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Les Nouveaux Mystères de Paris - R... tome 14 sur 14

Jacques Tardi (Antécédent bibliographique)Emmanuel Moynot (Adaptateur)
EAN : 9782203021785
67 pages
Casterman (28/10/2009)
3.63/5   63 notes
Résumé :
Ce livre n'est pas une BD

Les nouveaux mystères de Paris..

Installée de guingois sur un canapé, une jambe repliée sous elle et l'autre pendante, la fille n'est vêtue que d'escarpins à talon aiguille et d'une paire de bas noirs tendus par un mince porte-jarretelles de nylon également noir. Au-dessus d'opulents seins arrogants, une adorable petite gueule, encadrée de lumineux cheveux cascadeurs, s'agrémente d'un sourire espiègle, candido-... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà une lecture en hommage à Guy Marchand qui vient de disparaître mais qui nous laisse son image sur les écrans de télé. le chanteur de charme y a incarné Nestor Burma, le célèbre détective privé, dans les années 1990 adapté des polars de Léo Malet. Il nous invite à suivre un nouvel épisode des Nouveaux mystères de Paris, qui date de 1959, et comme son titre le suggère c'est dans le 17ème arrondissement que se trouve "L'envahissant cadavre de la plaine Monceau".

Nestor Burma se rend au domicile de Madame Désiris, sa nouvelle cliente qui l'a contacté par téléphone la veille. Arrivée devant la porte de l'hôtel particulier près de l'avenue de Wagram, il sonne mais personne ne lui répond. Alors qu'il décide d'entrer, intrigué, il découvre une jeune femme étendue sur le sol sans connaissance. C'est la bonne qui a été droguée alors que ses patrons sont retrouvés morts à l'étage. Il ne fait aucun doute que Monsieur Désiris a tué sa femme et s'est suicidé ensuite.
Alors que le commissaire Faroux va vite classer l'affaire de l'ingénieur automobile qui semblait travailler sur une invention, elle ressort quelques mois plus tard par un concours de circonstances qui mène Nestor à arpenter de nouveau les rues du quartier.
Agressions, disparitions et cadavres vont se succéder mais heureusement, Hélène, sa secrétaire amoureuse, va avoir de l'intuition pour l'aider à résoudre le mystère.

En lisant, on voit Guy Marchand dans la peau de Nestor Burma avec le sourire aux lèvres, ses cheveux rares, sa silhouette svelte, ses longues pattes et son teint hâlé, promenant sa gouaille dans les rues de la capitale.
Une aventure de ce héros charmeur et rétif à l'autorité plaisante à lire.


Challenge Gourmand 2023-2024
Challenge XXème siècle 2023
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Un début un peu bavard ou Burma/Malet nous fait part de ses états d'âmes et ses préoccupations architecturales et urbanistiques sur le quartier sans parler de ses remarques salaces sur la chambrière accorte, certes, mais dans les pommes et sur la macchabée Désiris
Nestor met un certain temps à poser le problème : Deux macchabées dans un hôtel particulier plaine Monceau: suicides ou meurtre et suicide ?
On apprend qu'il se fait appeler de son diminutif « Nes » par ces dames, Nes qui est un petit nom charmant mais qui rappelle furieusement un certain Eliot mais vu l'incorruptibilité de Nestor il n'est pas prudent de faire l'amalgame. Bien entouré dans cet épisode je dirais même plus très bien entouré , star du cinoche, demi-mondaines, asphalteuses il va, après avoir mis le pied à l'étrier de ce brave Faroux, devoir frayer avec le monde de la pègre liée au cinéma chantages, violences, intimidations, kidnapping pour commencer... et autres trafics lucratifs
Des grosses pointures..
Donc dans XVIIe arrondissement dernier épisode (1959) de la série « Les Nouveaux Mystères de Paris » le fouineur patenté met ses pinceaux dans une vilaine carambouille. Intrigue un peu tarabiscotée. du septième art Malet passe a l' ‘espionnage industriel qui rappel « le cinquième procédé » les nazis en moins ensuite bifurque vers la contrebande de cigarettes sans oublier de passer par le lapidaire bref il se perd un peu A se demander comment Nestor a pu se dépatouiller avec tout ça !
Enfin l'atmosphère « Burma » est respectée, Des cadors qui défouraillent sec, des victimes dont certaines plus coriaces restent vivantes dont Nestor .
Pas de bosses mais des bastos en veux-tu en voilà dont une dans le gras et des cailloux dans les poches enfin des pierres quoi vous voyez
Des macchabées surtout des poules ! Des jeunes, des vieilles, des hispaniques ensuite des ingénieurs , des truands un bon échantillon de la pègre des année 50 ;
Un épisode dans un vieil hôtel particulier où Nestor recherche une cache secrète qui fait penser aux aventures du club des cinq c'est l'image que j'en retiens et c'est dans la même décennie
Un Burma pas trop mauvais mais on aurait aimé plus de heurts contondants enfin du contact , un Faroux plus présent et grincheux et le marivaudage avec Hélène semble bien entreprenant mais bon ce petit jeu trouvera toujours sa récompense surtout sous la forme d'une petite pierre.
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Pas de chance pour Nestor Burma. Il a beau arriver à l'heure à son rendez vous dans l'hôtel particulier du 17 ème arrondissement, il ne rencontrera pas sa cliente. En fait, il trouve trois corps : la petite bonne, évanouie, ses patrons, les Désiris, morts dans leur chambre.
Pacte de suicide, meurtre suivi d'un suicide ? Difficile de le dire."Vous l'aurez voulu" dit le message laissé par le mort. Mais à qui s'adresse-t-il ?
Il était ingénieur, inventeur (on a l'impression qu'on ne faisait pas trop la différence à cette époque là) et avait son atelier à Levallois, la ville de l'automobile. N'a-t-il finalement rien inventé ? Son invention lui a-t-elle été volée ? On ne sait pas.
Nestor Burma va enquêter ailleurs....une toute jeune gloire du cinéma a besoin de ses services. Et pour les besoins de cette nouvelle enquête il tombe sur le sosie de l'actrice qui n'est autre que la maitresse de Désiris.
Elle paraît attirer des gens bien désagréables et se fait enlever sous le yeux de Nestor.
Une petite troupe de jeunes femmes qui espèrent faire carrière (on ne sait pas trop dans quoi), une vieille cocotte début de siècle, la "comtesse", Huguette "de" Méneval, qui coache tout ce petit monde (elle a su se constituer une belle fortune en son temps et est indéniablement un exemple à suivre), des gros trafics, de la contrebande, du grand banditisme....le pauvre inventeur ne pouvait faire face à tout ça !
Et pour nous bien sûr, l'occasion de nous promener dans le Levallois d'il y presque 50 ans...
(cette critique est celle du roman et non celle de la BD de Tardi : je n'ai pas réussi à dissocier les deux.
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Dans les « Nouveaux Mystères de Paris » Léo Malet va à la rencontre de multiples personnages pour lesquels une complicité malicieuse va s'instaurer sous sa plume canaille, où sa gouaille parisienne explose dans une féérie de mots inventés ou le plus souvent empruntés aux invectives de nos ruelles.
Nestor Burma est un détective privé, habile, futé, roublard et parfois un peu fou fou, un Tintin inspiré par le parfum des femmes car elles ne sont jamais loin.
L'Envahissant Cadavre de la Plaine Monceau nous mène à la recherche des FTP ces Frissons Très Parisiens, une revue qui donne toute sa place au libertinage, des photos où des cocottes posent dans des tenues succinctes et affriolantes.
Deux cadavres délimitent le décors d'un premier hôtel particulier, d'autres suivront, le commissaire Faroux est à la traine de Nestor Burma, de Nes pour les intimes, les femmes défilent, souvent des courtisanes et quelques truands de la vieille école.
Nous sommes pas loin des tontons flingueurs " des coups de flingues partent en rafales ,une maille à l'endroit une maille à l'envers", les échanges de tirs donnent lieus à des dialogues désopilant, les morts inspirent visiblement la verve les malfrats.
Ses personnages féminins émergent du récit tant ces dames dessinent de vrais figures attachantes comme la Régine ou Hélène sa fidèle secrétaire.
Voila un roman rafraichissant, qui nous plonge dans un Paris oublié, une intrigue certes classique mais un Polar bien huilé, où les poursuites en Tallemet à la mode 1957 peuvent être spectaculaires.
Pour se détendre et réécouter ces mots un peu oubliés,la racaille a remplacé la calbombe, la Tour Pointue, le probloc, la cocotte, la comtesse, les guibolles, une biture, une gapette, un talbin, une cibiche...
On retrouvera ainsi avec bonheur la cour des miracles façon Léo Malet
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Ecrit par Léo Malet, L'envahissant cadavre de la Plaine Monceau est l'un des quinze romans de la série Les Nouveaux Mystères de Paris (en référence, bien évidemment, aux Mystères de Paris d'Eugène Sue). La Plaine Monceau est l'un des quartiers du XVIIe arrondissement, théâtre de ce volume.
On retrouve le détective privé Nestor Burma en prise au suicide d'un inventeur, à l'agression d'une star de cinéma, à une bande de filles posant dénudées pour un magazine, à une affaire de contrebande et à quelques cadavres. Tout ce petit monde se croise et se recroise de manière inopinée : les coïncidences n'en sont pas toujours…

Je ne lis pas beaucoup de polars et je découvre Léo Malet avec celui-ci. Malgré les intrigues qui se mêlent, l'histoire reste claire et le rythme rapide. On découvre le Paris de la fin des années 1950, on se promène dans le XVIIe arrondissement (les 15 volumes doivent constituer un joli panorama).
Je m'attendais à quelque chose semblable à Hercule Poirot, mais j'ai été surprise tout en appréciant le ton de ce roman. L'histoire est racontée avec un « je ». Nestor Burma (« Nes » pour les intimes) mène son enquête, croise des jolies filles et picole. le ton est gouailleur, argotique parfois, ironique aussi.
J'aime bien cette franchise. le personnage n'en est que plus sympathique.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Tout en contemplant le plafond (qu'on pourrait appeler de communication), il me revient en mémoire que M. Jean-Louis Vaudoyer, dans Paris tel qu'on l'aime, a écrit d'un peintre de la plaine Monceau, auteur de « toiles immenses », un de ces peintres contemporains de mon Langlat, « qu'il avait fait ouvrir dans le plancher de son atelier une longue rainure de laquelle, grâce à un mécanisme ingénieux, la toile gigantesque surgissait des profondeurs de l'étage inférieur, ou s'y abîmait, selon que le peintre voulait travailler à telle ou telle fraction de son oeuvre ». Nous sommes en présence d'une invention analogue. Langlat devait, lui aussi, torcher de « grandes machines » et cet hôtel a été construit sur ses indications.
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Viénot nous tend la main. On la lui serre. C'est une main ferme et chaleureuse. Une main d'honnête homme. Comme il y en a tant. Des gens qui vous regardent de travers parce que vous faites des dettes, ne votez pas, refusez de porter un jugement sur le comportement de la fille de la concierge et ne vous découvrez pas au passage des convois funèbres. Eux ne sont pas des anarchistes de cet acabit. Ils se contentent de frauder le fisc, la douane, voler sur le poids des denrées et faucher le fruit des veilles d'un inventeur suicidé. Des citoyens honorables, respectés et considérés. Le monde en est plein. Il en déborde. C'est pourquoi, parfois, ça ne sent pas bon.
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M. Pierre décrit plusieurs tours grotesques sur lui-même, comme une toupie frappée par un fouet...
Celui des coups de flingues qui partent en rafales.
Les chocs contrariés lui font effectuer un tour à droite, un tour a gauche.
Une maille à l'envers. Une maille à l'endroit.
On est en train de lui tricoter un drôle de pullover.
p184
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Des gens qui vous regardent de travers parce que vous faites des dettes,ne votez pas,refusez de porter un jugement sur le comportement de la fille de la concierge et ne vous découvrez pas au passage des convois funèbres. Eux ne sont pas des anarchistes de cet acabit .Ils se contentent de frauder le fisc,la douane, voler sur le poids des denrées et faucher le fruit des veilles d'un inventeur suicidé.Des citoyens honorables ,respectés et considérés.le monde en est plein.Il en déborde. C'est pourquoi, des fois, ça ne sent pas bon.
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Jeanne Désiris. Par quel bout qu'on le prenne, ça porte à rêver, non ? .. Nestor, le poète de ces dames, toujours prêt à croire en la Mère Noël.
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