J'aime particulièrement dans les enquêtes de Nestor Burma traitées par
Tardi la patte du dessin et des ombres. Il y a dans ce noir et blanc quelque chose de Bogart et du faucon maltais, une sorte d'épaisseur indissociable du récit, le pendant illustré du film noir. Et c'est là la plus grande réussite de
Tardi, avoir donné corps à ces histoires. A lire pour se plonger dans une atmosphère où les coups de feu résonnent sur le pavé humide.
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