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Critique de tynn


Avant la double consécration du Goncourt et du Médicis en 1995, Andreï Makine a vécu les années de galère d'un auteur qui cherche à se faire publier. Trois romans ont été écrits et si difficilement édités, avant le couronné « Testament français ».
Heureusement le succès public a remis en lumière des livres qui fascinent par le contexte politique sombre et le charme slave des narrations.

Les personnages de Makine sont frappés de désillusions et de fatalisme, englués dans un système oppressant et mensonger. Prendre le parti de l'humour et du cynisme ne cache en rien la lucidité des individus revenus de tout, ne se berçant plus de rêves enchantés sur la notion de démocratie à la soviétique.

Déchéance est le mot, de ses héros qui ont tout donné à la patrie : jusqu' à leurs jambes comme ce porte-drapeau, ou leur humanité en revenant des camps. Les enfants des hommes d'hier peuvent-ils se construire sans mensonge dans la moulinette des manipulations d'Etat ?

Il faut lire les premiers romans de Andreï Makine (celui-ci et « La fille d'un héros de l'Union Soviétique »). Comment expliquer cette difficulté à se faire éditer ? Ces livres sont magnifiques et importants pour comprendre l'homme et le pays auquel il reste profondément attaché.
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