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sur 63 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour une Foi, une fois n'est pas coutume, je vais procéder en suivant le cheminement de l'auteur, sauf, bien entendu si je n'ai rien à dire, sur tel ou tel chapitre, et en fonction des éléments de ma propre réflexion. Je n'oublie pas de remercier les éditions Hermann et Babelio pour cet envoi dans le cadre de l'opération masse critique.
D'abord, le livre. C'est du bel ouvrage, peut-être qu'il pourrait y gagner encore sur la relecture, car il mériterait d'être parfait ; soit que quelques imperfections se sont glissées, mots manquants, petit glissement, par ci par là, moins au lieu de moines pour en citer un… Au premier appel, j'ai pensé ainsi et je le dis en toute sincérité. Vitaly Malkin. Un homme d'affaires. Ah ! Oui, et alors. Pourquoi un homme affairé n'aurait-il rien à dire, à redire ou à écrire. Faut voir me dis-je. Russe ! pas de problème. Si on se colle à l'ouvrage, ça sent bon l'imprimerie, les illustrations sont parlantes, pertinentes et la présentation très soignée. Mais surtout, le thème m'interpelle. J'ai l'impression d'un retour en arrière. On a séparé les pouvoirs de l'église et de l'état, mais il me semble qu'à des fins politiques on n'hésiterait pas à faire marche arrière. Pourvu qu'on pose le Pouvoir, on retoucherait bien la Laïcité. C'est là que Vitaly Malkin m'intéresse quand il expose les faits et que l'on s'aperçoit du pauvre développement de notre position face à la religion. Evidemment chacun poursuit sa route et se forge une idée sur la question, mais je parle de ceux qui poursuivent une observance de telle ou telle coutume à caractère religieux sans qu'aucune conviction ne fonde leur mouvement. Alors, justement, nous pouvons nous rendre compte qu'à être des suivants nous n'existons guère au sein de nos sociétés contemporaines, où l'esprit est surfait, en tout, déjà installé, institutionnalisé d'avance etc… Á combattre certaines religions totalitaires n'allons-nous pas, piédestaliser les nôtres, chimères et compagnies, quand, feignant l'endormissement, elles perdurent encore, nous volant la vie vraie, le bonheur, tout de suite maintenant, et non au paradis.
Chapitre I ― Raison ou chimères : L'intronisation de l'homo religiosus… ou décadence de la raison ;
« le Seigneur connaît les pensées de l'homme, il sait qu'elles sont vaines. » Psaume 94 : 11
Ça ne peut pas mieux illustrer ce que je viens de dire sur le fait de perpétrer les baptêmes et autres communions, sans raison, donc par habitude et sans aucun discernement. Si nous poursuivons notre chemin en dehors de la raison, nous nous joignons alors au troupeau en dépit de toute assertion à la logique, nous nous conduisons comme des êtres irréfléchis et nous accordons, délaissons notre faculté de penser aux groupes, voire aux masses. Nous pouvons tout aussi bien nous laisser mener sous couvert d'une mouvance dite de démocratie, et vivre en totale dépossession de notre intellect et de notre libre arbitre. En témoigne le regroupement massif des foules lors d'un attentat, d'un crime, je pense aux marches blanches qui sont plutôt la représentativité à mon sens d'une certaine pauvreté affective des foules. le manque de réalisation des aspirations, de confiance en soi, d'alternative au travail, la robotisation, la paupérisation… Jeunes on aspire à tout mais ce n'est jamais le bon moment pour être heureux, arrivé à maturité on est trop sur ses gardes et après, c'est déjà trop tard. Si en plus la religion s'en mêle, autant sauter le pas. Les Illusions dangereuses. Oui, c'est dangereux de ne pas vivre quand on sait que le temps passe si vite. Les Liaisons dangereuses… rire !... c'est dangereux aussi, mais souffrir c'est encore être vivant et au moins, on sait pourquoi on souffre. Finalement, si on ne veut pas s'y risquer, on provoque sa propre souffrance dans l'abnégation. On rentre dans une croyance, une idéologie, un temple, on honore un culte ou un lieu où l'on ne reste pas solitaire. C'est facile, on appartient au groupe et on n'est plus responsable finalement. On s'en remet à l'autre, aux autres, au mythe. Vivre sa vie c'est difficile mais on n'en a qu'une, ne pas la vivre au nom d'une revendication sacrificielle, ce n'est pas une vocation, c'est un manque de courage.
Chapitre VI ―Le sexe est le pire ennemi de Dieu :
C'est vrai puisqu'il est l'élément concret de l'émancipation. Il fait partie de la construction de soi. Il va de soi, que si nous avons des relations sexuelles, en principe, c'est que nous sommes accompagnés, bien ou mal, nous ne sommes pas en proie à la solitude et donc beaucoup moins réceptifs à l'emprise d'où qu'elle vienne.
Depuis le temps… Je m'autorise à penser comme dirait un certain humoriste (qui avait du coeur) que les religions n'ont jamais apporté que des conflits, et, que le précepte « aimez-vous les uns les autres » n'a jamais été suivi, que le ciel est muet et qu'il suffit de perdre un être cher pour en prendre pleinement conscience. Ce livre de Vitaly Malkin est un retour aux sources d'où la lumière jaillit, mais il n'y a d'Aura que l'absence et le doux murmure du vent qui souffle :
Dès alors ! Vivez, n'en mourrez point.
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La qualité matérielle de cet ouvrage de 447 pages (24 x 18 cm) est indéniablement à saluer. Une abondante iconographie parfaitement placée et choisie, du papier glacé et même un marque-page en fil de soie intégré. Une mise en page aérée, avec des citations facilement repérables et pour lesquelles une bibliographie en fin d'ouvrage indique les références complètes. Cela me semble préférable aux notes de bas de page.
Cet essai est conçu comme une sorte d'encyclopédie de concepts religieux (la foi, le Mal, la mort, la souffrance, les plaisirs, le sexe) autour de la notion de bonheur personnel. L'auteur lui-même invite le lecteur à lire les chapitres dans l'ordre qu'il le souhaite.
Le texte est clairsemé d'évocations à la première personne, ce qui vient renforcer l'idée de prise de position de la part de l'essayiste : "Je ne reconnais pas davantage d'influence sociale positive à la conscience religieuse. [...] Sur ce point, si je soutiens pleinement la liberté de culte, je dois dire que je suis plutôt pour la liberté de ne pas croire." (p. 53)
Ce livre est donc une critique acerbe (l'auteur qualifie lui-même son livre de "texte de combat") de l'emprise du fait religieux sur notre vie, l'ambition de cet ouvrage étant par ailleurs aussi de discerner la part de vérité et celle de la création littéraire dans des textes fondateurs. À ce propos, le livre semble aux antipodes de celui de David Berlinski, Dieu n'est pas mort, bien qu'écrit dans un style assez proche. "La principale question de ce livre est la suivante : en quoi est-il raisonnable de croire ?", déclare l'auteur d'Illusions dangereuses.
Plus que philosophique, l'essai se revendique de culture générale et en effet, Charles Beaudelaire est souvent cité au chapitre de la mort, alors que tant d'autres écrivains sont pris pour "témoins" : Milan Kundera, Albert Camus, William Blake, Elie Wiesel, Nasr Eddin Hodja, Mircea Eliade et Friedrich Nietzsche, en plus d'un Moïse Maïmonide ou d'un Thomas d'Aquin.
Une motivation particulière, avouée par l'auteur, justifie, à mon sens, la présence d'un huitième chapitre intitulé "La croisade contre l'onanisme" en plus du sixième "Le sexe est le pire ennemi de Dieu" : "la Fondation Espoir, que j'ai créée et placée sous l'égide de l'Unicef, lutte contre les mutilations génitales féminines dans la région d'Afar et de Somali d'Éthiopie avec beaucoup de succès." (p. 7)
On peut ne pas adhérer à l'ensemble des prises de position de l'auteur, mais il n'en demeure pas moins que cela reste un livre d'érudit.
Je remercie les éditions Hermann et Babelio pour cet envoi dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Il sont peu nombreux les livres qui nous enthousiasment dès les premières lignes, dès les premières phrases que lisent nos yeux pourtant un peu blasés du nombre important d'écrits qu'ils parcourent, annotent, commentent chaque année.

Cependant, on peut heureusement être surprise, captivée encore et encore et ce d'abord grâce à BABELIO et aux Editions HERMANN dans le cadre d'une masse critique privilégiée. Merci donc pour cette belle découverte que vous m'avez permise de vivre.

Car oui, j'ai été chanceuse de lire les 435 pages d'Illusions dangereuses, quand les religions nous privent de bonheur. Ces pages très denses, mais jamais plombantes sont celles que j'attendais, que je cherchais désespérément mais sans les avoir trouvées jusque-là. Ni Christopher HITCHENS, ni Frédéric LENOIR, « spécialistes - essayistes » des religions ne m'avaient convaincue sur cette thématique, faire preuve d'un regard lucide et explicatif sur les croyances inféodantes liées aux religions.

C'était sans compter sur un illustre inconnu russe qui a été chercheur en physique, homme d'affaires, banquier, sénateur, pour devenir intellectuel – polyglotte – philanthrope se consacrant à présent à la philosophie et à certaines causes humanitaires (voir dans son livre).

Dans ce premier essai, véritable texte de combat athéiste, en plaçant la joie de vivre et les bonheurs terrestres au centre de ses combats intellectuels, il s'oppose haut et fort aux pratiques religieuses monothéistes en mettant à jour, et en décryptant les multiples chimères qui fondent les religions du Livre.

Sa question de départ étant la suivante : en quoi est-il raisonnable de CROIRE ? ou plus précisément : pour y voir plus clair, peut-on faire le tri dans les croyances fondamentales en cours ?

Et c'est en s'appuyant sur les philosophies antiques, et notamment grecques qu'il se donne des moyens efficients pour réaffirmer une vision du monde, avec la possibilité d'une société civile où la raison occuperait enfin la première place.

Dans cette sorte d'encyclopédie de concepts religieux (la foi, le Mal, la mort, la souffrance, les plaisirs, le sexe), il explicite de quelles nombreuses manières les religions apportent aux Hommes plus de mal que de bien, comment leurs doctrines ont tout intérêt à freiner les progrès des civilisations, quelles qu'elles soient, et ne peuvent en aucun cas permettre aux humains d'être complétement indépendants. Les passages où les chimères religieuses sont décodées se révèlent à mon goût des extraits jubilatoires. Ces dangereuses illusions imposées aux moyens de normes morales, sociales et éthiques sont de plus pour la plupart en désaccord avec le bon sens commun de la nature biologique de l'Homme.

Vitaly MALKIN a donc soumis les idéaux, les valeurs religieuses traditionnelles à un interrogatoire serré en questionnant croyances et pratiques, textes et Livres sans aucune complaisance ni facilité.

Dans un style agréable, ce pamphlet agrémenté de reproductions et photos éclairées, bel objet au papier glacé et à la mise en page soignée, se partage en huit chapitres, huit « croisades » illustrant de quelles façons
« l'humanité a gaspillé des milliards d'heures, vies humaines et une quantité pharaonique de ressources au service des cultes religieux ».

Encore merci pour l'impressionnant et formidable travail de documentation de l'auteur mais aussi et avant tout pour son courage. Aujourd'hui le POLITIQUEMENT CORRECT oublie parfois de dire certains faits et de donner certaines opinions, pourtant essentielles.

Que chacun et chacune puisse s'exprimer, n'est-ce pas le propre des démocraties ?


Lien : http://justelire.fr/illusion..
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Recevoir grâce à Babelio et Masse-Critique ce superbe ouvrage publié par les éditions Hermann et un honneur certain. Merci !! Prendre le temps surtout. Ouvrir subrepticement « Illusions dangereuses » de Vitaly Malkin et regarder puis admirer les illustrations qui magnifient ce bel objet livre couronné roi. Fierté et grâce littéraire sont octroyées au lecteur tant ce documentaire exemplaire est fabuleux. C'est un essai de lumière. Vitaly Malkin délivre la vie dans toute sa splendeur, la symbolique vivacité de l'existentialisme à toute sa place. La narration est puissante car personnelle. le je imprime une force et une connaissance extrême de tous les prismes qui embrigadent le libre-arbitre. D'une vulgarisation aboutie et sérieuse cet écrin peut être lu par tous, relu mainte et mainte fois. Les lignes souples sont d'une lecture facile et dans un même temps le lecteur reçoit une profondeur venue des essences de tout questionnement. le lecteur écoute plus qu'il ne lit. Quoi ? le kaléidoscope d'une humanité dans son intégralité. Comment surpasser la règle des religiosités et atteindre la sphère d'une liberté écartée de tous pouvoirs religieux ? Cet ouvrage est une quête et de sens et de réponses. Plus que cela encore cette « bible » objective et cosmopolite englobe les notions de philosophie, de religions, de liberté de conscience dans un déploiement presque laïque même si le mot n'est pas dit. Ce beau livre abat les cartes une à une. Tant d'éléments dans cet ouvrage de valeur (s) qu'il en devient une citadelle qui ne veut briller que si la clarté provient de la Vérité. « A mon avis, la théorie de l'éclipse de Dieu est très mauvaise parce qu'elle prive l'homme de tout espoir en l'aide divine. Les juifs ont espéré en 1939, mais leur espoir a été bien mal récompensé. Ils ont eu six millions de morts. »Ce documentaire est rare, incontournable. « Les Illusions dangereuses » sont décortiquées, déraisonnables et inutiles. Et pourtant ! Les sources du mal irriguent leurs veines en croyant être des faits plutôt que des chimères. « Donner la parole à son ennemi est un exemple remarquable de la démocratie biblique » « le livre de la Sagesse de Solomon 2-1-8. » Cette citation si belle repose la pensée religieuse vers son originelle action bienfaisante. Alors, le lecteur ne sait plus où donner la tête. Il prend cet essai en offrande du juste. Fait oeuvre de lire ce documentaire manichéen. Il arrive après des heures et des heures de réflexions bien après la lecture (qui recommence en boucle) à prendre conscience de son moi, sans ce sur-moi, mais avec un en-moi. Ce chef-d'oeuvre puisqu'il est ainsi nommé par le lecteur qui vient de se ressourcer dans le sublime ouvrage de Vitaly Malkin est un outil grave, ésotérique, apprenant, humaniste d'une extrême pureté à ciel ouvert. Je voulais pendre le temps pour faire cette chronique pour remercier la beauté de cet impilonnable (livre qui résistera et perdurera). Offrir en partage mon ressenti des plus respectueux envers cette quintessence. « Illusions perdues » de Vitaly Malkin est le compagnon des meilleures destinées et ce pour toujours.
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Quand j'ai reçu et feuilleté cet ouvrage, je me suis dit que je n'arriverai jamais à le lire. Convaincue par avance par la thèse de l'auteur, je redoutais néanmoins un texte aux idées et aux arguments trop complexes pour moi. Quelle n'a pas été ma surprise lorsque j'ai débuté ma lecture et constaté que la prose de l'auteur était tout ce qu'il y a de plus lisible et même compréhensible !

Je n'ai eu aucune difficulté à me plonger dans les "Illusions dangereuses" et me suis même surprise à relire certains passages tant ils m'ont marqué. Cette crainte qui était la mienne, de ne pas saisir les propos de l'auteur, vient sûrement du fait que je ne lis quasiment jamais d'essais, encore moins sur un sujet pointu que celui-ci. Ici, l'auteur ne s'adresse pas seulement à un public habitué à la lecture d'essais ou à des lecteurs experts sur le sujet. Son raisonnement est structuré, argumenté. Les références choisies sont pertinentes et étayent avec justesse ses propos. L'auteur se permet même d'assaisonner son écriture d'une ironie mordante !

Je ne vais pas vous faire un résumé du livre et de la thèse qui y est défendue. Le titre et la quatrième de couverture du livre sont suffisamment évocateurs. Je dirais simplement que cet essai est brillant, limpide, lucide. J'ai totalement adhéré à la thèse de l'auteur, qui, je m'en suis aperçue, était au cœur de mes réflexions intérieures. L'auteur met "des mots sur les maux" de notre société, tente d'expliquer comment ils sont apparus et détruisent peu à peu notre liberté, mettent à mal notre raison. Selon moi, "Illusions dangereuses" est aussi un ouvrage engagé, car de nos jours, il faut un sacré courage pour oser questionner/critiquer une religion, quelle qu'elle soit, même philosophiquement...

Pour ne rien gâcher, ce livre est également un bel objet. Il possède un format confortable et une mise en page vraiment soignée. J'adresse tous mes remerciements à Babelio ainsi qu'aux éditions Hermann pour l'envoi de ce livre absolument brillant, véritable miroir de notre société actuelle...
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J'ai cru que je m'étais trompé. Aux premières pages, voilà une charge bien sentie contre les religions qui ne me paraissait pas de bon augure. Mais le style alerte et une documentation vivante sont immédiatement deux points forts. Surtout, l'auteur refait l'histoire de la raison, avec ses hauts et ses bas, au sein des religions. Et là, c'est original et absolument intéressant. Sont-ce des chimères? A chacun de se faire son idée, mais le fil directeur de l'ouvrage est convaincant. Je continue la lecture pour vérifier mon ressenti très positif.
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Quel bel ouvrage de décryptage des religion qui gouvernent des milliers d'êtres humains.
« Illusions Dangereuses » de Vitaly Malkin est une somme, d'une véritable érudition, touchant presque à la révélation sur la véritable nature des religions. Désormais, un pilier de ma bibliothèque et un incontournable plaidoyer pour l'homme heureux et libéré de ses chimères.
L'argument qu'il défend sur la Shoah est imparable, un véritable rendez-vous manqué avec l'histoire des hommes pour ce Dieu omnipotent, qui avait là, l'occasion de devenir un « super-héros »! Il fait sauver Lazare mais pas les prisonniers des camps qui l'implorent.
Comment croire? Alors probablement, une entité existe, pourvue d'une énergie aussi puissante pour pouvoir créer un big bang, difficilement compréhensible avec nos connaissances actuelles, qui se laisse deviner dans les règles implacables de l'univers.
La vie par exemple, dont le dessein est de transmettre coûte que coûte l'ARN de nos cellules , et dont nous ne sommes que de fragiles messagers. Un livre véritablement puissant.
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Très beau livre magnifiquement écrit, je partage sur plusieurs points ce que pense l'auteur. Je recommande ce livre que je suis en train de lire :-)
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On ne peut que saluer, les qualités de cet ouvrage, fabrication, mise en page, iconographie, Humour sous-jacent, documentation. La chaleur, le courage et la cohérence des propos et le travail que cela représente.
Il ne manque que l'essentiel. Les preuves concrètes et matérielles de la non existence de Dieu, qui permettraient peut-être de réduire les terreurs que sèment encore certains impétrants, immatures, au nom des croyances d'une idéologie qui donnent accès au Paradis, avec des atrocités comme le "BATACLAN",
le "11 septembre"- Charlie HEBDO, etc…
Les sujets traités en sont principalement le judaïsme, la chrétienté et l'islam inspirés des croyances qui avaient déjà cours depuis 10 000 ans et d'un tas de légendes Égyptiennes et mésopotamienne, sans oublier les monothéismes plus anciens, tels qu' AKHENATON et ZARATHOUSTRA qui d'ailleurs a toujours cours au Nord de l'inde… le tout propagé par Moïse, justement surnommé "l'égyptien" suite à son origine et à sa formation.
Ils se sont tous tellement copié, les uns les autres que l'arche de Noé fait les mêmes dimensions 300 coudées…
Dans la Bible et le Coran… Avec la même impossibilité : la construction d'un navire en bois de telles dimensions à cette époque, c'est même toujours impossible sans qu'il ne prenne l'eau…
Au fil des décennies et des moyens d'investigation de plus en plus sophistiqués et révélateurs, les choses sont bien sûr beaucoup plus claires.
Qui est le créateur de Dieu ou sa créatrice ? il en faut bien un. Il n'y a pas de génération spontanée, PASTEUR l'a démontrée.
Arriver progressivement au monothéisme ou Dieu unique, seul ennui c'est qu'il y en a plusieurs… tous omnipotents, omniscients, infiniment bons, infiniment puissants, capable de tout ordonner, tout régenter, tout prévoir et pour ceux qui professent ces inepties de profiter de tout.
A qui donner la préférence ? Pourquoi les Dieux uniques sont-ils si nombreux ?
Les millions de morts dûs à leurs bienveillances n'a pas pu le déterminer…
Nous sommes tous des Homo Sapiens, il faut bien le reconnaître, c'est bien établi, nous avons commencé il y a quelques 200 000 ans succédant aux autres hominidés qui nous ont précédés durant un million d'années.
Nous étions quelques milliers, nous nous sommes débrouillés pour parvenir à 7 milliards…
Les Dieux nous les avons créés il y a 10 000 ans…cela veut bien dire que nous avons vécu, sans Dieu 190 000 ans…
Ce serait faire une injure à l'homme que de penser qu'il n'a pas été capable, d'inventer tout ça et de s'en servir, comme les contes de fées, la petite souris et le Père Noël et de créer tous les Dieux uniques et multiples, il en faut pour tout le monde.
Il est nécessaire de régenter et de profiter.
Nous avons commencé comme chasseur cueilleur. Tout était en abondance, il suffisait de se servir. Même si nous étions peu nombreux, les regroupements, la culture et l'élevage ont nécessité une organisation, certains restés chasseurs et cueilleurs ont trouvés plus facile de chasser dans les élevages et moins risqué que le bison et l'auroch…
Croire est inné, nous avons tellement besoin de croire, sans croyance, pas d'amour, pas d'amitié… Nous avons autant besoin de croire que de respirer de croire pour apprendre.
C'est cette crédulité qui a été exploitée et amplifiée pour leurs profits et le développement de leur puissance par tous les meneurs de ces croyances et religions.
Le pompon c'est que ça marche toujours… mais que penser d'un adulte qui croit à la petite souris, au Père Noël et aux contes de fées ?
Au départ nous ne savons rien, il nous faut même de l'aide pour pouvoir téter et au moins deux ans pour apprendre à parler…
En 2011, les recherches ont révélé qu'à l'origine, nous ne disposions pas du langage articulé, nous ne possédions pas d'aires De BROCA et d'aires de WERNICKE qui laissent une trace à l'intérieur du crâne, de surcroît le pharynx descendu est indispensable à la formation d'un langage articulé, nous avons été privés de tout cela pendant plus de 100 000 ans
Ça veut dire que tout simplement faute de disposer de la parole, au début, nous n'étions que des singes améliorés… D'ailleurs nous partageons toujours plus de 98 % de chromosomes avec certains pongidés…
Encore maintenant, avec une maman attentive, il nous faut au moins deux ans pour apprendre à parler.
En réalité à la naissance nous ne savons rien, nous avons tout à apprendre.
Puis nous avons su écrire, ce qui a permis l'élaboration des livres saints.
L'ennui, ils ont tout faux, ils ont été "édifiés" avec les connaissances et les légendes de l'époque, en conséquence il faut les lire comme des romans ou plutôt des contes de fées.
Mais en réalité, rares sont les croyants qui les lisent…ils préfèrent écouter les officiants.
L'évolution est niée, nous étions des produits finis. DARWIN qui a tenté de démontrer le contraire a été excommunié et a eu beaucoup d'ennuis.
La création du monde il y a 4 000 ans dans les livres saints… on n'avait pas connaissance du Big Bang…ni notion de temps.
La terre était plate, le soleil tournait autour… Gare à l'héliocentrisme qui a valu grâce à l'inquisition, sûre de détenir la vérité, des exécutions jusqu'en 1619… GIORDANO Bruno et César VANINI. En 1633 Galilée ne dû la vie, sauvé avec assignation à résidence, qu'après avoir abjuré et grâce à ses relations avec les Médicis et le pape SIXTE V. Les guerres de religion momentanément suspendues, nous étions normalement dans une époque de tolérance.
Il est indispensable d'évoluer. Toute organisation qui se fige est vouée à l'échec. Les lois sur la laïcité datent de 1905, elles ont été indispensables pour mettre fin à 50 ans de nouveaux conflits avec le clergé catholique qui disposait notamment du monopole de l'enseignement.
La finalité a débouché, sur les compromis et accord de 1905… Il y a plus d'un siècle.
Il nous faut revenir maintenant sur quelque chose de plus cohérent et plus simple, l'égalité pour tous, la liberté de croire et la liberté pour les athées de ne pas croire, ceci d'autant plus qu'ils sont devenus plus nombreux. C'est-à-dire qu'il faut tendre à une égalité de moyens.
Des locaux, Les croyants disposent d'églises, de chapelles, de cathédrales, de temples, de mosquées, de minarets, etc… d'importantes masses de personnel de toutes natures, certains attentifs aux enfants, jusqu'à la pédophilie, les moyens matériels collectés au cours des siècles sont colossaux…
Les athées rien, même pas un bout de local pour se réunir dans chaque municipalité…
Les médias, la presse religieuse, radio, Vatican, etc… la télé est financée par chacun y compris les athées, mais seuls les croyants profitent, notamment pendant 4 heures le dimanche matin…sur France 2.
Ne regarde ou écoute que ceux qui veulent, mais il serait tout à fait légitime qu'il soit attribué une petite part du temps pour les athées… ne serait-ce qu'1/4 d'heure, ou une 1/2 heure.
Peut être que çà pourrait aider certain à penser qu'il n'est pas nécessaire de tuer et commettre des attentats pour gagner le Paradis.
En attendant pour ceux qui le souhaitent vous pouvez disposer d'un peu d'éléments dans les ouvrages de Joseph LAVANANT "Dieu existe il a eu un fils" ou "Religions vérités controverses"…
et SODOMA, de Frédéric MARTEL, bien documenté qui atteste qu'une sodomie bien établie au séminaire facilite l'ordination à la prêtrise et à une carrière profitable, menant de l'évêché à la "cardinalerie" , voir à la Sainteté.
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