La rencontre entre l'univers de l'écrivain
Léo Malet et celui du dessinateur
Tardi m'a depuis longtemps conquis. le premier, père de Nestor Burma, a écrit quelques-uns des meilleurs romans policiers ayant Paris pour toile de fond. Oui, avec ceux de
Georges Simenon ou de
Fred Vargas, pour ne citer que ces deux auteurs-là. le second, artiste émérite, père d'une autre icône, à savoir Adèle Blanc-Sec, a mis son style en noir et blanc, aux accents expressionnistes, au service des intrigues du romancier.
Tardi, reconnu comme un grand de la bande dessinée, refuse les hommages convenus et les honneurs. Mais voilà ! Pour cette aventure, sur le boulevard Haussmann (à travers les 8° et 9° arrondissements), c'est le Français
Nicolas Barral qui anime ces êtres de papier créés par
Tardi, en mode
Tardi, avec un graphisme
Tardi. Et j'avoue que c'est avec succès qu'il parvient à se fondre dans les pas de son prédécesseur. C'est si bluffant qu'on en voit pas à la première lecture les différences de style entre les deux dessinateurs. Et même si l'histoire est emplie de fausses pistes et d'impasses, et peut sembler tarabiscotée à certains lecteurs, je l'ai dévorée avec un plaisir évident.
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