Jeanne Désiris. Par quel bout qu'on le prenne, ça porte à rêver, non ? .. Nestor, le poète de ces dames, toujours prêt à croire en la Mère Noël.
Tout en contemplant le plafond (qu'on pourrait appeler de communication), il me revient en mémoire que M. Jean-Louis Vaudoyer, dans Paris tel qu'on l'aime, a écrit d'un peintre de la plaine Monceau, auteur de « toiles immenses », un de ces peintres contemporains de mon Langlat, « qu'il avait fait ouvrir dans le plancher de son atelier une longue rainure de laquelle, grâce à un mécanisme ingénieux, la toile gigantesque surgissait des profondeurs de l'étage inférieur, ou s'y abîmait, selon que le peintre voulait travailler à telle ou telle fraction de son oeuvre ». Nous sommes en présence d'une invention analogue. Langlat devait, lui aussi, torcher de « grandes machines » et cet hôtel a été construit sur ses indications.
M. Pierre décrit plusieurs tours grotesques sur lui-même, comme une toupie frappée par un fouet...
Celui des coups de flingues qui partent en rafales.
Les chocs contrariés lui font effectuer un tour à droite, un tour a gauche.
Une maille à l'envers. Une maille à l'endroit.
On est en train de lui tricoter un drôle de pullover.
p184
Je me sens brusquement seul, là, dans ce vestibule, en compagnie de l'horloge normande, en forme de cercueil, dont le balancier accroche un éclair de lumière à chacun de ses va-et-vient, d'un funèbre porte-parapluie, d'un miroir entouré de patères et d'un corps immobile.
Viénot nous tend la main. On la lui serre. C'est une main ferme et chaleureuse. Une main d'honnête homme. Comme il y en a tant. Des gens qui vous regardent de travers parce que vous faites des dettes, ne votez pas, refusez de porter un jugement sur le comportement de la fille de la concierge et ne vous découvrez pas au passage des convois funèbres. Eux ne sont pas des anarchistes de cet acabit. Ils se contentent de frauder le fisc, la douane, voler sur le poids des denrées et faucher le fruit des veilles d'un inventeur suicidé. Des citoyens honorables, respectés et considérés. Le monde en est plein. Il en déborde. C'est pourquoi, parfois, ça ne sent pas bon.
Des gens qui vous regardent de travers parce que vous faites des dettes,ne votez pas,refusez de porter un jugement sur le comportement de la fille de la concierge et ne vous découvrez pas au passage des convois funèbres. Eux ne sont pas des anarchistes de cet acabit .Ils se contentent de frauder le fisc,la douane, voler sur le poids des denrées et faucher le fruit des veilles d'un inventeur suicidé.Des citoyens honorables ,respectés et considérés.le monde en est plein.Il en déborde. C'est pourquoi, des fois, ça ne sent pas bon.
C'est un gros, aux rotondités malpropres, à la calvitie crasseuse, à la voix dégueulasse.
Je n'ose songer à ses pieds, par manque d'adjectifs.
p64
Eux ne sont pas des anarchistes de cet acabit. Ils se contentent de frauder le fisc, la douane, voler sur le poids des denrées et faucher le fruit des veilles d'un inventeur suicidé.
Des citoyens honorables, respectés et considérés,
Le monde en est plein. Il en déborde.
C'est pourquoi parfois, ça ne sent pas bon.