L'ordre de Cicéron, Tome 4 : Verdicts

Le dernier tome de cette saga juridique. Une fin comme je les aime parce que le passé rattrape le présent. Une belle leçon de vie malgré tout ou la haine a sa place mais ou l'amour est aussi bien présent.

Le dessinateur Paul Gillon n'a pas pu terminer ce dernier tome, la mort est venue frapper a sa porte avant. Vu son passé , cette histoire devait lui tenir a coeur, mais il faut avouer que Jean Michel Ponzio a su brillamment reprendre les stylos pour donner une magnifique fin à cette histoire..

J'ai été très émue par l'hommage rendu par Malka a son dessinateur, mais également par la fin de cette saga

Dans ce quatrième et dernier tome entre en scène Emilie de Veyrac.
Mais les révélations à son sujet sont un peu moins spectaculaires que celles concernant Raphaël dans le tome précédent. J'ai donc été légèrement déçue par ce dernier volume de cette excellente série, que j'ai trouvé un ton en dessous des 3 tomes précédents.
Je tiens cependant à préciser que ce n'est pas lié au changement de dessinateur, mais à une fin un peu facile et pas assez creusée.
Ce sont à nouveau les aspects historico-politiques que j'ai préférés.
En effet, si le tome précédent dénonçait le nazisme et le stalinisme à travers le destin de Raphaël Steiner, celui-ci s'attaque au mac carthysme dont Emilie a été une victime indirecte.

Pour conclure sur l'ensemble des 4 tomes, l'ordre de Cicéron est une série de qualité, intéressante, que je vous recommande vivement. Et je remercie Lyoko dont les critiques m'ont donné envie de la découvrir.

Verdicts est le quatrième et dernier tome de la série de bandes dessinées L'ordre de Cicéron de Richard Malka. Jean-Michel Ponzio a remplacé Paul Gillon au dessin suite à la disparition de ce dernier. Pour mettre fin à la lutte entre Nathan Steiner et Benjamin de Veyrac, Emilie sort de sa cachette et met de l'ordre dans les affaires familiales. Après Raphaël c'est au tour d'Emilie de sortir de l'ombre et de raconter sa vie. Les retours historiques sont intéressants et portent cet album où il n'y a plus vraiment d'enjeux après la réconciliation des deux bords.

Avec "Verdicts", c'est la fin de la saga avec ce quatrième opus publié près de trois ans après le troisième volume.
Entre temps, le dessinateur Paul Gillon – Grand prix d'Angoulème en 1984 - a quitté ce monde. C'était un grand qui n‘a donc jamais pris de retraite puisqu'il travaillait à ce dernier volume à près de 85 ans.
En lisant sa biographie, j'ai réalisé que lorsque j'étais jeune fille - dans les années soixante - , je lisais chaque jour dans France-Soir, le plus grand quotidien de l'époque, un « comics trip » intitulé « 13, rue de l'Espoir », une préfiguration de nos soap opéras d'aujourd'hui …. Mais à l'époque, les dessinateurs de BD n'étaient pas des vedettes.
Pour Cicéron, le flambeau a été repris avec talent par Jean-Michel Ponzio . Je crois que j'aime encore plus sa patte !
Certes, le scénario est toujours aussi encombré d'arrière-pensées politiques un peu lourdes. Mais évoquer l'ambiance de l'Amérique du Maccarthisme et du procès des époux Rosenberg fait partie de l'histoire. L'évocation transparente de l'affaire du pull-over rouge aussi. En quatre épisode, on a bien compris de quel côté penchent les sympathies des auteurs.
Un petit bémol : la fin est un eu courte … Mais l'ensemble se lit bien. C'est du travail sérieux.

Je suis déçue.
Ce tome n'apporte rien de plus à l'histoire... un peu comme le 1 servait d'introduction, celui ci fait juste la conclusion en bouclant l'histoire, un peu maladroitement.... car finalement on ne sait rien des motivations de la méchante de l'histoire
Donc, je l'ai lu mais sans réel plaisir.
Et en plus le changement dessinateur pour cause de décès, ne me convient pas : je n'aime pas ces dessins...
Dommage... ça me donne l'impression que la série a été écourtée.

Voilà fin du suspens!
Et quel suspens même si ce dernier tome n'a pas l'intensité des précédents.
Pour celles et ceux non convaincus par la BD, on retrouve ici les mêmes atouts qu'avec Pierre Lemaitre dans sa dernière trilogie qui actuellement ne comporte que 2T (au revoir la haut et couleur de l'incendie) : saga familiales à partir de la seconde guerre mondiale, vengeances, rebondissements, trahison, ....
Ce T4 est quasi à la hauteur des 3 précédents. Cela est d'autant plus à noter que l'un des pères de l'histoire, Paul Gillon dessinateur, est décédé à la sortie du T3. JM Ponzio a su magnifiquement lui succéder.

Décidément, je ne peux qu'encourager celles et ceux n'allant pas vers ce genre littéraire!!

Après des années et des années de refus d'aller vers ce genre « d'écriture », et bien que lisant beaucoup beaucoup de romans et d'essais, je découvre depuis 4 mois un art très complémentaire et porteur de vrais plaisirs de lecture!

Et bien évidemment aucun genre n'est exclusif de l'autre!!!!! Donc je continue les 2 en parallèle...

4ème et dernier opus de cette fantastique histoire quasi fratricide.

Il semblerait qu'entre les différents volumes, malheureusement, un des dessinateurs, Paul Gillon, ait disparu. C'est toujours triste, lorsqu'un artiste n'a pas l'occasion d'achever son oeuvre. C'est Jean Michel Ponzio qui a pris la relève de Monsieur Gillon. Personnellement, je n'ai pas senti la différence, je trouve que Monsieur Ponzio a assuré.
Dans ce, malheureusement, dernier tome, nous découvrons les événements qui ont mené à cette espère de guerre entre cousins. Les fils se dénouent, les vérités apparaissent.

Personnellement, j'ai un grand gout de trop peu : j'aurais aimé que cette histoire dure encore et encore ....En tout cas, plus que 4 tomes.

J'en recommande la lecture de cette aventure qui parcourt la seconde guerre mondiale jusqu'à nous.

Voila, c'est la fin ....on a été servi par de nombreux rebondissements, par l'apparition progressive de la famille....par les manigances d'Anissa....
Une belle série, qui a en plus le mérite de ne pas trainer en longueur !

Cette fin de cycle permet de clore l'histoire des deux familles avec l'intervention d'Emilie. J'ai surtout trouvé intéressant les aspects historiques liés au maccarthisme et à la peine de mort, moins les méandres familiaux. Je n'ai pas bien compris la vengeance d'Anissa. le dessin reste de qualité même si réalisés par un dessinateur différent.