Summit

OUF, J'AI FINI PAR Y ARRIVER
Cela m'a demandé beaucoup d'abnégation et autant d'effort. Il faut dire que j'ai fait plusieurs pauses, dont l'une de bien une semaine avant de pouvoir le reprendre et le terminer. Je voulais en faire une critique.

Cette petite série en Groenland, avait bien commencé et m'avait bien plu. Il faut dire que je venais d'y faire un trek. de rando, pas de traineau. Je ne suis pas maso. En été donc et sur la cote est, du côté du coin d'où Paul Emile commença ses expéditions Koh Lanta.

Je n'y avais d'ailleurs pas retrouvé grand chose, les contextes étant si différents. Mais cela me permit le plaisir de faire la connaissance de Quanaaq. Puis cela évolua genre Bob Morane. Bain d'eau glaciale dont on sort frais comme un gardon, et j'en passe. J'ai toléré au vu des randos passées.

Je suis désolé de vous le dire, que "Summit", c'est confirmé, c'est du Bob Morane. Mais avec un petit plus, pour moi un gros moins, avec donc un sentimentalisme, une miévritude comme dirait la Royale, que le bouquin ou plutot ma tablette m'est tombée plusieurs fois des mains.

Et j'en veux énormement à Mo Malo. Parce que c'était une belle tablette, de 12 pouces, celle qui permet de lire à l'horizontale deux pages ouvertes, comme un vrai livre papier, mais une tablette à présent avec écran fendu, en deux ou trois endroits, autant de fois qu'elle tombat.

En plus. L'auteur ne s'est pas méningé. L'intrigue est simpliste et acadabrantesque. Trés peu de dialogues, et donc il raconte, et quant on ne fait que raconter, c'est long, ennuyeux, même en seulement 200 pages. Il faut beaucoup de talent, ce dont l'auteur ne fait pas démonstration aujourd'hui.

Alors je vous le dit, ce n'est pas la peine de commencer ce polar. Il y en a tellement d'autres, plus sincéres, pas écrits par un parisien sur un pays lointain. Je n'ai plus assez de temps à perdre alors moi j'arréte. Et pour c'hui jour, et pour Malo pour toujours.