qui est de loin l'ouvrage le plus plat de Makine.
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J'étais impatiente de lire ce tout dernier roman d'Andréï Makine. Ce livre est très intéressant dans son contenu car l'auteur nous invite, suite à un constat désarmant d'une certaine décadence de notre monde, à trouver des solutions pour s'élever au dessus de l'inévitable. Et puis j'ai eu le sentiment par moment d'être abandonnée par le récit de part des longueurs à mon sens inutiles, les méthodes proposées pour nous emmener au delà ne m'ont pas vraiment séduites car pas assez explicites peut être. Je ne saurai dire.

Le Grand déplacement, donc ce livre signé de Vivien Lynden se retrouve dans les mains du narrateur. Il est confié à ce dernier, par la maman de Vivien, Gaïa, afin que ce dernier donne un avis, voir trouve un éditeur,seulement il est très perturbé par ce récit. Il retrouve son ami Gabriel Osmonde, un digger, c'est à dire une personne qui cherche au delà des mensonges de la société, qui avait lui aussi côtoyé le jeune Lynden, venu à sa rencontre. Ensemble il partage de longues heures d'échanges à propos de ce grand déplacement, de la société, de l'homme et son devenir. Plusieurs voix s'entremêlent autour de grandes questions. Je ne peux vous en dire davantage, je vous laisse à votre lecture pour que vous aussi puissiez découvrir à votre tour la pensée d' Osmonde, du narrateur, de ce théoricien imaginaire Théodore Godbarsky qui de toute évidence ne m'a pas laissée indifférente et a fait écho à certaines pensées de Gandhi par exemple profondément passionnantes. Une belle invitation à l'abandon pour aller au delà des frontières qui nous sont imposées depuis notre naissance.
Le fond de ce roman est fort intéressant, peut être c'est la forme où comment la pensée nous est amenée ! Je reste sur quelques questions encore.

Merci à la plateforme Netgalley et aux éditions Grasset pour leur confiance.
#AudelàdesFrontières #NetGalleyFrance
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