Balade au bout du monde, tome 2 : Grand pays

Artis, toujours à la recherche de la vérité va réussir à s'échapper de la prison.
Il va découvrir qu'il se trouve dans le royaume de Galthédoc, un royaume qui n'a pas évolué comme le reste du monde depuis le Moyen-age. Il va être aidé par le dauphin Argon, héritier du trône, ( qui est en train de comploter contre le roi son père ) pour s'évader et retourner dans le grand-pays.
Les dessins de Vicomte sont de plus en plus beaux, et on n'a qu'une hâte, savoir si Artis va pouvoir retourner à Galthédoc.

En 1984, "Grand pays" révèle le mystère de la prison des marais. En effet, notre intrépide héro n'abandonne pas. Une révolte interne et un éboulement permettent d'accéder à la prison des femmes. Je ne parlerai pas de la suite sans dévoiler l'excellente intrigue de cette histoire extraordinaire. Par la qualité du dessin et du scénario, on s'identifie parfaitement au personnage d'Arthis.

Dans le tome 2 de Balade au Bout du Monde, nous découvrons l'évocation du Grand Pays et du Petit Pays.
Arthis va retrouver la photographe brune. Il va aussi chercher à s'échapper.
Le graphisme de Laurent Vicomte est flamboyant et le jeu sur les couleurs permet de faire la différence entre les deux univers évoqués.
Ce voyage dans un royaume oublié et ignorant le monde nous plonge dans un univers fantastique qui prend corps. Les personnages prennent plus d'épaisseur et montrent la complexité de leur personnalité.
J'ai davantage accroché à cet opus 2 et me lance dans la lecture du tome 3.

Notre photographe continue d'errer aux portes de l'enfer, dans cet univers carcéral sombre et qui se vide lentement de toute humanité. La folie guette et l'espoir de sortir un jour vivant de cet endroit cauchemardesque diminue de jour en jour.

Ce deuxième tome continue ce huis-clos aux frontières du réel en faisant évoluer les personnages au bord de la folie. le lecteur trouvera cependant réponses à toutes les questions qu'il se posait à la fin du premier tome, tout en s'étonnant de la nouvelle tâche qui attend notre photographe afin de terminer ce premier cycle de quatre tomes.

Le scénario de Makyo perd un peu de sa magie avec toutes ces révélations, alors que le dessin s'améliore par rapport au tome précédent.

Arthis est toujours prisonnier mais entre dans la prison des femmes et essaie de déboucher autre part. Intéressant sur la psychologie et l histoire.