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La 4ème de couverture avait attisé ma curiosité. L'histoire d'une école pour garçons orphelins, cachée dans une forêt, qui faisait en sorte que ces derniers puissent grandir et travailler sans que rien ne les perturbe, me paraissait originale. En commençant le roman, j'ai fait le lien avec le Meilleur des mondes d'Aldols Huxley. Bref, tout me semblait réuni pour passer quelques heures de lecture sympathiques. Cependant, le soufflé est vite retombé. J'avoue ne pas vraiment avoir compris où l'auteur voulait en venir. Je me suis vite essoufflée, perdue entre les lettres des garçons (nommés par une seule lettre de l'alphabet), les personnages manquant de relief…

Je suis complètement passée à côté de cette dystopie. Tant pis…
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Véritable succès en librairie comme à l'écran, Bird Box de Josh Malerman constituait une lecture relativement bancale d'un auteur qui avait une fâcheuse tendance à tirer à la ligne malgré un postulat de départ intéressant et une ambiance particulièrement réussie.
Pour son second essai, l'américain change de registre et plonge dans le thriller dystopique avec Inspection de nouveau publié chez Calmann-Lévy.
Un changement bénéfique ?

L'amour, l'ennemi intellectuel
Au coeur d'Inspection, l'idée populaire que l'individu, femme ou homme, serait détourné de ses pleines possibilités intellectuelles à cause des relations amoureuses, du sexe et de tout ce qui relève, finalement, de la distraction charnelle. Pour la mettre en scène, Josh Malerman imagine que Richard, un homme visiblement très riche, décide de mener une expérience sur un groupe de jeunes hommes isolés du reste du monde dès leur naissance dans une tour appelée tout simplement « La Tourelle » et qui ne connaîtrait pas l'existence du sexe opposé. Une façon radicale de vérifier si le génie et le développement intellectuel sont freinés par l'amour. Les « Garçons Alphabet » sont désignés par une simple lettre et vivent donc selon des inspections quotidiennes pour vérifier leur pureté (et qu'ils n'ont pas d'idées séditieuses) et à travers des bouquins écrits par un écrivaillon du nom de Warren Bratt chargé de les alimenter en leçons de morales faciles afin d'entretenir leur peur du monde extérieur. Sauf que l'un des garçons, J, est persuadé d'avoir aperçu une silhouette dans la cour et qu'il s'interroge sur l'identité de celle-ci.
Et si P.È.R.E (c'est-à-dire Richard) mentait à ses enfants ?
Josh Malerman a donc cette idée improbable mais intéressante d'étudier à la fois l'existence menée par des garçons coupés du monde et biberonnés à la fake news (ce qui semble cruellement d'actualité) tout en creusant ce vieux précepte que le sexe/l'amour diminuent les performances de l'individu. le roman, extrêmement fluide à la lecture, agit comme un page-turner qui peut d'ailleurs initialement surprendre par son message sur le rôle de l'écrivain envers la société et la propension de l'écrit à façonner notre image du monde.
Malheureusement, Inspection va rapidement pâtir de son concept pour une chose très simple : la suspension consentie de l'incrédulité !

Trop d'incohérences tuent la cohérence…
Le très gros problème du récit de Josh Malerman, c'est qu'il présuppose que le lecteur accepte un certain nombre de faits dans un monde moderne qui semble ici très improbable.
Qu'une personne décide de tenter son expérience dans son coin pour vérifier une croyance populaire, pourquoi pas, surtout s'il en a les moyens et surtout si les gens qu'il trie sur le volet sont tenus financièrement ou pénalement au silence.
Par contre, la construction même du récit et son avancement laissent sceptique. L'auteur avance que les garçons ne se rebellent pas et n'ont aucune curiosité avant l'âge arbitraire de 12 ans censé marquer l'entrée dans la période pubertaire, ce qui est faux car totalement variable d'un enfant à l'autre et d'un genre à l'autre.
Ensuite, il présuppose qu'il n'existe aucune attirance sexuelle ni pour le même sexe (ces gamins vivent ensemble H24 sans même savoir qu'un sexe opposé existe) et ne pousse pas sa théorie jusqu'à une façon plus simple de s'assurer que personne n'a de pensée distrayante, c'est-à-dire la castration (chimique ou physique). Il n'existe aussi aucune pensée masturbatoire pour ces garçons, ce qui paraît grotesque.
Idem, l'absence de curiosité, même si elle peut être justifier par la peur, semble un peu difficile à accepter pour autant d'individus à la fois.
Autre point faible, tous ces enfants ont des parents qui sont au courant qu'on les a acheté, cela ajoute bien trop d'incertitude(s) pour une entreprise qui se veut confidentielle…
Enfin, et c'est certainement le point le plus important, Josh Malerman a une sérieuse tendance à faire du surplace et à rabâcher les mêmes choses sur ses garçons…
Un défaut d'autant plus flagrant arrivé à la moitié du récit…

Miroir narratif
[ATTENTION SPOILERS]
À la moitié du récit, le lecteur et J avec, découvrent qu'il existe une seconde Tourelle pour la même expérience avec uniquement des filles cette fois.
Et l'auteur refait exactement le même cheminement que dans la première partie, redites complète qui ne sert finalement qu'à montrer que les filles semblent plus curieuses et naturellement plus intelligentes que les garçons. Mais en 150 pages au moins, c'est long, très long et lassant.
Ici, même si l'auteur semble esquisser de très loin une attirance homosexuelle, cela ne se concrétise jamais dans les faits et il n'y a toujours aucune trace de sexualité masturbatoire. Improbable avez-vous dit ?
Arrive alors une dernière partie après ce miroir narratif long et redondant, qui proclame la révolte et transforme sans transition aucune des enfants de 12–13 ans en psychopathes ultra-dangereux capables d'éliminer tout le monde manu militari dans des actes de barbarie improbables. On tombe clairement dans le grand guignol…
Tout ça finalement pour prouver, à priori, que la thèse de Richard est valide…au prix d'une tendance meurtrière qui laisse dubitatif !
Inspection finit donc de façon tout à fait grotesque et achève le lecteur par une histoire d'amour entre J et K d'autant plus soudaine que totalement improbable au vu de l'âge, de l'ignorance et du contexte.
Finalement, d'un concept dystopique intéressant, Josh Malerman accouche d'une souris.

Véritable déception et authentique gâchis d'une plume fluide, Inspection bousille son concept par une accumulation d'incohérences et de clichés qui achèvent de convaincre le lecteur que l'entreprise n'avait rien à dire dès le départ.
Un roman vain, à peine distrayant et ridiculement long.
Josh Malerman peine décidément à convaincre…
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J'avoue très honnêtement que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en ouvrant Inspection, suite à la lecture de Bird Box et au vu de la couv' je penchais vers un récit axé sur le fantastique… Que nenni mon brave ! Fourvoyé je me suis ! L'intrigue proposée est contemporaine et bien ancrée dans la réalité (le concept, aussi abject soit-il, est loin d'être impossible à mettre en oeuvre).

Force est pourtant de reconnaître que l'intrigue n'accroche pas tout de suite le lecteur. Cette dépersonnalisation de l'individu (les enfants sont identifiés par une unique lettre de l'alphabet) et le contexte unisexe (voir asexué) nécessitent un temps d'adaptation. Pas facile non plus de ressentir de l'empathie pour l'un ou l'autre des personnages quand tous sont formatés selon un mode de pensée et de vie unique.

Josh Malerman prend le temps de poser son contexte et d'en exposer le fonctionnement au lecteur, une initiative louable qui s'avérera payante sur le long terme mais qui ralentit considérablement l'immersion au coeur de l'intrigue.

Je vous encourage toutefois à persévérer et à ne pas diagonaliser toute cette phase de mise en place de l'intrigue. Les choses vont se décanter au fur et à mesure des questionnements de J (et des remises en question de Warren Bratt, écrivain – écrivaillon serait un terme plus adéquat – au service de la Parentalité). Ça démarre en douceur mais l'on devine qu'une fois lancée plus rien ne pourra arrêter la machine…

C'est encore plus vrai quand on découvre l'existence d'une version 100% féminine de cette même institution. Mais cette fois l'auteur peut entrer dans le vif du sujet sans tergiverser ; le fonctionnement de l'institution et son crédo étant exactement les mêmes que chez les garçons.

Du coup l'intrigue vécue par K et ses soeurs est plus immersive, le rythme et l'intensité du récit s'en ressentent… pour le plus grand bonheur du lecteur. Josh Malerman évite ainsi l'écueil de la redondance entre les parcours de J et de K.

La suite est purement et simplement captivante, totalement addictive. Vous aurez bien du mal à décrocher avant le clap de fin.

Pour ma part la réaction des Garçons Alphabet et des Filles Lettres n'est en rien incohérente ou invraisemblable. C'est la conséquence logique d'une prise de conscience qu'ils ont été manipulés pendant des années, qu'on leur a menti sur toute la ligne. Inévitablement la soupape de sécurité finit par péter…

Finalement Inspection est un roman plutôt bien construit qui demandera au lecteur un peu de persévérance avant d'entrer dans le vif du sujet, mais cet effort sera largement récompensé par la suite.
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De Josh Malerman, j'ai adoré Bird Box, livre haletant et angoissant, véritable page turner. Alors un nouveau livre de cet auteur, je suis tentée. Et quand je lis la quatrième de couverture, je dis banco. C'est alléchant, çà promet son lot de rebondissements, de mystères et je me pose déjà des questions sur l'intrigue, avant même de commencer.
Hélas, le livre est loin d'être à la hauteur. L'intrigue ne décolle pas, tourne en rond pendant la moitié du roman, avant qu'une fille ne débarque dans la vie des garçons. Ensuite, c'est la précipitation. le rythme de l'histoire s'accélère trop, ne rentrant plus dans les détails survolant un peu trop le tout.
Niveau personnages, c'est aussi la catastrophe. Les protagonistes sont plats, sans réelle personnalité, les encadrants sont à peine évoqué. On a aucune idée de ce qui s'est passé avant, de comment et pourquoi P.E.R.E. et M.E.R.E. en sont arrivés là, quel est leur but, leur motivation...
Entre une intrigue mal ficelée, des personnages inintéressants et un arrière plan inexistant, le livre est vraiment dispensable. Une déception
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Hasard de lecture, « Inspection » est un roman qui se déroule dans le Michigan, une région dans laquelle j'ai vécu mes premières années d'expatriation et que je connais donc très bien. Pour définir l'endroit où ils vivent, les habitants se servent de la paume de la main droite, « D'une main, elle imita la forme de l'État » fidèle représentation de la silhouette de l'État. (voir photo plus bas)

C'est donc dans le nord du Michigan que se trouve une institution unique en son genre qui abrite des garçons Alphabet, dont les prénoms vont de A à Z. Ils ont presque 13 ans. « La parentalité » créée par P.È.R.E se charge de leur éducation. Tous les matins, les garçons Alphabet doivent se plier à des Inspections sous les yeux scrutateurs de différents inspecteurs, intervenant dans l'institution où rien ne peut être tout à fait dissimulé, même pas ses pensées les plus intimes au risque d'être envoyé au Coin. Parfois, un discours du fondateur « chargé de transmettre la philosophie de la Parentalité » a lieu dans la salle des Corps. Les garçons Alphabet vivent avec l'idée qu'ils sont nés des Arbres Vivants. Ils évoluent surtout en n'ayant aucune idée de l'existence du sexe opposé…

Josh Malerman crée ici un univers singulier, qui ne ressemble à aucun autre : une élaboration pointue d'un univers créé de toute pièce où il construit chaque pierre d'un édifice de A à Z, comme ses personnages. Il faut un peu de temps pour s'immerger dans l'histoire, je ne vais pas vous le cacher : j'ai frôlé l'abandon. le début est si étrange que le lecteur se retrouve fort désarçonné devant le langage, les idées, les personnages et les lieux propres à cette institution où le sexe opposé est tout simplement effacé de la surface de la Terre. L'auteur nous décrit la salle des Corps, les Tourelles, le Coin, parle d'Inspections matinales où l'on peut constater des purules, des moisures, des vairs ou des nécrotiques, du Tournoi des Effigies, de la Parentalité. Tous ces lieux, ces termes, propres au roman laisse le lecteur perplexe et sur le qui-vive, forcé de lâcher prise pour pénétrer dans ce monde étrange où l'imagination débridée de l'auteur s'est exprimée. L'éducation est au coeur de cette institution, mais une éducation basée sur l'ignorance de certains mots, de certaines idées, de concepts, et surtout sur l'absence totale du mot « fille » « (…) les garçons alphabet ont vocation à devenir les meilleurs ingénieurs, scientifiques, et mathématiciens du monde. »

Le roman s'ouvre sur cette période délicate que tous s'apprêtent à vivre, la puberté, appelée les « années délicates ». Les garçons vont être enclins à penser par eux-mêmes, a fortiori à vouloir « tuer le père » d'un strict point de vue freudien. Cependant, à chaque rébellion ou mensonge envisagés plane le souvenir de A et Z, envoyés au Coin et jamais revenus.

« Avec les années délicates venait le temps des garçons perspicaces. Des garçons intelligents. Des garçons capables et désireux d'analyser chaque mot qu'il utilisait. » Les garçons Alphabet dont certains ont l'esprit bien affûté vont découvrir peu à peu la magie de la littérature et par ce biais, s'ouvrir bien des horizons.

Fallait-il en rester là ? Une telle histoire pouvait-elle se suffire à elle-même ? Certainement, quand les épouses des écrivains n'y mettent pas leur grain de sel. L'épouse de Josh Malerman lui suggère d'aller plus loin en racontant la même perspective, mais du côté des filles. C'est ainsi que sont nées les filles Lettres, mais appréhendées sous un autre angle…. Et voilà comment cet incroyable récit prend de l'épaisseur, offre une vraie densité, avec de belles thématiques et un véritable enjeu. Les deux institutions créées par ces scientifiques mégalomaniaques, P.È.R.E et M.È.R.E ne forment plus qu'un seul et même projet surprenant, ayant une portée très spécifique.

Ce conte original devient un rêve d'idéal, bien loin de toute réalité existante, le dessin d'un monde totalement idéalisé « Le génie est distrait par le sexe opposé. Alors que faut-il faire ? Bannir le sexe opposé. »

Ce roman est une expérience inédite de lecture qui vous demandera une forte concentration. Elle est nécessaire pour entrer dans cet univers. Mais une fois que vous y êtes, vous ne voudrez plus le quitter.

Je remercie les éditions Calmann-Lévy de leur confiance.
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Imaginez que pour préserver le génie de l'homme, un couple décide de supprimer la principale distraction qui éloigne l'être humain de l'excellence : le sexe opposé . Voilà le postulat de départ…déjà assez angoissant de base . Cette terrible expérience dure depuis déjà plusieurs années, et à l'aube de l'adolescence les garçons alphabets et les filles lettres passent régulièrement des inspections, car P.E.R.E. et M.E.R.E. appréhendent les changements inévitable qui vont bientôt se produire.

La partie la plus intéressante de ce livre est la découverte de la vérité par nos deux personnages principaux J et K ,chacun vont recevoir l'information d'une manière différente. L'auteur analyse bien les différentes étapes entre l'interrogation, le choc, le déni, le questionnement et l'acceptation de la vérité. Ces deux passages ont clairement été mes préférés du livre. La mise en avant de la curiosité de l'être humain qui a toujours envie de savoir ce qu'il se passe au delà de son point d'horizon me fascine, et finalement peu importe la manière dont vous avez été élevé et les croyances que l'on vous a inculqué.

J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Warren, cet auteur qui a été embauché pour créer des histoires de toutes pièces pour l'apprentissage des garçons alphabet. J'ai apprécié de découvrir son histoire, son cheminement vers la révolte contre ce système mis en place dans cette tour.

Petit bémol, j'ai un petit gout de trop peu…j'ai envie de plus, j'ai envie d'une suite…j'ai envie de connaitre le « et après » Je ne sais pas si elle est prévue ou envisagée ?

BREF …un sujet très intéressant et très bien traité…mais une fin peu être top ouverte pour moi.

MERCI CALMANN LEVY POUR CETTE BELLE DÉCOUVERTE
Lien : https://lireetcourir.com/202..
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Inspection ?
"La lecture de Bird Box a été une claque. C'est le premier roman qui m'a véritablement donné la chair de poule ! Depuis, j'attends désespérément qu'une autre des oeuvres de Josh Malerman sorte enfin en France, j'ai donc sauté de joie en voyant celui-ci et il me semblait parfait pour clôturer ce mois d'Halloween."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"J se réveille comme chaque matin à l'appelle de l'Inspection. Mais si, cette fois, il échouait, s'il était envoyé au coin, derrière cette porte au sous-sol dont A et Z n'étaient jamais revenus. Si P.È.R.E se rendait compte qu'il mentait... Ou pire, si J se rendait finalement compte que P.È.R.E leur mentait à tous, depuis toujours..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"C'est certes glaçant, mais pas du tout de la même manière que Bird Box. Ici, le monstre est bien réel, on ne peut plus humain et c'est tellement réaliste que je serais prête à croire que c'est une histoire vraie. C'est ça qui est effrayant.

L'idée est très originale et très bien menée mais elle est un peu lente à se mettre en place. J'aurais aimé une construction du récit différente, avec les points de vue des protagonistes imbriqués peut-être, plutôt qu'à la suite, ce qui m'a presque donné l'impression de lire deux fois la même chose. Après, il est certain que mes attentes étaient grandes, ayant tellement aimé le précédent, mais le point fort de Josh Malerman, c'est qu'il a fait quelque chose de complètement différent, ce qui m'a finalement permis de m'en détacher et d'apprécier ma lecture."

Et comment cela s'est-il fini ?
"Sur la fin, tout s'accélère et devient bien plus prenant. C'est très appréciable, même si ce déchaînement de violence sort un peu de nul part tout de même et que j'aurais aimé en savoir plus sur la suite. Mais aussi tordu que cela puisse paraître, j'avoue que je suis fascinée par l'esprit tortueux de l'auteur et que j'ai hâte de découvrir ce qu'il nous réserve d'autre."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Mais où était ce livre pendant 3 ans ? Que ne l'ai je lu avant ! Un récit passionnant et terrible à la fois, dans lequel on se doute que bien sur l'expérience n'ira pas à sa fin, mais quand même on se surprend à attendre quelle merveilleuse invention va sortir de ces jeunes esprits
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EFFRAYANT ! 😱
▫️
A la lecture de ce livre, je n'ai pu m'empêcher de penser une chose : et si ce genre d'institution existait ?
▫️
En plein coeur d'une forêt se trouve une tourelle isolée. Dans cette tourelle sont élevés 24 garçons, orphelins, qui ignorent tout du sexe opposé (ils ne connaissent même pas le mot « fille ») et qui sont destinés à devenir des génies. Ce sont les garçons Alphabet. Ils se prénomment de A à Z et sont élevés par P.È.R.E.
A 5km de la, une autre tourelle, identique en tous points, sauf qu'on y élève les Filles Lettres. Elles se prénomment de A à Z et sont élevées par M.È.R.E.
▫️
Qu'est-ce que j'ai aimé ce livre ! C'est angoissant au possible, les enfants grandissent dans la peur du Coin, et subissent tous les jours des inspections. S'ils sont déclarés Impurs (comme A ou Z chez les garçons Alphabet), ils vont au Coin... et n'en reviennent pas.
Cette expérience bien rodée a été mise en place par les deux dirigeants des tourelles qui comptent bien prouver qu'on peut créer des génies, si on est pas distraits par le sexe opposé. Mais que se passe-t-il le jour où les enfants commencent à se poser des questions ?
▫️
Les secrets révélés font froid dans le dos. Je m'attendais à lire un livre horrifique, mais c'est une autre sorte d'horreur que j'y ai trouvée : plus sournoise, plus insidieuse, moins visible mais plus suffocante. On sait que c'est là, mais on ne le voit pas. Les enfants grandissent dans le mensonge et la désinformation. On se demande comment une expérience aussi malsaine a pu être mise en place ! J'ai trouvé ce livre complètement addictif. Impossible de le lâcher, c'est prenant, l'intrigue est intéressante du début à la fin. Je ressors de cette lecture bluffée et conquise, j'ai absolument adoré ! ♥️
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Il m'aura fallu beaucoup de persévérance, voire d'opiniâtreté pour finir ce livre. En effet, j'ai repris la lecture plusieurs fois, car abandonner un livre est quelque chose de presque inconcevable pour moi.

J'étais très curieuse de cette lecture, mais le démarrage a été trop lent. Peu de choses se passaient finalement au début. Pour moi, le livre aurait donc gagné à être plus court. Il aurait perdu moins de lecteurs en chemin.
L'accélération de la fin de l'histoire est d'ailleurs d'autant plus surprenante, voire déstabilisante.

Je n'entrerai pas dans l'analyse du livre en terme de crédibilité. Il y a, comme j'ai pu le lire, des choses qui paraissent assez invraisemblables, mais quand je lis une fiction, je ne suis pas toujours en mode triturage de cerveau.

En bref, le livre avait du potentiel (comme les enfants Alphabet), mais il n'a semble-t-il pas été assez exploité... ou trop... vu le nombre de lecteurs conquis, par rapport au nombre de pages.
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