Janet Malcolm/5
9 notes
Résumé :
Après avoir étudié les liens troubles de l’enquêteur et de son sujet dans l’éblouissant Journaliste et l’assassin, Janet Malcolm, figure emblématique de la littérature du réel, propose dans La Femme silencieuse une méditation sur l’art de la biographie.
Au travers de la relation du couple Ted Hughes et Sylvia Plath, et des tentatives biographiques dont ils ont fait l’objet, elle décrypte les vies racontées de la poétesse afin d’écrire non pas sur la v... >Voir plus
Au travers de la relation du couple Ted Hughes et Sylvia Plath, et des tentatives biographiques dont ils ont fait l’objet, elle décrypte les vies racontées de la poétesse afin d’écrire non pas sur la v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Difficile d'écrire une biographie. le biographe n'a pas toujours accès à l'auteur surtout quand cette dernière s'est suicidée. Il ne reste donc plus que des impressions, des échanges avec d'autres personnes, des ressentis subjectifs et parfois un monstre de la littérature qui fait office de gardien du temple. C'est la délicate tâche à laquelle s'est attelé J. Malcom en affrontant les Hughes : Ted, ex mari et la soeur de Ted. On y découvre des personnes qui si elles ont connues Plath de près, sont comme les autres individus, coincés dans leurs conventions et a priori. Plath reste un mystère. Il me semble que la psychiatrie actuelle aurait pu mieux l'accompagner dans son parcours psychique. Je note que si elle voulait mourir, elle ne voulait pas que ses enfants soient victimes. Sauf qu'un suicide laisse des questions sans réponse, réponses qui peuvent varier selon l'humeur. Les textes de Plath parlent pour elle, mais reflètent aussi notre propre psyché. de l'autre côté du miroir, il est à souhaiter que Plath ait trouvé la paix. Pour envisager la mort quand on a deux jeunes enfants, la souffrance devait être terrible. Il reste un point d'interrogation sur ce qui aurait pu être l'avenir de Plath sans Hughes et je me dis que c'est au-delà de la mort d'une personne, la mort d'une mère et d'une auteure qui laisse un vide comme une blessure qui ne cicatrise pas.
Yoooooo !
C'est l'histoire d'un livre qu'il me tardait de lire bicause aussi ambigüe que soit le mystère émanant de la personnalité -complexe - de Sylvia Plath, je suis ma foi assez accro aux travaux, aux anecdotes, et aux témoignages visant à étoffer la carrière et/ou la vie de l'autrice.
Cependant, Une femme silencieuse sort malgré tout du lot, Janet Walker tient avant tout à expliquer la difficulté du travail de biographe plus que nous farcir d'objectivités ou de partis à prendre concernant le couple Plath et Hugues.
Ce récit est donc un livre de niche qui séduira les initié.es comme peuvent l'être les mordu.es de documentaires (des plus abjects aux plus professionnels) sur la famille royale d'Angleterre (dont je comprends la passion), Sylvia c'est un peu à la fois ma queen mum, ma royale came, mon pêché mignon.
Janet Walker y compile ses entrevues avec les biographes de Plath tout en analysant également leurs relations et leurs comportements vis-à-vis du couple, conférant ainsi aux critiques une subjectivité dont on a souvent tendance à oublier quand on lit une biographie.
Pour résumer, ce sera certes pas pour tout le monde, mais pas du tout dégueu à lire pour autant (et t'apprends à relativiser pas mal sur la véracité de certains écrits, mais bon la Vérité, tout ça…).
Une femme silencieuse permet par ailleurs d'honorer les 60 ans de la disparition de la poétesse, et c'est ma foi, un très bel hommage !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
C'est l'histoire d'un livre qu'il me tardait de lire bicause aussi ambigüe que soit le mystère émanant de la personnalité -complexe - de Sylvia Plath, je suis ma foi assez accro aux travaux, aux anecdotes, et aux témoignages visant à étoffer la carrière et/ou la vie de l'autrice.
Cependant, Une femme silencieuse sort malgré tout du lot, Janet Walker tient avant tout à expliquer la difficulté du travail de biographe plus que nous farcir d'objectivités ou de partis à prendre concernant le couple Plath et Hugues.
Ce récit est donc un livre de niche qui séduira les initié.es comme peuvent l'être les mordu.es de documentaires (des plus abjects aux plus professionnels) sur la famille royale d'Angleterre (dont je comprends la passion), Sylvia c'est un peu à la fois ma queen mum, ma royale came, mon pêché mignon.
Janet Walker y compile ses entrevues avec les biographes de Plath tout en analysant également leurs relations et leurs comportements vis-à-vis du couple, conférant ainsi aux critiques une subjectivité dont on a souvent tendance à oublier quand on lit une biographie.
Pour résumer, ce sera certes pas pour tout le monde, mais pas du tout dégueu à lire pour autant (et t'apprends à relativiser pas mal sur la véracité de certains écrits, mais bon la Vérité, tout ça…).
Une femme silencieuse permet par ailleurs d'honorer les 60 ans de la disparition de la poétesse, et c'est ma foi, un très bel hommage !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Éminente représentante de la narration non-fictionnelle et de la littérature du réel, la journaliste Janet Malcolm publie "La Femme silencieuse" en 1994 aux Etats-Unis, plus de trente ans après le suicide de Sylvia Plath. Elle y dissèque avec finesse le foisonnement de discours, de biographies, de témoignages qui ont exacerbé la légende littéraire et personnelle de l'autrice, en figeant les protagonistes de sa vie dans des camps bien distincts, et notamment son mari Ted Hughes qui fut parfois tenu pour responsable de sa mort. Retraçant avec une précision méticuleuse le devenir posthume de son oeuvre, Janet Malcolm s'attache à libérer l'autrice des récits qui enserraient sa mémoire, quitte à prendre position, elle aussi, dans les débats et les querelles qui ont suivi sa disparition.
De cette vertigineuse enquête ressort une réflexion brillante sur l'entreprise biographique, les limites et les chausses-trappes auxquelles elle est nécessairement soumise, et l'illusion à vouloir dessiner une vie dans sa stricte vérité. Pour le lecteur de ce texte, c'est aussi le plaisir renouvelé de plonger dans le mystère d'une autrice dont l'oeuvre flamboyante continue de fasciner.
De cette vertigineuse enquête ressort une réflexion brillante sur l'entreprise biographique, les limites et les chausses-trappes auxquelles elle est nécessairement soumise, et l'illusion à vouloir dessiner une vie dans sa stricte vérité. Pour le lecteur de ce texte, c'est aussi le plaisir renouvelé de plonger dans le mystère d'une autrice dont l'oeuvre flamboyante continue de fasciner.
critiques presse (4)
La journaliste américaine Janet Malcolm livre une réflexion passionnante sur le genre de la biographie, à travers la figure de la poétesse Sylvia Plath, décédée à 30 ans.
Lire la critique sur le site : LaCroix
D’emblée, Janet Malcolm n’y fait pas mystère de la perplexité que lui inspire le (quasi) unanime récit faisant de Sylvia Plath la victime de Ted Hughes. Pour en comprendre les ressorts, elle échange avec des témoins plus ou moins directs, réfléchit aux rapports de pouvoir entre les biographes et leurs objets, mais aussi entre les vivants et les morts, les seconds gardant pour toujours l’avantage.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Au travers de la relation du couple de poètes, Janet Malcolm, figure emblématique de la littérature du réel, propose dans « La Femme silencieuse » une méditation sur l’art de la biographie
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
La rencontre des biographes de la romancière est l’occasion d’une réflexion plus large sur l’exercice biographique en lui-même.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Videos de Janet Malcolm (2)
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Les Mystères de Paris 1/4 de Eugène Sue aux éditions 10-18
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Les Mystères de Paris 2/4 de Eugène Sue aux éditions Pocket
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