Ivan et Niko sont frères. Tout aurait pu aller pour le mieux, seulement voilà, Ivan est le souffre-douleur du père. Un jour, Ivan le tue. Sur l'insistance de leur mère, il est enterré dans le jardin.
Pourtant, rien ne s'arrange. le silence et la dépression s'installent. Ils grandissent Niko devient médecin ; Ivan cahin-caha vit sa vie.
Tout change lorsque Niko devient père d'une petite fille, enfant qu'il a eu avec l'ancienne compagne de son frère. Lequel est persuadé qu'il est le père de la petite...
Sommes-nous condamnés à l'atavisme ? Ou l'environnement dans lequel ils ont grandit les pousse t-il à refaire les mêmes erreurs que leur parents ? Etre gardien, est-ce protéger quelqu'un même contre lui-même ou le garder prisonnier d'une spirale infernale faite de mensonges, de secrets de famille, de paternité difficile ? Sans doute pas, puisque cela conduit à une fin tragique.
Cette BD, outre que je ne sais pas qu'en penser, me laisse une sensation de malaise assez forte. Elle donne l'impression d'être vide d'intrigue et pourtant l'histoire rapportée n'est pas des plus faciles... Bref, elle m'a quelque peu perdue.
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C'est une histoire entre deux frères, une histoire très sombre, où se mélange secret de famille, répétition d'histoire, violence, rêve d'amour....
Il n'y a pas beaucoup d'espoir dans ces pages.. et peu de surprise non plus.
Ce n'était pas la lecture la plus facile un dimanche matin.
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Trop monolithique dans son approche et n'osant pas sortir des sentiers battus, Je suis le gardien de mon frère n'est guère convaincant.
Lire la critique sur le site : BDGest
Pierre Makyo et Liu Wei livrent un album très noir, où tout semble joué d’avance.
Lire la critique sur le site : BullesEtOnomatopees
Dans ce scénario oppressant, Pierre Makyo restitue parfaitement les non-dits des secrets de famille et de ses jalousies qui détruisent les âmes pour pousser les protagonistes au paroxysme de leurs sentiments.
Lire la critique sur le site : BDSelection
Un album qui soulève beaucoup de questions sur le libre arbitre et place le lecteur face à une réalité sordide, étouffante où la frontière entre justice et morale est très floue.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Moi, Ivan, et moi, Niko, nous étions au plus près l'un de l(autre, à l'intérieur l'un de l'autre. Gardiens l'un de l'autre parce que l'un est l'autre. Parce que l'un est l'autre.
Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.