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EAN : 9782359053463
240 pages
Ecriture (17/02/2022)
2.4/5   5 notes
Résumé :
Quatre romans napolitains, publiés sous le titre générique de L’Amie prodigieuse, adaptés ensuite en série télévisée, ont fait sensation, remportant un succès considérable en Italie, en France, en Allemagne, aux États-Unis… Pourtant, ces livres, traduits en quarante-deux langues et vendus à plus de cinq millions d’exemplaires, n’ont donné lieu à aucune interview filmée ni aucune séance de dédicaces.
L’autrice a choisi de rester dans l’ombre. Le mystère demeur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je tiens à remercier les éditions Ecriture et Babelio pour son opération Masse critique qui m'a permis de découvrir « Elena Ferrante – A la recherche de l'amie prodigieuse » de Salomon Malka.

Je ne connais l'oeuvre d'Elena Ferrante uniquement par les émissions littéraires ou par la presse. Je ne me suis pas plongé dans la lecture de sa si célèbre tétralogie. Cependant, l'aura de mystère l'entourant à attiser ma curiosité et je pensais pouvoir profiter de cette lecture pour découvrir un peu de son univers avant de me jeter dans son oeuvre littéraire.

Salomon Malka, dans son introduction, nous précise immédiatement l'enjeu de son livre : « il importe de savoir pour quelles raisons l'auteur a cherché à se faire oublier et même à se rendre invisible ». Rajoutant sin nous n'avions pas compris : « Un auteur a-t-il le droit de disparaître corps et biens ? » La réponse est immédiatement donnée : Non ! Cinq pages d'introduction pour nous dire qu'il est impensable de demander et garder l'anonymat, cela cache forcément quelque chose !
S'ensuit alors quelque deux cents pages qui décriront (trop peu) l'ambiance et les thèmes des romans, mais toujours à l'aune de la théorie de Claudio Gatti faisant d'Elena Ferrante le pseudonyme d'Anita Raja, épouse du célèbre écrivain Domenico Starnone.
L'obsession de l'auteur est de faire un parallèle entre Émile Ajar alias Romain Gary et Elena Ferrante. Si l'auteur de la tétralogie a déjà réussi une carrière d'écrivain, pour « renouveler son oeuvre » il lui faut alors prendre un pseudonyme.
Tout ce discours autour de la légitimité d'un auteur de vouloir garder l'anonymat pour ne laisser le lecteur qu'avec son oeuvre est répété tout au long du livre ad nauseam. Nous passons de l'autrice qui ne veut pas faire d'ombre à son mari, à l'auteur masculin désireux de gagner un second prix sous un autre nom, à un collectif mari-femme mais où bien évidemment la femme n'est « qu'une main sur quatre », confinement volontaire d'un auteur anticipant le confinement du Covid… (Je suis à court de point d'exclamation) Pour donner du poids à son propos, l'auteur fera intervenir diverses personnalités qui viendront donner de l'eau à son moulin.
Malka rappelle à son lectorat que le Naples, l'Italie même, décrits dans la saga de l'amie prodigieuse ne font jamais référence à l'avant, c'est-à-dire à la seconde guerre mondiale. L'avant devenant une sorte « d'impensé » : il y a forcément eu un avant, mais nous n'avons pas besoin d'en connaître la substance puisque nous sommes là. Cela pourrait être aussi une manière d'appréhender le désir d'anonymat de l'auteur, s'effacer pour ne laisser s'exprimer que le présent (narratif). Mais non, Salomon Malka va toujours plus loin, refusant même à Elena Ferrante le droit de ne peut-être pas se sentir à l'aise à l'oral.

À la recherche de l'Amie prodigieuse aurait pu être un livre sur les traces d'Elena Ferrante, il aurait pu nous entraîner dans les lieux de l'oeuvre, éclairer le lecteur d'analyses enthousiastes, donner des perspectives. Malheureusement, les seules analyses intéressantes sont celles de Jean-Noël Schifano, reprises sur trois pages.
Quant à Salomon Malka, il se perd dans son procès d'intention, et, à mon sens, aurait pu garder son texte dans ses tiroirs, anonyme.
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La saga de L'amie prodigieuse a été un énorme coup de coeur pour moi en 2021. J'ai adoré le style d'Elena Ferrante (lu en VO) et sa façon de raconter l'histoire. Cet essai se penchant sur l'anonymat de l'autrice avait donc tout pour me plaire.
Au final j'ai trimé pour le lire car je le trouve assez brouillon. Il n'y a pas vraiment de plan et beaucoup trop de répétitions sont faites sur les mêmes sujets encore et toujours : Elena Ferrante est elle Anita Raja ou Domenico Starnone, le confinement, a t-elle le droit de conserver l'anonymat et, ce qui semble traumatiser l'auteur, le fait qu'elle ne mentionne pas la seconde guerre mondiale dans sa tétralogie : ce dernier point fait même l'objet d'un chapitre à part où l'on revient sur le fascisme et l'antisémitisme italien. Très intéressant du point de vue historique mais complètement hors de propos pour un livre sur Elena Ferrante ! La guerre n'est pas mentionné dans son oeuvre, tout simplement car le récit commence en 1950 et l'on est à hauteur d'enfant, suivant le parcours d'Elena et Lila, et non pas leurs parents. En tant que fille de 6 ans au début de l'histoire, évidemment qu'elle a ne va pas aborder le thème du racisme et de la seconde guerre mondiale. L'une des intervenantes dans le livre de Salomon Malka lui fait cette remarque " peut être compte tenu de vos propres centres d'intérêt, pourrait on avoir le sentiment que vous surinterpretez" C'est exactement ça ! L'auteur est bien trop présent dans ce livre et s'est trop mis en avant au détriment du réel sujet qui intéresse le lecteur. On a l'intervention de plusieurs "personnalités" littéraires qui donnent leur opinion, ce qui est intéressant mais bien que court le récit est trop lourd à ingérer. Il me semble qu'on aurait pu faire plus concis et clair.
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J'ai lu la saga "l"amie prodigieuse" début 2020 et j'ai eu un coup de coeur pour cette histoire que je n'arrive toujours pas à oublier. Je me suis intéressée plus tard à l'autrice et j'ai ainsi découvert qu'elle se cachait derrière un pseudo et ne faisait aucun apparition publique.
Le livre de Salomon Malka m'a donc particulièrement intrigué car j'avais très envie d'en apprendre plus sur le mystère autour d'Elena Ferrante.
Attention cependant à ne pas lire ce livre avant d'avoir lu la saga de l'amie prodigieuse au risque de vous faire spoiler.. Salomon Malka revient sur des éléments très importants, et même sur la fin de la saga... Il aurait été préférable de le noter sur la quatrième de couverture...
Salomon Maka revient sur les échanges qu'il a eu avec différentes personnalités pour étayer les hypothèses sur la véritable identité d'Elena Ferrante. Je n'en connaissais qu'une. C'était donc très intéressant de découvrir les autres possibilités, comme l'écriture à 4 mains, ou celle d'un homme derrière le pseudo féminin.
J'ai apprécié également avoir le ressenti des habitants de Naples, comment l'oeuvre et le mystère autour de l'autrice ont été perçu en Italie, mais également le succès aux Etats-Unis.
J'ai moins aimé certains passages du livre où l'auteur se répète à préciser qu'il l'a écrit pendant la situation sanitaire.. il n'y avait pas vraiment d'intérêt à mon sens.
Après la lecture de ce livre je reste cependant sur mon avis que n'importe quel auteur à le droit de vouloir rester anonyme. Bien sûr cela amène de la curiosité, et c'est pour ça que j'ai eu envie de lire Salomon Malka, mais je respecte totalement cette décision, cela ne cache pas forcément quelque chose.

Merci aux éditions Ecriture et Babelio pour l'opération masse critique qui m'a permis de lire ce livre.
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Ou comment glaner quelques sous sur le succès colossal d'une autre... Écrit à la va-vite, quelques réflexions poussives et répétitives sur l'auteur qui s'efface derrière son oeuvre, parallèle facile (et à côté de la plaque) avec Romain Gary. Aucun intérêt.

Il y a tant à dire, à raconter, à explorer, à analyser avec le roman d'Elena Ferrante ! Et ne parvenir qu'à fournir ce texte laborieux... Franchement désolant. Je ne connaissais pas les éditions Écritures (véritable responsable de ce massacre, Salomon Malka n'a fait que cachetonner, on ne peut pas lui en vouloir), mais je m'en défierai à l'avenir.
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Vidéo de Salomon Malka
2018 marque l?anniversaire des 70 ans d?Israël (vote de l?ONU du 14 mai 1948). Dans cet ouvrage, Salomon Malka revient sur 70 dates qui ont compté dans l?histoire de cet État. Il nous raconte ainsi chaque journée marquante ou déterminante pour ce pays, en guerre depuis sa création. La politique, les relations internationales, mais également l?archéologie, la culture, la technologie, l?écologie? sont revisités par l?éclairage qu?en donne l?auteur. Un essai passionnant et essentiel pour comprendre le parcours d?un État et d?un peuple, du roi David à l?actualité la plus récente.
Journaliste, écrivain, directeur de la rédaction de L?Arche, Salomon Malka est l?auteur de nombreux ouvrages, notamment des essais biographiques sur Emmanuel Lévinas, Franz Rosenzweig, Vassili Grossman? Ses livres ont été traduits dans de nombreuses langues.
Pour en savoir plus : https://goo.gl/r3TdJ9
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