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Les Nouveaux Mystères de Paris - R... tome 6 sur 14
EAN : 9782265003736
217 pages
Fleuve Editions (30/11/-1)
3.98/5   42 notes
Résumé :
Les Nouveaux Mystères de Paris


Le Livre de Poche n°3330 n'est pas une BD


Le dixième arrondissement de Paris. Le Faubourg Saint-Martin, berceau des refrains populaires. Les cabots sans engagements du Café Batifol. Les impresarii douteux. Les chanteurs de charme en plein succès et les clubs de leurs admiratrices. De jolies filles. De vilains messieurs. Et, en apothéose, un requiem.
Nestor Burma prouve, une fois de ... >Voir plus
Que lire après M'as tu vu en cadavreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Léo Malet, faut-il le rappeler, savait manier la plume. Oui, malheureusement, il faut le rappeler puisque, à la lecture des polars actuels force est de constater que ce n'est pas le cas de tout un chacun.

Et c'est en partie pour cette raison que je me replonge régulièrement dans les écrits d'hier, afin de trouver une qualité qui n'est plus mise en avant de nos jours.

Volonté de l'écrivain ou de son éditeur ? Mode dans l'air du temps ? Crainte de se priver d'un lectorat basique ? Mimétisme avec les auteurs à succès ? Ou manque de style, tout simplement ? le fait est que je ne m'émerveille jamais ou très rarement, en lisant des romans policiers récents. L'histoire peut être prenante, l'intrigue, intéressante, les personnages, originaux (heu... bof), la lecture très agréable... mais jamais je ne m'arrête sur une tournure de phrase, sur un mot, sur une métaphore en me disant : « Haaa, ça, c'est bien écrit » (pour les métaphores, il faut avouer que les premiers romans de Franck Thilliez n'en manquaient pas, et des plutôt intéressantes, mais il est vite rentré dans le range, le succès venant). Enfin, le plus récent roman sur lequel j'ai pu avoir une telle réaction doit être « La fée carabine » de Daniel Pennac, un roman datant déjà de 1987.

Alors qu'il m'arrive régulièrement de me faire ce genre de réflexion en lisant des romans policiers de plus de 50 ans et souvent en lisant des « Nestor Burma » de Léo Malet.

Non pas que je sois nostalgique du temps ancien (bien trop ancien pour que je l'ai connu à l'époque, d'ailleurs), bien au contraire, mais je déplore un certain affadissement de l'art en général, et de la littérature, en particulier. Comme si les artistes et leurs producteurs se disaient que le public est trop bête pour lui proposer quelque chose de subtil. Qu'il est trop inculte, pour apprécier la nuance. Qu'il est trop fainéant pour faire un effort de compréhension ou de découverte. Que c'est un béotien qui se contente d'une bouillie insipide si facile à reproduire ad nauseam qu'il serait bien dommage de perdre du temps et de l'énergie, donc de l'argent, à lui proposer un panel large, coloré, de reliefs, de contrastes, de textures, d'odeurs, de sons, de variétés, de sens afin de l'enrichir, car, s'il s'habituait à cette abondance de biens qui ne nuit jamais, il serait capable de l'aimer et d'en redemander. Et si le producteur sous toutes ses formes devait alors proposer de la qualité, ce serait bien moins facile et bien moins rémunérateur.

Au fond, on ne peut pas jeter la pierre à ces « élaborateurs » tant le succès de mixtures infâmes (films, musiques, livres, émissions de télévision...) tendent à leur donner raison. Pourquoi s'embêter à faire des efforts quand on peut gagner plus et plus vite en ne faisant pas grand-chose ???

Du coup, les romans utilisant 300 mots de vocabulaires avec des phrases bateaux et des personnages creux et interchangeables, ayant du succès, on finit par ne plus trouver que leurs ersatz en librairie, et cela fait boule de neige.

Mais, si les impératifs commerciaux existaient déjà dans la littérature il y a 50 ans, 70 ans, 100 ans, 200 ans, la culture ou, du moins, la maîtrise de la langue française était probablement plus à l'ordre du jour puisqu'on pouvait encore la retrouver dans les romans d'alors. Il faut dire que la jeunesse d'hier n'était pas abreuvée de tweets, de sms, de mails, de commentaires sur Internet qui sont autant d'offenses à la langue que le groupe Indochine ne l'est à la musique, Donatella Versace à la beauté naturelle, Michael Bay au cinéma, Élie Semoun à l'humour ou encore Éric Zemmour au cosmopolitisme. C'est bien simple, le rappeur Jul pourrait faire office de Maître Cappelo auprès de certains jeunes (même ceux ayant leur BAC).

Mais, revenons-en à Nestor Burma et à la plume de Léo Malet.

Plus d'une fois, à la lecture des aventures du détective tête à claques (faut dire qu'il a la propension à se faire démonter la façade à tout va), je me suis fait la réflexion sur la qualité d'écriture de Léo Malet.

Avec Frédéric Dard, il est simple de s'émerveiller (pour peu que l'on apprécie une réinvention de la langue française et les apartés successifs) tant l'originalité explose à chaque mot. Avec Léo Malet, même si la gouaille argotique est présente (et non omniprésente), on ne s'émerveille pas de l'invention ou de la réinvention de la langue française, mais, tout simplement, de l'utilisation de celle-ci.

Pour souvenir, et en m'excusant de ne pas prendre forcément le meilleur exemple, mais, justement, un exemple insignifiant, un petit rien qui suffit à mon bonheur :

Là où, dans un roman récent, on pourrait lire un truc du genre : « Il est aimable comme une porte de prison ». La phrase bateau par excellence.

Léo Malet, dans « Des kilomètres de linceul » écrivait : « Elle livra passage à un personnage duquel émanait cette chaleureuse cordialité qui a fait le succès de tant de portes de prison. ». C'est autre chose, quand même ? Quoi, il n'y a rien d'extraordinaire ? Bin, non, ce n'est pas extraordinaire et c'est là tout l'intérêt de la chose. On n'est pas dans l'exercice masturbatoire où l'auteur prend plus son pied à se relire que le lecteur, juste l'utilisation d'un éventail un peu plus large de la langue française, la recherche de la tournure de phrase, pour ne pas se contenter de la phrase bateau, car la phrase bateau place la langue française sur le Titanic !

Moi qui suis un adepte de la pédanterie, j'apprécie, chez cet auteur, le fait de réussir à tourner ses phrases autrement sans en faire, pour autant, un exercice de style destiné à montrer sa maîtrise de la langue française. L'auteur en fait plus sans en faire trop.

Maintenant que cela est posé, revenons-en au roman en question.

M'as-tu vu en cadavre ? : Un après-midi d'octobre Hélène, la secrétaire de Nestor Burma, attend en vain Auguste Colin, un homme d'une soixantaine d'années qui vient la voir pour lui soutirer de l'argent. Peu après arrive Madeleine Souldre, directrice de l'Agence Interstar de la rue de Paradis et impresario du chanteur Gil Andréa, qui demande à Burma de découvrir ce qui tracasse son meilleur artiste et lui fait perdre tous ses moyens depuis quelques jours. le détective n'est guère enchanté d'avoir à enquêter dans le milieu du music-hall qu'il juge avoir perdu tout son lustre depuis la disparition d'Édith Piaf. Et Gil Andréa, bellâtre qui beugle la chansonnette et grignote son piano, ne le fera pas changer d'avis. Or, ce qui tourmente l'artiste, ce sont ses admiratrices de son club. Puisque Burma ne peut accéder à ce milieu exclusivement féminin, il y envoie sa secrétaire Hélène. Pendant ce temps, de son côté, Burma explore d'autres pistes, ce qui lui vaut d'être agressé, tabassé et dépouillé. le lendemain matin, patraque, il appelle Hélène à son secours et, pendant qu'elle panse ses plaies, la fidèle secrétaire lui livre son rapport. Il n'est guère réjouissant, car derrière le sélect Club Gil Andréa se dissimule un réseau de traite des Blanches (Wikipédia...).

Nestor Burma est un grand masochiste. Outre le fait de se faire éclater la tronche régulièrement, maintenant, il va à la recherche de quelqu'un qui veut lui emprunter de l'argent.

Ayant rendez-vous, avec sa secrétaire, avec un acteur raté, ami de la famille de celle-ci, qui veut lui soutirer de l'argent, Nestor Burma s'étonne de ne pas voir la sangsue débarquer. Il part alors à sa recherche imaginant qu'il est mort, seule raison pour ce genre de personnage de ne pas venir chercher son argent. Mais la concierge de l'artiste lui apprend que le bonhomme est parti en tournée grâce à l'engagement qu'il avait eu. Seul souci, le détective sait que l'engagement est bidon et n'est qu'une excuse pour soutirer du pognon à tout le monde. Peu importe, après tout, il économisera son blé.

Mais quand une productrice l'embauche pour surveiller son protégé, un chanteur à succès pour midinette, Nestor se dit que le destin est étrange de le confronter au « show business » par deux fois en si peu de temps...

Avec la verve habituelle de Nestor Burma, le lecteur suit cette enquête pleine de faux semblants et de rebondissements, sans oublier, pour autant, les étapes classiques comme le passage à tabac. Mais, parfois, le lecteur suivra le point de vue d'Hélène, la secrétaire de Burma.

Que dire si ce n'est que c'est bien écrit, comme d'habitude avec Léo Malet, que le personnage est intéressant, mais ça on le sait déjà, que l'enquête est prenante et bien menée, que les rebondissements sont nombreux et, qu'en plus, l'auteur en profite, via la voix de son personnage, pour faire une critique du monde du spectacle en général et celui de la chanson, en particulier. Au passage, grâce aux citations des chanteurs et chanteuses à succès de l'époque (Édith Piaf et Patachou en tête d'affiche), j'ai fait la connaissance de Marie-Louise Damien, alias Damia, une chanteuse dont j'ignorais l'existence jusqu'alors.

Au final, si une enquête de Nestor Burma est toujours une valeur sûre dans laquelle je me replonge régulièrement, cet épisode est particulièrement réussi et se hisse au-dessus du panier (du moins, des premiers épisodes de la série)...
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Helène est bien gentille, Nestor Burma, son patron, aussi. Ils ont l'un et l'autre accepté de donner un peu d'argent à Auguste Colin, dit Nicolss un vieil acteur sur le retour pour qu'il puisse partir en tournée, recommencer sa carrière...enfin on peut toujours rêver. Mais quand ils arrivent au café où Colin leur a donné rendez vous il n'y a personne. Burma s'inquiète : lui, le presque toujours fauché, il sait bien que, quand on a trouvé une poire, on ne la lâche pas comme ça ! Ils vont même jusqu'à s'introduire dans l'appartement du vieil acteur pour vérifier qu'il ne s'est pas transformé en cadavre...Mais non, il semble juste avoir disparu...
Dans la semaine, Burma est contacté par une certaine Madeleine Souldre, agent du merveilleux chanteur de charme Gil Andréa. La coïncidence, deux personnes liées au monde du spectacle qui ont recours à lui presque en même temps, l'intéresse et il accepte le travail.
Il va donc avoir à enquêter dans un arrondissement voué au spectacle et à ceux qui y travaillent où Léo Malet a beaucoup circulé lui même quand il vivait de figuration et de (tout) petits rôles.
Gil Andéa semble soucieux. Son travail s'en ressent. Et son travail c'est un peu le gagne pain de Mado, son agent, alors elle est soucieuse aussi. Nestor Burma va donc surveiller l'individu et essayer de comprendre ce qui se passe. Pour cela il aura l'aide d'Hélène qui s'infiltrera dans le "fan club" du chanteur, parmi toutes ces jeunes filles ou jeunes femmes enthousiastes.
Au milieu de tous les cadavres et coups sur la tête habituels, Nestor devra trouver parmi les soucis qui encombrent la vie compliquée de la vedette quel est celui qui doit vraiment être (bien ) résolu. En admettant que cela soit possible !
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Un certain Auguste Colin, dit « Nicolss », artiste lyrique sur le retour, se présente dans les bureaux de l'agence Fiat Lux de Nestor Burma. Il vient solliciter ses services mais d'une manière évasive. Il lui donne rendez-vous chez lui avec un luxe de précautions des plus bizarres. Et voilà que Colin disparaît sans laisser de traces. Peu après, l'imprésario de Gil d'Andréa, le chanteur à la mode, demande à Burma de surveiller son poulain qui lui semble filer un mauvais coton. C'est le début d'une enquête difficile avec son lot de cadavres. Une jeune fan du chanteur s'est suicidée, l'imprésario sera étranglée, des gangsters sud-américains se retrouveront pris dans une fusillade et un cadavre sera caché sous un tas de charbon. Avec sa chance habituelle, Nestor Burma aura son lot habituel : passage à tabac en règle et cuite carabinée pour la bonne cause, cela va de soi.
Publié en 1956, ce roman se déroule principalement dans le dixième arrondissement, Malet respectant le plan de création de ses « Nouveaux Mystères de Paris » avec un livre par quartier. Faisant écho à « Corrida aux Champs Elysées » qui traitait des milieux du cinéma, ce roman policier d'ambiance explore l'univers du music-hall (de nos jours on parlerait de show-biz) pour en dénoncer les apparences trompeuses. La description du club de fans servant de vivier ou de harem au chanteur de charme de ces dames et celle de l'agence de tournées en province et à l'étranger avec ses ramifications style « traite des blanches » ne sont pas piquées des vers. Léo Malet y déploie tout son esprit critique, son ironie et son cynisme désabusé. Combien de naïfs et naïves ne se sont-ils pas brûlés les ailes, combien se sont laissés prendre à ce miroir aux alouettes, combien admirent des bellâtres, jouisseurs, chanteurs de pacotille et finissent par tomber dans l'alcool comme la chanteuse qui lui a fait la courte échelle ou dans la prostitution comme ces sottes qui croient qu'il suffit de coucher pour arriver en haut de l'affiche ? On apprend au passage que les faveurs de Burma et donc de l'auteur vont plutôt vers Brassens, Patachou et Piaf. Un roman pas complètement noir mais qui dégage quand même une impression de malaise et de tristesse. L'énigme est résolue. La justice va passer mais dans les dernières pages, on sent que le détective ne se fait plus aucune illusion sur l'intérêt de son action. Livre intéressant ne serait-ce que pour le style et l'humour féroce.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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En 1943, Léo Malet a donné naissance au personnage de Nestor Burma puis en a fait un piéton de Paris. Il était donc logique qu'il créé « Les nouveaux mystères de Paris », série de 15 romans policiers publiés entre 1954 et 1959. Chaque énigme a pour décor un des arrondissements de la ville de Paris.

« M'as-tu vu en cadavre » a été publié en 1956 et se déroule dans le 10ème arrondissement, entre le canal Saint-Martin, la rue de la Grange-aux-Belles, le quai de Jemmapes, la rue d'Hauteville, le faubourg Saint-Denis, le passage Brady, le faubourg Saint-Martin, la rue de la Fidélité, la rue de Strasbourg et la gare de l'Est. On est dans le réalisme de la vie du 10ème arrondissement, quartier qui se caractérise par ses nombreux passages couverts (à conseiller aux promeneurs urbains !).

Cette fois-ci c'est dans le milieu de la chanson ou plutôt du show business que se déroule l'enquête de celui qui met le mystère knock-out. Mon détective privé préféré va devoir enquêter à la demande de la belle Mado, directrice de l'agence Interstar, qui s'inquiète pour son poulain, la vedette Gil Andrea.
Hélène, la secrétaire de l'agence Fiat Lux (Enquêtes privées, recherches, filatures) va être mise à contribution pour infiltrer le fan club mais Burma va quand même avoir du mal à démêler la situation où se croisent un vieil acteur disparu, une jeune fille suicidée, un trafic de prostituées, un passage à tabac sans sommation, une cuite avec une star de music-hall déchue et quelques cadavres. le tout dans un Paris des années 50 où il y a encore des charbonniers livrant des sacs d'anthracite avant l'hiver.

Ce n'est pas le meilleur Léo Malet mais on n'est jamais déçu car l'intrigue est rondement menée. Je signale aussi qu'il y a beaucoup de coquilles dans ma version numérique.


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Un certain Auguste Colin, dit « Nicolss », artiste lyrique sur le retour, se présente dans les bureaux de l'agence Fiat Lux de Nestor Burma. Il vient solliciter ses services mais d'une manière évasive. Il lui donne rendez-vous chez lui avec un luxe de précautions des plus bizarres. Et voilà que Colin disparaît sans laisser de traces. Peu après, l'imprésario de Gil d'Andréa, le chanteur à la mode, demande à Burma de surveiller son poulain qui lui semble filer un mauvais coton. C'est le début d'une enquête difficile avec son lot de cadavres. Une jeune fan du chanteur s'est suicidée, l'imprésario sera étranglée, des gangsters sud-américains se retrouveront pris dans une fusillade et un cadavre sera caché sous un tas de charbon. Avec sa chance habituelle, Nestor Burma aura son lot habituel : passage à tabac en règle et cuite carabinée pour la bonne cause, cela va de soi.
Publié en 1956, ce roman se déroule principalement dans le dixième arrondissement, Malet respectant le plan de création de ses « Nouveaux Mystères de Paris » avec un livre par quartier. Faisant écho à « Corrida aux Champs Elysées » qui traitait des milieux du cinéma, ce roman policier d'ambiance explore l'univers du music-hall (de nos jours on parlerait de show-biz) pour en dénoncer les apparences trompeuses. La description du club de fans servant de vivier ou de harem au chanteur de charme de ces dames et celle de l'agence de tournées en province et à l'étranger avec ses ramifications style « traite des blanches » ne sont pas piquées des vers. Léo Malet y déploie tout son esprit critique, son ironie et son cynisme désabusé. Combien de naïfs et naïves ne se sont-ils pas brûlés les ailes, combien se sont laissés prendre à ce miroir aux alouettes, combien admirent des bellâtres, jouisseurs, chanteurs de pacotille et finissent par tomber dans l'alcool comme la chanteuse qui lui a fait la courte échelle ou dans la prostitution comme ces sottes qui croient qu'il suffit de coucher pour arriver en haut de l'affiche ? On apprend au passage que les faveurs de Burma et donc de l'auteur vont plutôt vers Brassens, Patachou et Piaf. Un roman pas complètement noir mais qui dégage quand même une impression de malaise et de tristesse. L'énigme est résolue. La justice va passer mais dans les dernières pages, on sent que le détective ne se fait plus aucune illusion sur l'intérêt de son action. Livre intéressant ne serait-ce que pour le style et l'humour féroce.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Mais je ne pourrai jamais marcher avec ça, avais-je protesté. Je ne vais jamais pouvoir tenir debout. » Il avait répliqué que lorsqu’on mettait ce genre de chaussures ce n’était pas pour rester debout. J’avais fait celle qui ne comprend pas, mais n’avais pu m’empêcher de rougir.
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- Un type raide. Un fauché. Pourquoi un escroc ? Un vieux bonhomme lessivé qui essaie de bouffer, c'est tout. N'en faites pas une maladie, ma poule. J'économise vingt-cinq talbins, dans le coup. Je vous paierai une jolie paire de bas, sur cette somme. Et maintenant, caltons !
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Maintenant, une averse drue avait succédé au crachin. Ce que, dans mon coma comac, je prenais encore pour le carillon de Westminster du tabassé-maison, n'était que le bruit de l'eau du ciel tambourinant sur le couvercle d'une poubelle, le toit de la voiture et mon visage.
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L’homme qui, au début de cet après-midi d’octobre, pénétra dans les bureaux de l’Agence Fiat Lux (Enquêtes privées, recherches, filatures), ne cherchait plus la soixantaine. Il l’avait atteinte, voire dépassée.
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A travers de la brume froide,je portai mes regards vers le FaubourgSaint-Martin , vers une certaine maison du Faubourg Saint-Martin [...]Mais le père Dolmet allait bientôt se lever ,se lever pour se rendre à son boulot. L'air lui semblerait peut-être plus léger, ce matin."Il y a peut-être une justice." Il n'y croyait pas. Y avait-il une justice? Tout cela ne prouvait rien.Rien de tout cela ne ressusciterait Janine,la suicidée de dix-huit ans
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