AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Enquêtes de Qaanaaq Adriensen tome 1 sur 4
EAN : 9782732486307
558 pages
Editions de la Martinière (31/05/2018)
3.8/5   720 notes
Résumé :
Dans le vaste pays blanc, l'esprit de Nanook se réveille. Le grand ours polaire, seigneur des lieux, protégera les siens. Jusqu'au bout. Adopté à l'âge de trois ans, Qaanaaq Adriensen n'a jamais remis les pieds sur sa terre natale, le Groenland. C'est à contrecoeur que ce redoutable enquêteur de Copenhague accepte d'aller aider la police locale, démunie devant ce qui s'annonce comme la plus grande affaire criminelle du pays : quatre ouvriers de plateformes pétrolièr... >Voir plus
Que lire après QaanaaqVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (210) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 720 notes
Plus jamais tu ne prononceras le nom de ce super polar autrement que «  Hranaak » !

Comme dans tout polar, tout commence par un carnage , celui d'ouvriers de plateformes pétrolières dont les corps sont retrouvés déchiquetés comme par un ours polaire. Bien évidemment, l'intrigue propose rebondissements, fausses-pistes mais on sent dès le départ que l'auteur ne recherche pas une efficacité immédiate qui ne ferait qu'assommer le lecteur de péripéties épuisantes.

Non, là, c'est l'imprégnation progressive qui est au centre de tout, l'auteur prend son temps pour poser le décor. Et c'est plus que réussi ! Immersion totale, j'ai été embarquée au Groenland comme si j'y étais. Mo Malo ( auteur français sous pseudo ) n'y est jamais allé, handicap, mais il s'est ultra documenté. Toute la singularité de cette terre est rendue sans que jamais cela ne soit artificiellement présenté : la confrontation à la modernité d'une culture millénaire inuite en cours d'érosion, profondément articulée autour des forces de la nature ; les tensions avec le Danemark d'un territoire en quête d'indépendance depuis la loi d'autonomie de 2009 avec la montée d'un nationalisme inuit violent ; les bouleversements apportés par des mutations économiques d'une terre de chasseurs-pêcheurs en terre d'exploitation intensive convoitée pour la richesse de son sous-sol ( pétrole – or – uranium etc ); mais aussi la position géostratégique essentielle du Groenland au cours de la guerre froide avec la construction de bases secrètes américaines

C'est passionnant de suivre l'enquête l'inspecteur danois Qaanaaq avec tout cet arrière-plan. Un héros attachant bien que je l'ai trouvé un poil falot, mais j'ai aimé ces failles et sa quête d'identité ( c'est un enfant du Groenland, adopté par des Danois, qui retrouve sa terre d'origine et découvre les mystères de son histoire ), j'ai aimé sa ténacité et l'intuition qui lui fait mener avec intelligence ces interrogatoires. J'ai aimé son duo avec l'inspecteur autochtone Apputiku, souvent comique mais efficace.

Un vrai polar d'ambiance dépaysant, au scénario remarquablement mené, je me suis régalée !
Commenter  J’apprécie          12510
Un roman écrit sans doute par le plus breton des groenlandais :))

J'avoue ne pas avoir été surprise puisque je sais qui se cache derrière Mo Malo et donc j'ai essayé de découvrir comment il avait abordé ce polar venu du froid. Une chose est sure c'est qu'il a gardé son humour parfois cinglant.

Bon je reconnais bien quelques longueurs qui ont un peu nuit à ma lecture mais dans l'ensemble je trouve que l'auteur s'en sort plutôt bien.
J'ai aimé les descriptions de ce Groenland a la fois si froid et attachant.
Et puis l'intrigue est bien tenue et on a envie d'en savoir plus sur le passé de ce flic au nom atypique.
J'ai juste eu un soucis au niveau de l'écriture , qui est bien française . La politesse française qui donne de la place au vouvoiement … dans tous les romans que j'ai pu lire venant du froid le tutoiement est de mise , même avec un inconnu. le relationnel entre les personnages a aune dimension importante et différente de ce qu'on a l'habitude de lire avec cette façon d refaire… du coup cela m'a manqué ici.

mais en règle général ce polar tient ses promesses et je continuerais à lire l'auteur , même si en fait je le préfère quand même sous son vrai nom.
Commenter  J’apprécie          1030
Ouf ! J'ai réussi à le finir ! Ce n'était pas une mince affaire !

J'avais commencé ce livre au mois d'août... et je viens seulement de le terminer !
Pourtant, j'étais enthousiasmée par ce polar au décor prometteur et par cette intrigue d'apparence captivante.
Mais je pense avoir été trompée par le pseudo de l'auteur et par cette couverture avec sa mention qui sonnait très littérature nordique.
Sauf que non.
Malgré l'immersion de Mo Malø dans ce paysage pour s'en inspirer, cette production est entièrement française.
J'ai néanmoins essayé de persévérer en allant au-delà de cette désagréable impression d'être pigeonnée, mais rien n'y fait.

Je dois quand même avouer avoir apprécié les lieux dans lesquels se déroulait l'histoire.
En revanche, j'ai été totalement hermétique au fameux personnage de Qaanaaq, un capitaine de la police criminelle de Copenhague venu en mission au Groenland pour une affaire de meurtres.
Je l'ai trouvé sans charisme particulier et pas très futé pour un enquêteur.
À vrai dire, un enquêteur qui fait appel à sa maman par téléphone pour être éclairé sur ses pistes n'a rien de fascinant.
Apputiku, son bras droit n'était pas non plus un personnage transcendant.

Côté enquête, dans la première partie je me suis quand même posée quelques questions au sujet des crimes qui se déroulaient à Nuuk.
C'est surtout le mode opératoire du ou des tueur(s) qui est intriguant. On a des victimes qui semblent avoir été attaquées par un ours polaire. Sauf qu'il n'y a pas de trace de bave sur les plaies, la langue des victimes a été lavée post mortem, avec en prime l'ablation de leur foie et un tupilak posé près des corps...

Intéressant...
Mais ça trainait !

Avec la deuxième partie (à la moitié du livre) et le changement de ville, je me suis dit que l'auteur allait cravacher.
Mais non.
L'enquête piétine encore, même plus que précédemment.
C'est lent. Même Qaanaaq semble ne pas savoir ce qu'il doit chercher.
Les pistes semblent toutes aussi légères les unes que les autres.
J'ai aussi noté quelques détails qui me paraissaient incongrus.


Je finissais par être agacée par les nombreuses expressions étrangères.
Il y a un nombre infini de personnages avec des noms compliqués. Je n'ai pas arrêté d'en confondre certains. Jusqu'aux dernières pages, je me disais encore : « c'est qui lui déjà ? ».
Certains personnages sont survolés et n'ont aucune utilité dans l'histoire.
La supérieure de la police Groenlandaise Rikke Engell est une vraie tête à claques.
Je me suis surtout ennuyée quand il s'agissait des complots politiques et du business lié à la filière des plateformes pétrolières groenlandaises.
Lourd !
Je m'attendais à une fin spectaculaire.
Mais encore une fois, non.

Quand je pense qu'à un moment Appu dit de Qaanaaq :
« Avec lui, la vie de flic était plus exaltante qu'une série américaine. Peu de chance de s'ennuyer ».
Dommage qu'il n'en est pas de même pour le lecteur.
Désintérêt et lassitude, c'est tout ce que je retiens de ce roman.
Commenter  J’apprécie          838
"Un polar qui vient du froid" ? ( dixit la maison d'édition).
Faut le dire vite…

J'ai abandonné ce roman policier , environ vers le chapitre 12, tellement je renâclais , retardais le moment de m'y plonger, ce qui est toujours mauvais signe. Quelque chose me gênait , sans que j'arrive réellement à mettre le doigt dessus, un "je ne sais quoi "d'artificiel, trop de données (de renseignements sur cet endroit , le Groenland au détriment des personnages ) , un côté "fanfaron" dans l'écriture…
Jusqu'à ce que j'aille voir la biographie de l'auteur, je me demandais si c'était son premier livre ou si c'était juste le premier traduit .
Et là : stupéfaction ! … l''AUTEUR EST FRANCAIS !!!!!, Mo Malo (avec le o barré s'l vous plait !) est un pseudonyme…
[ Si ça se trouve, derrière Mo Malo se cache Houellebecq ! Supputons les amis ;-) ]
Il est mentionné sur la couverture que ce "polar vient du Groenland" , et que "l'auteur vit en France" , [ tu m 'éttones , vu qu'il est français !!! ] ... Faudrait voir, à ne pas nous prendre pour des canetons de l'année !
j'ai mieux compris pourquoi je trouvais ce roman artificiel, malgré tout l'excellent travail de documentation réalisé par Mo Malo [ avec un O barré, dois-je le préciser! ;-) ] : on ne sent pas la patte des auteurs qui venaient du froid. Pour qui lit beaucoup de littérature nordique, ça ne le fait pas ! Désolée..

A part ce léger couac, Qaanaaq est un flic d'origine Inuit , adopté dés l'âge de 3 ans par un couple danois ( papa écrivait des polars ; lui même a adopté des jumeaux). Il est envoyé , afin de résoudre un quadruple meurtre, au Groenland , où il n'a plus jamais remis les pieds.

Bon, j'arrête ici… Vous comprendrez que je n'ai pas accroché avec ce premier opus des aventures de Qaanaaq Adriensen. Peut-on écrire une critique sur un livre qu'on a pas terminé... j'ai mis 2 jours avant de m'y coller.

D'autres ont aimé...
Action, documentation, et dépaysement garanti au pays du froid polaire
( écrit par un auteur français.. ça passe mieux si on le sait …)
Commenter  J’apprécie          6725
Qaanaaq ? Un thriller tropical ? Non, pas kanak. S'il vous plait, veuillez prononcer « Hranaak » !
Qu'est-ce qui différencie un polar d'un autre dans cette masse noire, sombre, sanguinolente et glauque où chaque livre cherche à se frayer un chemin vers la lumière et la gloire ? Thrillers psychologiques pour les uns, récits gores pour les autres, on les lit, on les oublie, on voudrait s'en souvenir que l'effort mental en devient presque un supplice, aussi terrible que les tortures infligées à certains de leurs personnages. Parfois, l'un s'en détache, cela tient à presque rien, quelque chose de rare, un style, de l'humour, une manière décalée, un flic attachant, une victime qu'on n'a pas envie de voir être sauvée...
Ici, la particularité de ce roman intitulé Qaanaaq tient sans doute à plusieurs registres alors même que la trame repose sur une construction plutôt classique.
La première des originalités de ce récit est de nous inviter sur le territoire du Groenland. Voilà un polar venu du froid et j'en ai encore quelques frissons... Allez, prenez votre polaire et je vous invite en terre boréale sous la Grande Ourse ...
Il me semble qu'il s'agit de ma seconde exploration littéraire en terre inconnue groenlandaise. La première fois, c'était lors de ma lecture d'Imaqa, un roman très attachant et nimbé d'humour. C'est ainsi que j'ai découvert qu'Imaqa signifie en groenlandais « peut-être ».
Le récit débute par le constat de plusieurs carnages. Les scènes de crime semblent sidérantes, incroyables. On y décèle à chaque fois comme un rituel, celui d'un animal, les traces d'un ours polaire qui aurait peut-être égorgé les victimes dans des conditions atroces. Un autre point commun se détache avec la même évidence que le réchauffement climatique détache là-bas des blocs de glace jusqu'ici immuables : toutes les victimes travaillaient pour la même compagnie pétrolière qui exploite le sol groenlandais, au grand dam de certaines communautés inuites, certaines d'entre elles engagées dans des combats écologiques, d'autres dont les missions cachent un nationalisme exacerbé et violent. En toile de fond viennent alors des thèmes qui offrent un autre paysage en arrière-plan : des intrigues politiques, des intérêts financiers, la quête d'indépendance d'un peuple qui cherche à préserver son histoire, sa culture, son identité...
C'est une terre singulière ballotée, pour ne pas dire déchirée, entre traditions et modernité, convoitée pour ses richesses, dépouillée, en quête d'avenir et de sens...
Dès les premières pages, nous faisons connaissance avec l'inspecteur danois Qaanaaq Adriensen, tout juste débarqué sur ce sol qui lui est un peu étranger tout en ne l'étant pas totalement, car ici c'est sa terre natale. Je ne sais pas si vous me suivez. Non ? Tant mieux... Alors, je poursuis...
L'accueil qui lui est réservé est plutôt froid pour ne pas dire glacial, autant par la capitaine, la cheffe de l'équipe policière en charge de l'enquête, une certaine Rikke Engell, que par la populace du coin.
Il lui reste presque cinq cents pages pour briser la glace...
Immersion totale en terre groenlandaise, une terre hostile autant pour la rudesse de son paysage que pour celle du comité d'accueil. Une terre où des coeurs peuvent s'ouvrir et s'éprendre...
Mais qui est Qaanaaq ? Un policier qui fonctionne à l'intuition, j'adore. C'est son histoire qui m'a ému, ses fêlures aussi, sa manière de mettre les pieds là où il ne faut pas, mais l'intuition n'est pas une science exacte... Sinon, il n'y aurait jamais de littérature romanesque...
Je me suis assez rapidement lassé et détourné de l'intrigue, laissant les protagonistes s'en occuper, les flics, les médecins légistes, les politiques... Je me suis dit que c'était leur affaire et qu'ils s'en arrangeraient bien, je leur ai fait confiance...
J'ai fait un pas de côté dans la banquise pour regarder des paysages intérieurs, parfois bien plus fascinants... Des visages, d'enfants, de vieux, de prostituées, des âmes perdues sur cette terre qui l'est tout autant.
J'ai aimé ce voyage presque intérieur de Qaanaaq vers Qaanaaq à l'autre bout de ce bout de continent, une trajectoire intime où l'inspecteur danois brise la glace de son coeur, va à la confrontation de son destin, chercher les méchants de cette histoire et côtoyer un peu par hasard les tréfonds de la sienne, trouver d'où il vient, le bonheur des siens...
En dehors des méchants et des soi-disant bons, nous côtoyons ici la réalité qui mêle des paysages immenses, des chamanes, des superstitions qui résistent encore au temps, des vies brisées...
Des êtres parfois attachants, à la fois indissociables et pourtant bien distincts.
Ici la blessure faite à la terre fait aussi mal qu'une blessure faite à des personnes... Ce récit est traversée de déflagrations qui ont peut-être fini par éventrer certains personnages mais pas ce sol minéral du Groenland, à la fois invisible et immortel...
J'ai aimé être dans cette dérive des continents...
Bon, certes, l'auteur, un certain Mo Malø n'est pas plus groenlandais que je ne suis kanak, puisqu'il serait même breton.... Zut, je vous perds encore. Qu'importe ! Cet auteur a su
Alors ? Ai-je aimé ? Imaqa.
Imaqa oui ? Ou Imaqa non ?
Imaqa...
Commenter  J’apprécie          5320


critiques presse (2)
LeDevoir
06 août 2018
Mo Malø n’en est visiblement pas à son premier livre. Mais certains pourraient presque crier à l’appropriation culturelle devant ce premier polar écrit sous pseudonyme par un écrivain français connu dont on nous tait le nom.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LePoint
06 juillet 2018
Un carnage au Groenland, un flic semi-inuit : « Qaanaaq », le polar de Mo Malø nous a figé, mais ce n'est peut-être pas l'effet de la glace.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (122) Voir plus Ajouter une citation
Au Groenland, aucun prévenu ne restait plus de douze heures consécutives en cellule. Pour ce peuple de chasseurs nomades, la privation de liberté s’apparente à la mort. Par le passé, un nombre important de détenus s’étaient suicidés, d’autres s’étaient simplement laissés mourir de faim ou avaient dépéri de tristesse. C’est pourquoi on n’astreignait désormais les gardés à vue, comme les condamnés, à ne passer que leurs nuits en prison. Le jour, ils étaient libres de circuler comme bon leur semblait, avant de pointer de nouveau le soir suivant, au plus tard à vingt et une heures trente. Certains d’entre eux poursuivaient même une activité professionnelle et une vie familiale parfaitement normales ; rien ne les distinguait en apparence des citoyens ordinaires.
Commenter  J’apprécie          384
– Le foie est l’organe où se concentrent les vitamines. Les chasseurs pensent que c’est là que résident toutes les facultés physiques et spirituelles d’un animal, du moins d’un point de vue symbolique. C’est pour ça que la première chose qu’ils mangent, quand ils viennent de tuer un phoque…
– … c’est son foie, OK, le coupe Qaanaaq.
[...]
– Et le foie des ours alors, ils le mangent aussi ?
– Non, surtout pas ! C’est le seul auquel on ne doit pas toucher.
– Pourquoi ? 
– Il est trop chargé en vitamine A. Un homme pourrait faire une overdose. En mourir.
Bon à savoir ? 
Commenter  J’apprécie          292
Je sais que ça surprend, mais sous ses poils, l’ours blanc a la peau aussi noire que du charbon. D’ailleurs, ses poils ne sont pas blancs non plus. En réalité, ils sont translucides. C’est la décomposition de la lumière du soleil qui renvoie cette teinte claire en les traversant. Entre le jaunâtre et le crème. 
Commenter  J’apprécie          460
– Monsieur Adriensen, savez-vous quelle pression la gueule d’un ours polaire peut exercer ?
– Non, admit Qaanaaq à regret, agacé d’avance par la leçon de choses annoncée du zoologiste.
– Huit cents kilogrammes par centimètre carré. C’est la deuxième mâchoire la plus puissante du règne animal terrestre, derrière celle du crocodile. Cinq fois plus forte que celle d’un pitbull. Elle est capable d’arracher n’importe quel membre humain d’un seul coup.
Commenter  J’apprécie          270
[...] les phoques groenlandais ont un métabolisme qui leur permet de résister aux très basses températures. Dès qu’il se met à faire vraiment trop froid, le sang contenu dans leurs membres reflue vers le tronc, et plonge leurs nageoires dans une sorte d’état d’hibernation. Comme ça, les fonctions vitales de leur corps sont préservées, et leurs membres tournent en quelque sorte « à l’économie ».
Commenter  J’apprécie          272

Videos de Mo Malø (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mo Malø
[SMEP22] RENCONTRE AVEC SONJA DELZONGLE - PATRICE GAIN - MO MALO
autres livres classés : groenlandVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (1554) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2860 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}