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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je suis partagé. D'un côté, peu convaincu par le côté fantastique d'Adrian, un éternel qui a besoin d'embrasser les humains pour vivre. J'ai eu peur de relire "Le parfum" de Suskind. Il n'en est rien ! Mais je me suis laissé embarquer dans cette histoire d'amour intemporelle. L'écriture est belle et on veut connaître la fin. Ce qui en fait un bon roman non ?
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L'auteur réinvente le mythe vampirique, fait siens les codes de la littérature gothique et imagine une nouvelle créature mystérieuse et séductrice... L'écriture est ciselée, emmène ailleurs et l'ensemble se tient mais reste, de par le genre qu'il embrasse, très codifié (plus d'infos ici : https://pamolico.wordpress.com/2021/02/04/le-voleur-damour-richard-malka/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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S'il y a bien des noms qui attisent ma curiosité, qui me donnent l'envie d'ouvrir un roman sans lequel je ne m'y serais jamais intéressée, c'est celui de Venise. Mais aussi de Constantinople, Londres ou tout autre ville marquée par le sceau d'une histoire millénaire. J'aime les histoires de voyageurs, les récits de voyages, c'est bien pour cela que j'ai choisi de lire ce roman. Richard Malka est déjà scénaristes de nombreux romans graphiques, il signe ici son deuxième roman. Sur un plan plus politique, en tant qu'avocat, l'homme est aussi connu pour son combat pour la laïcité, il a été l'avocat du journal Charlie Hebdo. C'est un homme de discours, habitué à manipuler langage et mots par le biais de ses plaidoiries, dont il se sert cette fois pour mettre en forme sa fiction.


C'est un roman épistolaire à deux voix : celles d'Anna et Adrian, appartenant à ce New-York du XXIe siècle, qui s'écrivent l'un à l'autre, sans pour autant échanger la moindre lettre. Cela aurait été une histoire d'amour comme les autres, a priori, sauf qu'Adrian n'est pas tout à fait comme le reste de l'humanité, doté d'une vie interminable, qui a pris jour quelque deux cents années plus tôt. C'est un roman très agréable à lire, d'autant que l'auteur nous plonge dans la Venise du XVIIIe siècle, envoutante et repoussante à la fois, belle, richissime mais ravagée par la maladie, au sein du couple mal assorti et meurtri que forment ses parents. Adrian est leur dernier enfant, le seul enfant qu'il leur reste, le survivant, l'immortel, à la fois béni et maudit par ce destin. Ce vénitien d'origine va sillonner le monde tout comme les siècles, et nous emporter dans ses pérégrinations. J'ai beaucoup aimé ces passages-là à mi-chemin entre le roman picaresque et historique. D'autant que, et c'est ce qui me donne une tendresse particulière pour le personnage, le désoeuvrement de ces deux siècles écoulés tant bien que mal lui ont fait naître une passion pour le moins dévorante de bibliophage autant que de bibliophile, sur laquelle il revient avec régularité. Adrian est un fin esthète, un homme raffiné et cultivé, c'est aussi ce qui fait son charme à cet homme torturé, cet Adrian, auréolé d'une aura de mystère, de noirceur, de douleur, typiquement le genre de profil qui attire. Il ne lui manque plus qu'il écrive en alexandrins à la lueur d'une chandelle… Mais je m'égare, le profil de l'homme est certes un poil caricatural, n'empêche que j'ai trouvé très agréable son évolution au milieu de ces livres. Si j'avais deux siècles à tuer devant moi, je ferais probablement fait la même chose.

Ce roman se situe à mi-chemin entre le fantastique du personnage et une réalité totalement prosaïque. Si je n'ai pas été totalement convaincue par le personnage, notamment en ce qui concerne ces âmes qui se retrouvent dans le temps, après des siècles passés, pour moi Adrian von Gott méritait mieux que d'être réduit à un simple amant. Il possède clairement l'aura de ces personnages éternels, dont la complexité de sa personnalité à travers le prisme de l'expérience hors-norme qui est la sienne fascine le lecteur, le tient en haleine. On apprécie de découvrir ce jeu de cache-cache qui lui permet de passer les siècles, cette faculté qu'il acquiert au fil de temps pour passer le filtre de l'histoire, qui fait de lui un caméléon qui s'adapte à peu près n'importe ou et avec n'importe qui, ce témoin vivant d'époques lointaines. Dans cette mesure-là, les passages historiques sont assez bien réussis.

C'est assez difficile pour moi de me faire un avis tranché, car j'avoue que je suis frileuse lorsqu'un roman touche au fantastique : La fin me semble également toute cousue de fil blanc, et ma foi je ne l'ai pas trouvée très convaincante, j'aurais aimé que la dimension fantastique du roman soit limitée, Adrian est un être unique en son genre, autant par ses côtés sombres que plus lumineux et il m'aurait semblé plus opportun qu'il le reste.

Même si je peux paraître un peu tatillonne, c'est un roman qui a de belles qualités et que j'ai aimé lire, et qui a fait écho en moi à pas mal d'autres références littéraires ou télévisuelles, cinématographiques. La langue élégante de Richard Malka contribue à l'attrait de ce récit que j'ai lu avec plaisir.



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Une lecture gothique dans laquelle l𠆚uteur réinvente le mythe du vampire avec brio. Il faut accepter de se laisser bercer par l𠆚mbiance et certains passages sont répétitifs, mais le tout reste agréable. Les thèmes abordés sont ultra contemporains et rendent l’intrigue prenante.
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Je ne sais pas vraiment à quoi je pouvais m'attendre. J'avais choisi ce livre pour le titre intrigant et pour la couverture séduisante.
"Le Voleur d'Amour", quelques mots qui pouvaient sous-entendre beaucoup de choses: un amant cherchant à briser un couple, un séducteur sans foi ni loi enfermant une pauvre héroïne sous sa coupe mortelle. Rien de tout cela.
Non, le voleur d'amour est véritablement à prendre au pied de la lettre.

Ce roman jongle au final avec l'horreur et l'aventure. le thème "vampirique" m'a souvent fait penser au "Dracula" de Bram Stoker, même si la plume ne s'y rapporte que peu. Mais il est impossible de comparer deux écrivains aussi distinct par le temps et le genre.

Au final, je fus tout de même séduit par cette découverte surprenante et cette étude approfondie de l'Homme, de la Vie et de l'Amour. Plus qu'un simple roman, il se trouve entre ces pages une dimension totalement philosophique, qui, parfois, semble prendre la voix du conteur. Malgré cela, il sera au final une oeuvre un peu "oubliable", qui m'aura alimenté durant seulement mon temps de lecture.
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C'est un roman que je n'ai pas choisi spécifiquement. Il était emballé dans un papier cadeau, résumé en 4 mots : romance/fantastique/historique/drame. J'ai tout de suite craqué. J'aime les rencontres avec l'inconnu, je suis rarement déçue par des "blind date with a book".

Et ce livre était une vraie découverte ! Je ne connaissais absolument pas. La couverture m'a interrogée : une histoire de vampire ? Je n'en ai jamais lu ! Mais la couverture ne révèle finalement pas les méandres de l'histoire d'Adrian Gott. Cet homme qui nous raconte sa vie, les rencontres qu'il a faites et l'amour qu'il porte en lui.

C'est un roman qui se lit vite. Une histoire d'amour qui n'a pas répondu à tous mes souhaits. Je trouve les sentiments d'Anna peu profond, une jeune femme qui ne mérite pas l'amour d'Adrian. (Oui je vois les choses ainsi !) C'est un personnage qui m'a un peu gaché mon plaisir de lecture a vrai dire.

Adrian quant à lui est un héro passionnant. J'aurais aimé en savoir plus. Certains passages de sa longue vie sont rapides et des détails auraient été bienvenus !

C'est donc une lecture frustrante. J'en voulais plus. Je n'ai cependant pas de regrets ! Adrian en vaut la peine !
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Voilà une occasion en or de lire un roman qui sort de l'ordinaire. Dans une sorte de « portrait de Dorian Gray » vampirique, Richard Malka réussi le tour de force d'être original avec une histoire d'amour qui traverse les âges !

Un roman sous forme épistolaire comme j'avais perdu l'habitude d'en lire. Richard Malka utilise le pouvoir du personnage d'Adrian pour nous faire voyager dans l'Histoire mais pas que ! de Constantinople à Venise, puis direction New-York…. Nous voilà plonger dans un roman fantastique et romantique dans un style très original et qui fonctionne à la perfection.

Si le côté épistolaire apporte de l'originalité, il donne aussi l'impression de ne pas rentrer dans les détails, de survoler des évènements. J'ai eu peur de décrocher de l'histoire mais on est réellement embarqué dans l'histoire, notamment grâce à une très belle écriture.
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