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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫L'erreur est humaine
Soyons zen
Du sang froid dans les veines
Soyons zen♫
-Zazie-1995-
----♪---♫----🙏---🉐---🙏---♫---♪----

Derrière une colline, y a toujours une autre colline
Puis une autre, et une autre encore
Et c'est ainsi qu'on avance
L'esprit tourné vers la colline suivante...
Aussi ne crains point de douter
Efforce -toi de croire que la dernière est enfin arrivée

Ptit pêle-Mael par chemin
habilement tôt part avant
A chaque pas lent, qu'un.
Pour qui mot "no" pressant
Y' hakama dorénavant.
♪Si je les emmêle, si je dérange
C'est que je suis un pêle-mêle, un mélange♪
Hakama l'a dit : le poids de l'âme
dans l'idéal c'est 21 grammes
Ramenez ça au kilo
Hakama l'a peint : les idéogrammes
alors Zizanie ou Kenji Calligraphie !?
Restons Zen
Ça vient du coeur, l'encre coule
donc ma plume saigne
puisée dans une flaque de fuel
l'encre en guise de larme...

Je connaissais Mael de part les rêves de Milton
chapeau bas à Bauza pour les estampes à la niponne.

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Après une longue marche, à travers les plaines et les collines, Môhitsu-San, calligraphe errant, s'arrête dans la petite ville d'Iromura afin d'échanger, à un marchand, quelques calligraphies contre une paire de sandales neuves et une petite somme d'argent. Il se rend ensuite dans une teinturerie, son hakama* ayant été terni et délavé par les pluies de ces derniers jours. Atsuko, la toute jeune employée, s'y chargera. Alors qu'il se déshabille derrière un paravent, Môhitsu remarque les belles peintures qui ornent ce dernier. Il apprend par la gérante que ce sont les oeuvres d'Atsuko. le lendemain, venu pour récupérer son hakama, devenu rouge, il invite la jeune fille à déjeuner et en profite pour la questionner à propos de ses peintures qu'ils trouvent admirables. Certain qu'elle pourrait devenir peintre, il lui propose de l'emmener avec lui à Edo afin qu'elle devienne l'apprentie d'un peintre renommé qu'il connaît...


Antoine Bauza s'approprie parfaitement l'art de la calligraphie, les us et coutumes ainsi que l'esprit japonais. L'on suit dans l'Edo japonais Môhitsu qui, après de nombreux drames, ne trouve plus l'inspiration. Sa rencontre avec la jeune Atsuko va bouleverser sa vie. L'auteur nous offre un album intimiste, contemplatif, presque apaisant sur les notions de savoir, de transmission, d'amitié. L'ambiance, zen, nous enveloppe. Les personnages, que ce soit Môhitsu, Atsuko ou encore le peintre Nishimura sont fouillés et d'une grande profondeur. Des personnages torturés. Cette invitation au voyage, qu'il soit artistique ou intérieur, est magnifiquement mise en image par Maël. Un trait irrégulier et torturé, des couleurs allant du beige au marron et une atmosphère japonisante.
Un récit contemplatif, émouvant et serein...

*large pantalon plissé porté par les samouraïs
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Mael et Bauza nous livrent une bande dessinée pleine de poésie sur l'art en plein japon médiéval.
Mohitsu est un calligraphe qui erre sur les chemins, il n'arrive plus à peindre. C'est alors qu'il va prendre sous son aile la jeune Atsuko dont le talent couvre les paravents de la teinturerie où elle travaille.
Un roman assez intimiste, taiseux presque. Les auteurs nous laissent le soins d'interpréter les images, les dialogues, les non dits pour comprendre le fond. A travers ses paysages, ses regards, cette poésie nous ressentons la force de l'amitié, de l'amour, et de la transmissions du maitre à l'élève. Nous admirons la beauté de l'art, la souplesse de la calligraphie japonaise et la poésie des estampes des montagnes.
Et pour envelopper le tout les très belles aquarelles de Mael qui nous transportent à travers les rizières, les chemins de montagne et la ville d'Edo.
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Le dessin nous plonge complètement dans le Japon du XVIIème siècle, un voyage très agréable.
Je suis plus mesurée sur le scénario. L'idée est intéressante : un calligraphe prend une très jeune fille désirant devenir peintre sous son aile. Mais le traitement m'a paru inégal : la mise en place se fait à un rythme qui laisse penser que la formation à Edo avec un peintre reconnu et l'imprégnation de la philosophie des arts japonais avec le calligraphe seront développées or c'est très succinct, quelques micro-scènes concentrées en un temps minimum, et on bondit 17 ans plus tard quand une crise à multiples égards apparaît.
J'ai apprécié la scène finale résolvant la situation, toute en finesse - comme le personnage du calligraphe -, mais pour moi cela ne rétablit pas le manque d'équilibre et d'approfondissement de certains épisodes et de la psychologie de certains personnages que j'ai ressenti.
Un goût d'inachevé.
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Ce one-shot de la collection Aire Libre de Dupuis invite à suivre le voyage artistique et sentimental de trois personnages extrêmement attachants : Môhitsu Hideo, calligraphe errant fuyant son passé, Nishimura, vieux peintre de renom, et la petite Atsuko, dont le talent artistique ne demande qu'à être cultivé. Tous les trois vont tenter de trouver l'harmonie entre le parchemin, l'encre et le pinceau, mais seuls les grand-maîtres parviennent à inscrire le reflet de l'âme dans leurs oeuvres.

Au fil des pages de ce voyage initiatique, le lecteur découvre l'histoire de ces différents personnages liés par l'art et se retrouve plongé au sein des traditions et de l'ambiance de ce Japon sous l'ère d'Edo. Bien loin des combats de samouraïs, c'est sur un ton lent et contemplatif que ce récit dévoile toutes ses richesses humaines et artistiques.

Que ce soit Maël Les rêves de Milton », « Dans la colonie pénitentiaire ») aux pinceaux ou Bauza (« Les Mille Origamis du seigneur Kimotama ») au scénario, tous deux respectent l'atmosphère de l'époque et la culture nippone et livrent une histoire d'apprentissage digne des meilleurs mangaka, tout en respectant un découpage européen.

Manga au formatage franco-belge ou bande dessinée au parfum asiatique ? La réponse n'a que peu d'importance tant cette ode au Japon traditionnel et à l'art est d'une justesse quasi irréprochable.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Très rares sont les lectures de bd qui me subjuguent littéralement. Il faut les compter véritablement sur les bouts des doigts. Ici, on est totalement pris par la poésie de ce graphisme qui nous transporte dans le Japon médiéval. J'ai beaucoup aimé cette histoire faite de tendresse, de regret et d'apprentissage d'un art.

C'est un récit à la fois initiatique et intimiste comme je les aime. C'est certainement lié à la force et à la beauté des images. Cela rend vivants les personnages et bien entendu, l'émotion passe beaucoup mieux. le trait comme un pinceau donne un effet calligraphique et accentue l'aspect estampes japonaises qui colle idéalement aux lieux où se déroule l'histoire.

On passe non seulement un agréable moment de lecture mais on se dit également que la bd est un véritable art lorsqu'elle atteint un tel niveau de maîtrise. Bravo aux auteurs !
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J'ai beaucoup apprécié, le graphisme et le coloriage sont parfois vraiment très fin et très beau.
Cette histoire d'un calligraphe errant d'un village à l'autre dans le Japon à la culture ancestrale encore très vivante à la fin du XIXe, et d'une jeune fille est très émouvante. Il y a là aussi une grande délicatesse et beauté dans la sensibilité de l'un et de l'autre, de ce qui transcende la douleur de l'un, et la "filiation" artistique de l'autre, dans une relation de grande dignité humaine.
La fin, sur une note de l'absurdité que l'on peut avoir lorsque l'on se laisse berner par nos interprétations émotionnelles, au lieu d'être dans la réalité rationnelle de l'instant, est très poignante.
C'est de la belle B.D., cela m'a ému (peut être aussi en rapport avec un vécu personnel, je le confesse ...), cela confirme l'Art à part entière de la "bande dessinée", enfin pour ce qui me concerne du moins !
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L'encre du passé narre la rencontre d'un calligraphe en mal de vêtements chromatiques et d'une jeune fille abonnée aux tâches et taches de peinture.

L'encre du passé est une très jolie histoire servie par des dessins précis aux visages expressifs, aux scènes parfaitement décrites. le scénario est juste remarquable, équilibré, joliment et doucement rythmé : on ne s'ennuie pas une seule seconde sans qu'il y ait pléthore d'anecdotes.

Je me suis laissée bercer par l'évolution du duo, chacun apportant à l'autre : leur intimité et leur connivence font chaud au coeur. Bien sûr, avant tout, dans L'encre du passé (quel titre fabuleux et si explicite), on parle de transmission d'un art à un autre, de don et de générosité, de reconnaissance mais aussi d'oubli et de perte.

Ce qui ressort de cette lecture est la grande classe qu'elle dégage : classe littéraire, classe des images superbes, classes des héros et de personnes rencontrées, maîtrise des dialogues et des scènes, maîtrise du récit aussi, douceur des couleurs qui donnent un air cohérent et évanescent à l'ensemble. Les dialogues sont efficaces et d'une belle poésie. Il y a une vraie communion des corps dans ce récit mais également une belle sérénité qui s'en dégage. le trait de crayon de Mael est en totale adéquation avec l'écrit de Bauza.

Bref, L'encre du passé propose un moment d'évasion et d'abandon qui m'a fait du bien. Une révélation.
Lien : https://jemelivre.blogspot.c..
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Ca, c'est de la BD d'ambiance qui est particulièrement bien faite. On a beaucoup d'européens qui se lancent dans la BD "japonaisante", inspiré de l'histoire et les arts de l'archipel nippon, mais quand c'est aussi bien fait, ça fait plaisir. Rien que la scène des deux samouraïs qui se querellent me reste en tête pour son côté à la fois beau dans la mise en scène et pleine de sens.

La BD allie un dessin très beau, efficace et qui donne une image plaisante du Japon féodal, avec une histoire simple mais efficace. C'est plaisant à lire et peu prise de tête, plein de beaux enseignements et de petits traits d'esprit que j'ai apprécié. Pour le coup, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, mais j'ai quand même été surpris du ton.
Un plaisir de lecture, et j'ai hâte de le relire, de retomber dessus presque par hasard, et de me refaire une petite session de douceur.
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Très poétique
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